par Gérard Delépine.
Décodons les décodeurs de l’info qui nous trompent
Dans ce qui est présenté comme une désinfox, terme favori des médias au service du gouvernement, l’AFP prétend que l’utilisation actuelle des vaccins anti-covid-19 ne serait pas expérimentale et qu’elle serait conforme au code de Nuremberg. Ces deux affirmations sont mensongères !
Les vaccins anti-covid-19 actuels sont expérimentaux
Un traitement est expérimental tant que les essais phase trois n’ont pas été terminés, analysés, publiés et validés par les agences sanitaires et des médecins indépendants des firmes pharmaceutiques.
Actuellement aucun des vaccins anti-covid-19 mis sur le marché ne satisfait à ces exigences de sécurité et ils sont donc expérimentaux. Le plus avancé, celui de Pfizer, aura son essai phase 3 terminé dans deux ans, en 2023, d’après le site gouvernemental américain qui enregistre tous les essais sur l’homme (clinicaltrials.gov/ct2).
Ces vaccins expérimentaux ont été mis sur le marché avec une autorisation temporaire dite conditionnelle qui ne deviendra définitive qu’après l’examen par les agences des résultats définitifs des résultats des essais phase 3.
Il faut espérer que d’ici là les vaccinations par ces médicaments expérimentaux n’auront pas causé trop de dégâts.
L’utilisation d’un médicament expérimental constitue une expérience médicale, même si elle est autorisée par les agences du médicament
La différence avec les essais habituels est que la vaccination à grande échelle qui se déroule actuellement n’offre pas les précautions normalement prises en cas d’essai validé par les comités de protection des personnes.
Les vaccinés ne sont pas enregistrés comme faisant partie d’un essai et ne bénéficient pas d’une surveillance médicale renforcée comme cela est obligatoire dans les essais cliniques officiels. Leurs complications ne sont donc pas recensées de manière systématique et les résultats de cette vaccination ne sont pas évalués, ni publiés obligatoirement contrairement aux essais traditionnels.
Il est certes admis par la Convention d’Helsinki,, que faute d’interventions avérées, le médecin peut recourir à une intervention non avérée si, selon son appréciation professionnelle, elle offre une chance de sauver la vie – dans tous les cas, le consentement éclairé du patient est indispensable – ou préserver la santé du patient. Les nouvelles informations doivent être enregistrées et, le cas échéant, rendues publiques.
Or ce n’est pas le cas, car les informations concernant les vaccins sont sévèrement censurées en France, empêchant tout débat démocratique et leurs complications ne sont découvertes que si les médias indépendants les révèlent. C’est uniquement par les journaux que l’on a appris la mort, après vaccination de nombreux pensionnaires d’EHPAD en France et à l’étranger. Pour tenter d’en savoir plus, beaucoup d’entre nous tentent d’explorer les bases de données officielles, mais c’est un parcours du combattant (décès classés par maladie, par tranche d’âges, etc.) et ne tient compte que des cas déclarés volontairement puisque les vaccinés hors essai calibré surveillé sont « bénévoles » et non soumis à surveillance stricte.
Un vaccin expérimental injecté sans consentement éclairé reprend l’attitude de certains médecins nazis
Xavier Bioy, professeur d’université à Toulouse-1 s’insurge à l’AFP de cette comparaison.
« C’est très fort : on compare des scientifiques avec des médecins nazis qui mettaient de l’acide dans les plaies des pauvres détenus qui se faisaient torturer dans les camps ».
Il a manifestement oublié que les médecins nazis, eux aussi scientifiques, ont pratiqué de très nombreux essais sur les vaccins :
- Vaccination contre le paludisme (février 1942 à avril 1945 à Dachau : 1 100 cobayes humains et nombre inconnu de victimes).
- Vaccination contre le typhus par Eugen Haagen au Camp de Natzwiller.
- Vaccins contre le typhus exanthématique, le paludisme, la fièvre jaune (485 cobayes humains), la gangrène gazeuse (15 victimes), la dysenterie, l’hépatite, la tuberculose menées par Erwin Ding-Schuler et Waldemar Hoven au camp de Buchenwald.
Comment un universitaire spécialiste de l’éthique peut-il avoir oublié ces faits historiques qui ont précisément conduit à l’élaboration du Code de Nuremberg ?
En 1947, les médecins nazis plaidaient pour leur défense :
« Dans un État totalitaire en temps de guerre, il n’y a pas de responsabilité personnelle ; c’est la nécessité d’État qui se substitue à la volonté individuelle, et il n’y a pas de consentement qui vaille : ni des médecins expérimentateurs ni des sujets ; dans ces circonstances, l’intérêt de la science au service de la défense de la Nation prime sur celui de l’individu ».
Mais L’absence de consentement éclairé des vaccinés a valu à ces scientifiques nazis la condamnation à mort ou emprisonnement.
Depuis mars 2020, nous sommes, paraît-il, en état de guerre selon le chef de l’État, dans un État de plus en plus totalitaire et la défense des médecins vaccinateurs sans consentement éclairé du citoyen n’est pas plus recevable aujourd’hui qu’hier.
Dans les EHPADs, le consentement n’est pas toujours libre et éclairé
Or, dans les EHPADs, le consentement éclairé n’est manifestement pas la règle absolue, d’autant que se précise le chantage d’autorisation de sortie liée à la vaccination totalement incompatible avec un consentement libre que définit ainsi la Déclaration d’Helsinki :
« Pour être valide, votre consentement doit être libre et éclairé. Il doit donc être obtenu sans aucune forme de pression ou de menace. Cela signifie également que vous avez reçu toute l’information nécessaire pour prendre vos décisions et qu’il vous a été possible de poser vos questions avant que les soins soient prodigués. Les renseignements doivent vous être fournis dans un langage simple et compréhensible ».
Et encore :
« Lorsqu’il sollicite le consentement éclairé d’une personne pour sa participation à une recherche, le médecin doit être particulièrement attentif lorsque cette dernière est dans une relation de dépendance avec lui ou pourrait donner son consentement sous la contrainte ».
Et certains réclament une obligation vaccinale en commençant par les soignants !
Les soignants sont globalement mieux informés que la population.
Ils ont appris avec inquiétude les effets secondaires éprouvés par leurs collègues des hôpitaux bretons qui ont eu le douteux privilège d’être les premiers vaccinés et dont 25% à 40% ont été contraints d’arrêter de travailler avec retenue de salaire, car une journée de carence leur a été prélevée sur leur salaire et suppression de la prime.
Ils ont de plus eu connaissance des résultats paradoxaux des pays champions de la vaccination qui d’après les courbes de l’OMS ont partout subi de fortes augmentations (parfois transitoires) des contaminations (incidence journalière multipliée par 2 à 4) et de la mortalité.
Leur préjugé favorable à la vaccination s’est ainsi transformé, pour plus de 60% d’entre eux, en refus éclairé d’un vaccin expérimental.
Le covid-19, prétexte de lois sociales régressives ne doit pas nous faire oublier les leçons d’éthique de la dernière guerre mondiale et vouloir par peur imposer une vaccination et se comporter comme certains médecins nazis.
Oui la comparaison est juste avec la médecine nazie, et Alain Jocaerd, Xavier Bioy et l’AFP se sont trompés et ont menti !
source : https://nouveau-monde.ca
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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