Le féminisme avec Le Jeu de la Dame et Nomadland, le sionisme avec Borat 2, l’antiracisme avec Chadwick Boseman ! On vous laisse savourer le palmarès 2021 des Golden Globes américains, qui récompensent le monde du cinéma et l’idéologie qu’il n’arrive même plus à cacher, tant elle lui semble naturelle. Et le moment émotion, quand la veuve de Chadwick Boseman, qui a reçu le GG du meilleur acteur noir, est venue rafler la statuette à la place du mort…
Ne vous battez pas : il y en aura pour toutes les minorités souffrantes !
C’est en américain, mais il ne faut pas avoir fait Sciences Porcs pour comprendre que les quatre blancs qui concouraient ont été éliminés sauvagement, pour le plus grand bien de l’antiracisme. D’ailleurs, au cours de cette cérémonie biaisée par le progressisme, il fallait être un homme blanc de droite pour ne pas céder aux larmes, tant le Bien a été récompensé, après avoir longtemps souffert du racisme, du patriarcat, et bien sûr de l’antisémitisme.
Après le moment d’émotion, le moment de déception : comme la cérémonie a été réalisée de manière virtuelle, afin que les protagonistes n’attrapent pas la grippe mondialiste du Grand Reset, The Bill Gates and Klaus Schwab Pandemy aurait pu faire un très bon titre de film noir, enfin pas noir de peau mais noir dans la dramaturgie, ça manquait quand même un peu d’âme.
On aurait aimé que tous ces héros ou représentants du Bien montrent un peu plus de courage physique, car quand il s’agit de signer une pétition inoffensive, toute la planète people se donne rendez-vous, mais quand il s’agit d’embrasser un lépreux (ou un nazi), y a plus personne.
Nomadland ou l’éloge du nomadisme (des pauvres)
Nomadland est un camionnette-movie. Il retrace le parcours d’une dame blanche de 60 ans qui traverse l’Ouest en camionnette. C’est Easy Rider mais pendant la crise des subprimes, sans les choppers et sans la drogue.
Attention, il y a deux sortes de nomades : les très pauvres qui sont obligés de bouger pour bouffer, et les membres de l’hyperclasse qui prennent l’avion comme nous on prend les transports en commun.
Cela n’a pas empêché The Crown de rafler quatre GG en tant que série, et la réalisatrice Chloé Zhao (pas noire mais asiatique à première vue, et peut-être transgenre mais on n’a pas été soulever sa robe, aujourd’hui on ne peut pas être totalement catégorique) de devenir la femme la plus puissante d’un jour à Hollywood.
Le Monde frôle le blasphème gravissime
Sur le live du Monde, le quotidien du Progressisme, on a apprécié la vigilance extrême des féministes qui relisent chaque mot, suivie de la contrition des journalistes :
L’injonction féministe a carrément force de loi, sur le site du quotidien, on ne devrait donc pas tarder à voir arriver l’écriture LGBT, autrement dit inclusive. Cependant, il n’y a pas que des Femen ou des Caroline de Haas sur Terre, des Boseman ou des Yseult, il y a aussi des homos et des transgenres. Où sont-ils ? Où sont les récompenses pour ces cumulards de la souffrance ?
Où sont les transmachins ?
Là, on doit souligner un énorme oubli, en forme de transphobie, des membres du jury. Mais en même temps, comme dirait le petit dictateur, on ne peut pas récompenser toutes les minorités en même temps, sauf si on trouve une naine noire de confession juive qui a changé de sexe. Et ça, dans le monde du cinéma, c’est un peu rare.
Mais on lance un avis, si jamais une personne qui rassemble toutes ces facultés nous lit, elle peut prendre son iPhone et faire un film (même mauvais) en plan séquence, elle touchera le gros lot, les couilles en or d’Hollywood, le pays des rêves !
Pour en revenir à l’article du Monde, une chose nous a choqués : à un moment donné, on a senti un éruption de, de, de nationalisme !
On espère que ça ne se répétera pas.
La liste de Schindler a pris des couleurs
Et voici maintenant, en exclusivité (ou presque) pour la France, les récompenses officielles :
Meilleure réalisatrice : Chloé Zhao pour Nomadland
Meilleur scénario : Aaron Sorkin pour Les Sept de Chicago
Meilleur film dramatique : Nomadland de Chloé Zhao
Meilleur acteur dramatique : Chadwick Boseman pour Le Blues de Ma Rainey
Meilleure actrice dramatique : Andra Day dans Billie Holiday, une affaire d’État
Meilleur film (comédie, comédie musicale) : Borat 2
Meilleur acteur (comédie, comédie musicale) : Sacha Baron Cohen dans Borat 2
Meilleure actrice (comédie, comédie musicale) : Rosamund Pike, I Care A Lot
On a mis de côté les seconds rôles et la télé, sinon ça prendrait trop de place. Et parce qu’une cérémonie de cinéma sans sionisme n’est pas une cérémonie de cinéma, voici la bande-annonce de Borat 2 (Borat est joué par Sacha Cohen, un agent talmudiste, qui ridiculise les musulmans arriérés et les ploucs chrétiens) :
Et maintenant que cette cérémonie nous a bien fait pleurer et rêver, on va passer aux bombardements israéliens en Syrie et aux menaces de représailles contre l’Iran. C’est l’article suivant.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation