« Pas dans un boum, dans un murmure » : notes sur notre petite apocalypse

« Pas dans un boum, dans un murmure » : notes sur notre petite apocalypse

par Nicolas Bonnal.

Tout semble s’imposer, le marquage électronique, les vaccins, le test partout, le passage au communisme sacerdotal (Abellio), le wokenisme démoniaque, la chienlit morale et LGBTQ à la télé, l’antiracisme-fascisme en roue libre, etc. D’un autre côté ici et là on nous ressort jusqu’à la nausée la phrase de Hölderlin, que Jean Baudrillard citait il y a déjà trente ans au sortir de l’abominable guerre du Golfe : « là où croît le danger là aussi croît ce qui sauve ». C’est dans le poème Patmos.

On va voir. La résistance n’existe pas, comme je l’ai dit, elle a été fluidifiée par les réseaux, les râleurs se contentant de cliquer, pas de résister ou de manifester comme on disait jadis. La perte de la capacité tellurique c’est la fin de la résistance, merde, lisez/appliquez Carl Schmitt pour une fois.

L’épuration de Trump et du reste se passe sans un murmure dans la salle. Le système avance rapidement et impeccablement ses pions et comme dit l’abject Figaro on va pouvoir tester les gens à l’entrée des autoroutes avec le test QR ou je ne sais quoi. On leur souhaite du plaisir aux gens, car à force de se gaver de télé, de radio, de hamburgers, ils vont mal finir. Mais s’en préoccupent-ils les gens ? Ne sont-ils pas déjà morts ? Les films de zombie sont vieux de deux générations déjà.

À côté de cela on veut nous rassurer. Tout cela est inapplicable, le Français résiste, il ne se ferait pas vacciner… Mais le système a tout son temps (2030 date-butoir et regardez leurs progrès en un an) et je me souviens dans mon enfance pour la bagnole. Il y avait beaucoup de morts mais c’était aussi l’âge d’or de l’automobile et de la liberté sur les routes. Alors on a sévi comme pour chasser un virus (et l’acerbe Sarkozy a remis ça dès son arrivée au pouvoir). Limitation de vitesse, test d’alcoolémie, port de la ceinture de sécurité, multiplication aberrante des ronds-points, ils ont réussi à tout imposer nos bureaucrates et nos mondialistes et c’était pour notre bien, pour notre sécurité. Ici aussi c’est pour notre bien, pour notre sécurité. Et j’en arrive à me demander : tout cela ne démontre-t-il pas que l’humanité n’est qu’un troupeau d’esclaves ? Sous prétexte de voter (et où ne va-t-on pas voter ?), on se croit en démocratie et on se comporte comme des cloportes ou bien des bœufs à l’abattoir. Revoyez « Le sang de bêtes » de Franju. On a un mouton traître nommé le miniard qui amène les comparses à l’égorgeoir, qu’on maintient en vie et qui sert à chaque fois pour conduire le troupeau bêlant et opinant de Panurge.

Passons au positif, car on va me reprocher de casser le moral des troupes

Celui qui nous rassurerait c’est Biden qui a l’air bien gâteux, et sa Kamala qui est nulle comme un rat. Cette paire d’as a été élue en trichant sans une seule réaction (sinon la prise arrangée du Capitole qui a permis de virer Trump plus vite et d’accélérer le totalitarisme mondialiste – oui, c’est à cela que sert la résistance, gare au prochain attentat false flag !) et avec l’approbation de toute la canaille globale devenue folle ; car notre absence de résistance produit leur ubris. Mais on sait très bien que Biden peut dégager et qu’on peut caser une autre marionnette ; au point où en sont arrivés les journaux globaux (le NYT, le Monde, le Guardian, El Pais, etc.) ce n’est pas cela qui gênera l’opinion publique, chienne prête à toutes les prostitutions depuis des siècles (colonisations, guerres mondiales, mondialisation, totalitarismes, légalisation de toutes les perversions et en conséquence interdiction de toutes les libertés). Certains voient une possibilité de défaite militaire contre l’Iran, la Russie ou la Chine (mais on nous dit aussi qu’elle fait partie du N.O.M., cette Chine, que Biden est son homme ?). On verra, mais là encore je fais confiance aux généraux américains décrits par Kubrick : on finira au nucléaire puisque l’équipement US n’est plus à la hauteur face aux progrès des trois grands de l’opposition officielle (Iran, Russie, Chine donc). Certains donc disent que ce serait mieux une bataille et donc une défaite US, et un écroulement du satanisme occidental, mais encore faudrait-il en sortir vivants !

On a envie de prier la providence mais vu ce que sont devenus le Vatican et le Catholicisme dit romain ? On ne va pas prier les dieux du Capitole tout de même ? Je constate d’ailleurs de plus en plus de recours chez les antisystèmes à l’increvable apocalypse, aux êtres de lumière, à l’attirail New Age, au zen emballé sous vide, comme disait Guy Debord. Lui voyait la liberté dans la lutte politique et sociale et pas dans les interventions divines toujours longues à se produire et chères à rembourser… Le clergé, le parti…

En réalité je ne sais plus quoi écrire depuis quelques mois maintenant : tout est programmé pour nous faire vivre puis crever, par des satanistes et par l’inertie de milliards d’abrutis et de zombis peaufinés à la télé et au portable (voyez le film de Jarmusch, the Dead don’t die, qui le montre très bien).

Comme le montre Lucien Cerise le contrôle technologique trop tatillon ne marchera pas (il est trop fou et ils ne sont plus si bons, ils en restent à l’éternelle peur du gendarme comme au temps de de Funès et des pieds nickelés), mais c’est peut-être ce qui est voulu, pour que les survivalistes de Davos et les techno-lords de la Silicon Valley (voyez mon Internet nouvelle voie) soient contents. Le film « Idiocracy », écrit par un des Coen, le montre finalement. Une humanité de fauchés, d’abrutis, d’affreux sales et méchants subsiste dans des ruines affreuses sorties des romans de Dick. Mais elle n’a pas l’air mécontent ! Et si finalement Klaus Schwab avait raison : si dans dix ans, les survivants abrutis étaient contents, les rares mécontents (tous vieux) s’étant suicidés ?

Last scene of all (dit Shakespeare), la situation en Israël, pays-phare des religions abrahamiques. Elle m’évoque l’apocalypse décrite par T.S. Eliot, texte lu à la fin d’Apocalypse now : c’est ainsi que le monde se termine, pas dans un boum, dans un murmure (not in a bang but a whimper). Quelle punition pour tant d’orgueil…

Nicolas Bonnal

Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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