La position de Vigile.Québec
«Réduire à peau de chagrin la place des institutions monarchiques au Québec»
Il faut continuer le travail débuté par Daniel Johnson qui avait donné le mandat à Jean-Charles Bonenfant de «débritanniser» nos institutions.
REVUE DE PRESSE | Monarchie canadienne
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Qui était Jean-Charles Bonenfant ?
Jean-Charles Bonenfant naît le 21 juillet 1912 à l’Île d’Orléans. Il fait ses études classiques au Petit Séminaire de Québec avant d’étudier le droit à l’Université Laval. Il occupe tour à tour les fonctions de journaliste et de secrétaire du premier ministre Maurice Duplessis.
En 1939, il devient bibliothécaire adjoint, puis directeur de la Bibliothèque législative. Il choisira la carrière de professeur lorsqu’il quittera ce poste, en 1969.
Jean-Charles Bonenfant demeure convaincu que chaque citoyen doit se donner la peine de bien connaître les institutions politiques qui le gouvernent : « Sans cela, dit-il, la démocratie ne serait qu’un vain mot et les sacrifices qu’on exige ou qu’on accomplit pour la défendre et la perpétuer seraient presque ridicules.
RÉFÉRENCE – http://www.fondationbonenfant.qc.ca/a-propos.html
Jean-Charles Bonenfant en citation
« Au détour de ce mouvement de modernisation que fut la Révolution tranquille, il travaille en arrière-plan au développement d’un parlementarisme distinct de celui pratiqué à Londres ou à Ottawa. Il déplore que l’Assemblée législative soit demeurée « une parfaite réplique, avec ses traits essentiels aussi bien que son folklore », du Parlement de Westminster. Il propose avec succès la suppression des accessoires désuets, dont le tricorne, la toge ou les gants blancs, de manière à mettre fin à ce qu’il appelait la « liturgie parlementaire », c’est-à-dire un cérémonial hérité de l’expérience coloniale britannique et de la forme monarchique des institutions. »
« En 1968, l’Assemblée législative de la province de Québec est rebaptisée l’« Assemblée nationale ». Puis, en 1973, son Règlement d’environ 812 articles n’en compte plus que 179. Autant de changements qui ont permis au Québec de moderniser son Parlement et d’y développer ses propres traditions, ses particularités, son vocabulaire et ses symboles. »
« Il contribue efficacement à réduire à peau de chagrin la place des institutions monarchiques au Québec, notamment par la substitution du terme « Couronne » à celui d’« État », par l’abolition du Conseil législatif ou par le remplacement du discours du Trône par un discours d’ouverture. »
– Guy Laforest, Patrick Taillon, Amélie Binette, Jean-Charles Bonenfant, le réformateur du parlementarisme québécois, Le Devoir, 6 avril 2019
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