J’ai eu une réflexion la nuit passée sur le fait de l’acceptation de toutes ces mesures débiles.
J’en venais à la conclusion que sortir du rang, sortir de la norme, c’était sortir d’une zone de confort.
Si la nouvelle norme imposée est à l’opposée de ce qu’elle était quelques mois auparavant, la propagande ayant fait son travail de sape, elle se verrait accepter par les plus grégaires.
L’individu, complètement isolé, n’ayant comme accroche au réel que des faits tronqués, que l’hypnose médiatique, mais voulant trouver une stabilité, retrouver une vie « normale » (au sens d’acceptation par la majorité, de consensus), se pliera aux injonctions de la propagande sans broncher, puisque « tout le monde le fait ».
En conséquence, plus un individu sera enclin au confort intellectuel, à demeurer dans ce qu’il tient pour acquis, comme sûr, plus il percevra comme nuisible celui qui tentera de le réveiller. (Raoult est un empêcheur de norme ; Soral également, etc.)
Pour contrer cela, Lucien Cerise recommandait, au-delà de la contre-information des réseaux sociaux de plus en plus contrôlés, qu’il fallait se réapproprier la rue, coller des stickers, etc. et de se structurer auprès de groupes politiques, quoi qu’on puisse en penser en temps de stabilité.
Pour ma part, j’imagine, par exemple, que de redonner des yeux et un sourire aux affiches de visages sans bouche qui pullulent permettra d’en interpeller certains.
Barrer les injonctions de mort et les remplacer par d’autres d’amour, aura également son effet.
Egalement, ne porter le masque que lorsqu’on nous le demande, et évidemment, garder la joie de vivre affichée au milieu de son propre visage.
Puisque nous sommes isolés, puisque l’expression se fait à coup de propagande médiatique, il faut « contre-propagander » sur le terrain, dans le réel, à l’ancienne.
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