Le contorsionnement des prédicateurs pétro monarchiques à propos de la guerre de Syrie

Le contorsionnement des prédicateurs pétro monarchiques à propos de la guerre de Syrie

1 – A’ed Al Qarni, un poids lourd au sein de la corporation des dignitaires religieux wahhabites.

A’ed Al Qarni occupe une place de choix au sein de la corporation des dignitaires religieux wahhabites, disposant sur Twitter d’un réseau de plus de douze millions de «suiveurs». Ce chiffre le place dans la liste des cent plus gros comptes Twitter dans le monde, dans laquelle figure un autre cheikh saoudien, Muhammad al-Arifi. Acteur fébrile des réseaux sociaux sur lesquels il a laissé plus de 80. 000 messages, cette vedette de l’islam médiatique a publié plus de 800 enregistrements de sermons et une bonne cinquantaine de vidéos de ses causeries religieuses.

Conséquence de cette notoriété A’id al-Qarnî appartient à une liste de quelques religieux saoudiens nommément menacés par l’État islamique.

Hasard ou coïncidence, ce prédicateur, né en 1960, a d’ailleurs été victime d’un attentat aux Philippines en 2013, sans qu’il été possible de savoir avec certitude si Daesh a mis cette menace à exécution ou s’il s’agit d’une provocation fomentée par une tierce partie pour brouiller les pistes.

Quoi qu’il en soit, le roi Abdallah d’Arabie saoudite avait jugé bon d’affréter un avion pour garantir le retour du blessé dans les meilleures conditions possibles, tandis que les plus hauts dignitaires de l’islam (d’inspiration wahhabite), al-Qardawi (القرضاوي) et al-‘Arifî (العريفي) entre autres, lui ont manifesté toute leur sympathie. C’est dire l’importance du personnage.

Auteur prolixe, ce prédicateur saoudien est l’auteur d’un best seller «Ne sois pas triste» La Tahzan et de «La tay’ass» «Ne déspère pas ou ne renonce pas». Ce dernier ouvrage a soulevé une polémique sans précédent en Arabie Saoudite. Une auteure, Salwa Aededan, a accusé le religieux de plagiat.

En janvier 2012, la justice saoudienne a fini par donner raison à Salwa Aededan. Le prédicateur a dû payer 330 000 ryals et l’ouvrage en question est désormais interdit d’entrer dans le royaume saoudien sur la décision des autorités.

2- Le rétropédalage d’A’ed Al Qarni:

– «Erdogan a trompé la nation islamique».
-«Le Roi Salmane, chef du Monde musulman et le Royaume saoudien le plus ferme soutien de la cause palestinienne»

Le prédicateur, auteur d’une célèbre fatwa rendant «licite le meurtre du président syrien, de préférence à un juif», a cherché à se conformer à la nouvelle orientation du pouvoir saoudien en faveur d’un libéralisme sociétal afin de gommer les effets désastreux dans l’opinion internationale des fatwas pathologiques édictées par la corporation des Oulémas, au début de la guerre de Syrie, ainsi que l’équarrissage du journaliste Jamal Kashoogi au consulat saoudien à Istanbul, le 2 octobre 2018.

Al Qarni a une nouvelle fois fait acte d’allégeance au pouvoir royal saoudien afin d’échapper au sort réservé à certains de ses collègues, tels cheikh Mohamad Al Arifi, et de s’épargner ainsi la prison. Pour ce faire, il a clairement pris ses distances avec la confrérie des Frères Musulmans,suscitant la réprobation de ses anciens sympathisants, lesquels ont jugé ce rétropédalage comme une marque de servilité à l’égard du pouvoir monarchique.

A’ed Al Qarni a ciblé particulièrement le président turc Recep Tayyip Erdogan, l’allié privilégié ave cle Qatar des Frères Musulmans, un homme que le prédicateur saoudien avait pourtant couvert d’éloges au début de la guerre de Syrie.

Déclaration d’Aed Al Qarni sur son compte twitter:

«Erdogan use de la supercherie. C’est un trompeur. Il a trompé la nation islamique», a-t-il accusé

Ce virage idéologique a suscité un tollé parmi ses suiveurs, le conduisant à justifier son revirement en ces termes: «Je ne suis pas infaillible, ni prophète».

La déclaration d’Aed Al Qarni est intervenue alors que la rivalité entre la Turquie et l’Arabie saoudite, à l’arrière-plan de la campagne médiatique anti saoudienne menée par Ankara à la suite de la disparition du journaliste saoudien chroniqueur du Wahington Post Jamal Kashoogi sur le territoire turc et des critiques formulées par le président turc à l’encontre du royaume à la suite de la publication de la «transaction du siècle», portant bradage de la cause palestinienne.

«Le Roi Salmane est le vérirable chef du Monde musulman et non Erdogan. Et le Royame saoudien constitue le plus ferme soutien de la cause palestinienne»

Sur la réalité de la position saoudienne à l’egard de la question palestinienne, cf ce lien:

https://www.madaniya.info/2017/12/06/la-dynastie-wahhabite-et-le-bradage-de-la-palestine-1-2/

A noter que le prédicateur saoudien n’avait jamais émis auparavant la moindre critique à l’égard de la présence en Turquie d’une ambassade israélienne, ni de l’alliance stratégique qui liait les deux pays dans le cadre de ce que les propagandistes atlantistes qualifiaient de «l’alliance des deux grandes démocraties du Moyen Orient».

A’ed Al Qarni a répliqué à ses détracteurs en accusant la Turquie d’avoir «abandonné les Syriens, ainsi que «la coalition de l’opposition» off shore syrienne pétro monarchique et «l’invasion de la Syrie par l’armée turque».

Le prédicateur saoudien a complètement passé sous silence l’agression contre le Yémen, qui constitue, elle aussi, une «invasion» d’un pays par un pays tiers, et, dans le cas d’espèce, par une coalition de cinq pétromonarchies contre le plus pauvre des pays arabes.

Le prédicateur a attaqué le Sommet Islamique de Malaisie qui s’est tenu fin 2019, en présence des dirigeants de Malaisie, de Turquie et d’Iran, –trois pays musulmans non arabes–, qui se proposait de jeter les bases d’un renouvellement de l’islam dans une démarche perçue par les dirigeants wahhabites comme une atteinte au primat saoudien sur le Monde musulman.

Pour le locuteur arabophone, ci joint le lien concernant le prédicateur saoudien A’ed Al Karni attaque Erdogan qu’il accuse d’avoir attaqué la Syrie

3- Les Fatwas pathologiques

La guerre de Syrie a donné lieu à une formidable débauche jurisprudentielle, sans précédent, de la part de divers prédicateurs traitant de tous les aspects de la vie publique et privée, même la plus intime des croyants, décrétés par les prédicateurs télévisuels, sans la moindre retenue.

Le clergé saoudien, tout comme la caste religieuse de l’ensemble des pétromonarchies, développe, en effet, une sorte de « théologie d’institution »…Une « théologie adaptative qui confère une coloration religieuse aux fins de satisfaire les franges les plus conservatrices de l’islam, à des prises de position politique pourtant potentiellement discutables du point de vue moral ou des sources de l’islam bien compris», soutient l’universitaire Haoues Seniguer, enseignant à sciences po Lyon.

A – La fatwa d’A’ed Al Qarni rendant licite l’assassinat de Bachar Al Assad

L’Arabie saoudite a ainsi prôné par la voix d’un de ses plus prestigieux dignitaires religieux le meurtre d’un dirigeant arabe (Bachar Al Assad de Syrie) prioritairement au meurtre d’un israélien, affichant, en toute impunité, une curieuse conception et de la religion et de la dignité de sa fonction.

Deux fatwas en témoignent, celle de A’ed Al Karni rendant licite l’assassinat de Bachar Al Assad et celle de l’Imam de la Mosquée de la Mecque, Abdel Rahman Al-Soudeissy, se réjouissant de l’assassinat de l’Iman de la Mosquée des Omeyyades, à Damas, Mohamad Said Ramadan Al Bouty, considérant qu’elle mettait «un terme aux maléfices sur terre».

A’ed Al Karni a ainsi émis une Fatwa dimanche 26 février 2012 rendant licite l’assassinat de Bachar Al Assad. «L’assassinat de Bachar est plus impératif que le meurtre d’Israéliens » a-t-il déclaré sur la chaine de télévision saoudienne « Al Arabiya.

Surenchérissant, un autre dignitaire a offert une prime à quiconque tuerait le président syrien. Un troisième, un an plus tard, l’Imam et prédicateur de la Mecque, Abdel Rahman Al Soudeissy, se réjouissait fortement du meurtre de l’Imam de la Mosquée des Omeyyades, Cheikh Mohamad Saad Ramadan Al Bouty, tué dans un attentat en compagnie de 46 autres personnes, à la mi-mars 2013. Le dignitaire syrien a été enterré à proximité de la tombe Saladin, le vainqueur des Croisés à Jérusalem, dans un geste de défi du gouvernement de Damas à l’égard de ses adversaires, les islamistes soutenus par l’alliance atlantiste. Le Mecquois a qualifié le Syrien de «propagateur du mal, responsable de l’égarement de ses fidèles» et que son élimination mettait un terme «aux maléfices sur terre».

Le rôle d’un dignitaire religieux est-il de préconiser le meurtre ou de le cautionner a posteriori? De contourner la Justice ? De faire preuve du racisme en marquant, sous couvert de religion, une préférence privilégiant le juif à l’alaouite. Sans le moindre rappel à l’ordre de la part de ses supérieurs.

B- Les Fatwas concernant l’allaitement de l’adulte (Ird’ah Al Kabir) et la «copulation de l’adieu» (Al Widah Al Aklhir).

Les Fatwas se sont succédé sans répit pour limiter la libido de la femme, révélant, en contrechamps, la pathétique concupiscence de l’homme, confirmant la conception machiste de la femme dans la péninsule arabique, un objet sexuel et non un être humain, de même qu’une xénophobie hideuse.

Allaitement de l’adulte «Ird’ah Al Kabir»

L’allaitement de l’adulte a refait surface dans une tentative jurisprudentielle de s’adapter à la modernité par des méthodes islamiques via un subterfuge permettant à la femme par le miracle du lait de l’empêcher de tromper son mari avec un collègue de travail.

Ainsi une Fatwa du docteur Izzat Attiyah, de la prestigieuse université Al-Azhar, en date 10 décembre 2008, recommande aux femmes musulmanes d’allaiter leurs partenaires mâles, considérant qu’une telle disposition donnait les moyens de rapprocher les deux sexes, mâles et femelles, sur les lieux de travail, dans la mesure où l’allaitement crée un rapport de filiation maternelle entre la dame et son camarade de bureau, en abolissant ton connotation sexuelle. Lui faisant écho, un dignitaire saoudien haut placé, Cheikh Abdel Mohsen al Abaican, un consultant de la cour royale saoudienne, a confirmé ce fait par une «fatwa» assurant que «Les femmes peuvent donner le lait de leur poitrine aux hommes pour établir un degré de relations maternelles pour arriver à une stricte interdiction religieuse entre les hommes et les femmes qui n’ont aucun lien de parenté. Sous l’égide de cette fatwa, l’acte interdirait des relations sexuelles entre l’homme et la femme qui lui a donné son lait, comme de n’importe quelle autre femme de sa parenté.

Cheikh Al Abaican a tenté ainsi de moderniser le point de vue du Docteur Izzat Attiyah, en disant que l’homme devrait boire le lait de la poitrine de la femme, tout en suggérant que l’homme ne doit pas boire le lait directement des mamelles de la femme. Il doit le boire d’un verre et ainsi devenir un des membres de la famille, un fait qui lui permet d’entrer chez ces femmes sans enfreindre les lois de l’islam relatives au conjointement. Ainsi donc, s’adapter à la modernité par des méthodes islamiques permet par le miracle du lait va d’empêcher la femme de tromper son mari avec son collègue.

La sophistication jurisprudentielle a atteint un degré tel qu’un dignitaire koweïtien a affiné les conditions de l’allaitement considérant qu’un mari peut téter le sein de sa femme, mais ne pas se nourrir de son lait. Fatwa koweïtienne «un mari peut téter le sein de sa femme, mais ne pas se nourrir de son lait»

La Fatwa Nécrophile: «La copulation de l’adieu» «Al Widah Al Akhir»

L’Islam reconnaît la polygamie, et, sous réserve de la satisfaction de certaines conditions d’un traitement égal des co-épouses, autorise un musulman à épouser quatre femmes. Le printemps arabe semble avoir désinhibé certains prédicateurs qui ont tendu à confondre tolérance et licence. Ainsi une surprenante Fatwa a autorisé un époux à honorer son épouse jusqu’à «six heures après son décès».

Un imam marocain du nom de Zamzami, membre de l’association mondiale des oulémas, que préside le Mufti de l’Otan Youssef Al Qaradawi, a émis un décret religieux en ce sens autorisant la nécrophilie. Au-delà des six heures, l’acte sexuel devient illicite car le corps de la défunte est refroidi. Le cheikh Zamzami s’est appuyé sur un verset coranique pour décréter cette «fatwa de la copulation de l’adieu» ou Fatwa de la copulation du grand adieu avant le départ sans retour».

Selon cette fatwa, l’époux est autorisé à laver le corps de sa femme et l’inverse est aussi vrai. Mais le vénérable cheikh ne précise pas si l’épouse peut faire l’amour de l’adieu avec le cadavre de son mari. Al Qaradawi n’a pas réagi au décret de son collègue donnant à penser qu’il approuvait en vertu du principe «qui ne dit mot consent». Ainsi donc, selon un courant de pensée en Islam, la nécrophilie est licite en islam.

Les salafistes d’Égypte se sont emparés de cette fatwa pour soumettre au parlement deux projets de loi autorisant la copulation de l’adieu et le mariage des filles dès l’âge de douze ans. Bon nombre d’oulémas excellent dans la fabrication du licite et de l’illicite pour soumettre les musulmans crédules à leur autorité. Gare aux femmes désobéissantes, le barème des châtiments est clairement défini qui va de la simple gifle pour une réplique insolente à la mort par lapidation à l’infidèle.

Désinformation et désorientation ont depuis lors affligé le Monde arabe post nationaliste. L’aliénation mentale du Monde arabe a d’ailleurs atteint un degré tel que l’on voit la Libye nouvelle libérée par l’Otan destituer une statue de Nasser, pourtant artisan la première nationalisation victorieuse du tiers monde, le Canal de Suez.

Le Maroc, contraindre une post adolescente violée à épouser son violeur, en guise de prime au bourreau dans une tragique métaphore du fait colonial. Le Maroc, mutique sur la Mosquée Al-Aqsa, dont pourtant le Commandeur des croyants en a la charge, en sa qualité de président du Comité Al Aqsa, gratifier, au contraire, de son forfait, l’ordonnatrice de la destruction de Gaza, Tzipi Livni, d’un «collier de la reine».

L’Arabie saoudite prôner par la voix d’un de ses plus prestigieux dignitaires religieux le meurtre d’un dirigeant arabe (Bachar Al Assad de Syrie) prioritairement au meurtre d’un israélien, affichant, en toute impunité, une curieuse conception et de la religion et de la dignité de sa fonction.

La Tunisie, sous la houlette du parti néo-qatariote d’An-Nahda, s’empresser de réclamer l’instauration du mariage de confort (Zawaj al Mith’a) et abriter une manifestation à la gloire d’Oussama Ben Laden, le fondateur du mouvement «Al-Qaïda», la plus formidable machine autodestructrice des Arabes en Irak, en Syrie, au Nord Liban, sans jamais tirer le moindre pétard mouillé contre l’ennemi officiel du Monde arabe, Israël.

Le Qatar, enfin, commandant en chef d’opérette d’une guerre mercenaire de déstabilisation du Monde arabe pour le compte de ses protecteurs américains, assumer avec bonheur sa fonction de souverain servile et leur prédicateur attitré Youssef Qaradawi, apporter sans vergogne à sa caution religieuse à toutes les équipées atlantistes dans le Monde arabe au bénéfice de ses bailleurs de fonds qatariotes.

C- Fatwas pour la destruction des lieux de culte chrétiens de la péninsule arabique

L’Arabie saoudite, toujours et encore, récidiviste impénitente, prôner par la voix du Mufti du Royaume, la destruction des églises et lieux de culte chrétien dans la péninsule arabique, plutôt que d‘appeler à la libération de la Mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, ou même le Golfe pétro monarchique de la lourde tutelle occidentale, matérialisée par dix bases militaires de l’Otan, la plus forte concentration militaire américain hors du territoire national. Prôner en outre la destruction des églises dans le Golfe, sans se préoccuper de la répercussion de tels propos sur l’exacerbation de l’islamophobie occidentale;Sans se préoccuper non plus de la réciprocité de traitement qu’une telle mesure pourrait susciter, alors que l’Europe occidentale compte près de 16 millions d’arabo musulmans et abrite plus de 4000 mosquées et lieux de culte.

D -Légitimer le viol Place Tahrir au Caire

Un prédicateur égyptien légitimer le harcèlement sexuel et le viol, Place Tahrir, haut lieu de la symbolique révolutionnaire du Caire, pour décourager toute contestation. Place Tahrir, la place de la libération, dénommée ainsi pour magnifier la libération de l’Egypte du joug du colonialisme britannique redevenue, du fait d’un prédicateur, la place du viol impuni.

Criminaliser les manifestations Place Tahrir ne relèvait pas du caprice d’un gâteux. D’abord le fait que la contestation ait éclaté place Tahrir et Midane Abdel Moneim Ryad, qui lui est proche, a une portée hautement symbolique en ce que Midane Al Tahrir est le haut lieu de la lutte contre le colonialisme britannique et Midane Abdel Moneim Ryad a été baptisé du nom du commandant en chef adjoint de Nasser, maître d’œuvre du plan de reconquête du Sinai, ayant abouti à la destruction de la ligne Bar Lev. Deux symboles honnis par les Frères Musulmans.
Place Tahrir est surtout le haut lieu de la contestation populaire égyptienne (manifestation des ouvriers du textile en 1994, et contre l’invasion américaine de l’Irak, en 2003).

A la jonction des principaux axes routiers du Caire, Midane Al Tahrir (place de la Libération) est en fait un énorme rond-point autour duquel se trouvent des bâtiments tels que la mosquée Omar Makram, l’immeuble Mogamma (complexe administratif), le siège de la Ligue arabe, l’Université américaine du Caire et l’ancien siège du parti de Moubarak.

Criminaliser les manifestations Place Tahrir revenait tout simplement à placer hors la loi les opposants à l’arbitraire et l’autoritarisme, le terreau idéal pour la prospérité des marchands de religion.

Rendez vous à la prochaine repentance, alors que la guerre de Syrie est engagée dans sa dixième année.

René Naba

RÉFÉRENCES

CF Livre «L’Arabie saoudite, un royaume des Ténèbres, l’Islam otage du wahhabisme» Par René Naba – Golias 2014-
Chapitre III: Les dépendantes à l’ombre des Fatwas pathologiques du «printemps arabe».

Fatwas pathologiques

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