Le « pass sanitaire » vanté par Macron est une aubaine pour le renseignement et les GAFAM

Le « pass sanitaire » vanté par Macron est une aubaine pour le renseignement et les GAFAM

Avec le passeport sanitaire ou le pass vaccinal, les commerçants et les établissements culturels deviendront de fait des collaborateurs du Système ou des résistants.

Le pouvoir leur demande d’être à la fois des agents de surveillance et des sélecteurs de Français, entre bons et mauvais. Ils devront faire la police, mais la police politique sous couvert de protection sanitaire.

Derrière tout ce progrès se profile la surveillance technologique de la population, de ses faits et gestes, à la 1984, au profit du renseignement, et donc du pouvoir profond. Et surtout, surtout, l’exploitation par les GAFAM d’une masse gigantesque de données, que ces multinationales sauront transformer en argent, et donc, en pouvoir, notamment sur les gouvernements nationaux.

L’alliance du pouvoir profond et des GAFAM n’a jamais été aussi évidente.

– La Rédaction d’E&R –


 

Emmanuel Macron va convoquer des membres du gouvernement. Au menu, la mise en place du « pass sanitaire » censé faciliter la réouverture des lieux culturels et des restaurants. « Nous ne saurions conditionner leur accès à une vaccination », assure-t-il. Au micro de Sputnik, l’écrivain Philippe Pascot dénonce une mesure « irréalisable ».

Un projet qui « va poser beaucoup de questions techniques, de respect des données individuelles, d’organisation de nos libertés », à en croire Emmanuel Macron lui-même en conférence de presse. Le Président va plancher avec des membres du gouvernement sur la mise en place d’un « pass sanitaire ». Il l’a martelé, il ne s’agira pas d’un passeport vaccinal.

« Je sens qu’il y a beaucoup de confusion parfois sur ce sujet », a lancé le locataire de l’Élysée, insistant sur le fait que le « pass sanitaire » ne sera « pas uniquement lié à la vaccination ».

Pas de quoi convaincre l’écrivain et soutien des Gilets jaunes Philippe Pascot :

« Soit il y a un passeport vaccinal, soit il n’y en a pas. On est encore dans la politique, dans des déclarations de communication. Ce projet ne tient pas la route. »

À la suite d’une visio-conférence entre les vingt-sept dirigeants de l’Union européenne, Emmanuel Macron a assuré qu’il fallait « préparer dès maintenant techniquement, politiquement, juridiquement » le sésame en question.

 

​Alors que la vaccination est loin d’être accessible à l’ensemble de la population, le Président s’est voulu rassurant : « Si on arrive à rouvrir certains lieux, nous ne saurions conditionner leur accès à une vaccination, alors même que nous n’aurions même pas ouvert la vaccination aux plus jeunes. »

Philippe Pascot redoute l’avènement d’une société « cauchemardesque » :

« Imaginez que vous alliez en famille au restaurant et que votre femme ait oublié son passeport. Vous faites demi-tour ? En revanche, pour vous entasser dans le métro, il n’y a pas de problème. »

« C’est une mesure qui ne peut pas exister. Si cela devait être le cas, on serait dans une logique fasciste », poursuit-il. Et d’ajouter :

« On aura des citoyens moutons, bien-pensants, bien vaccinés. Et ceux qui auront le malheur de ne pas être vaccinés ou d’être malades vont être exclus de tout. »

Les vingt-sept de l’Union européenne tentent tant bien que mal d’accorder leurs violons. Ils ont demandé à la Commission d’établir des normes communes pour une reconnaissance mutuelle des certificats vaccinaux. Problème : chaque pays a sa vision des choses.

Des États comme Chypre ou la Grèce ont hâte de retrouver leur manne touristique. Athènes et Nicosie lorgnent vers le passeport vaccinal. Berlin et Paris préfèrent, pour le moment, temporiser. Selon Angela Merkel, la chancelière allemande, l’Europe a besoin de trois mois pour s’organiser.

« On nous prépare une société à plusieurs étages »

Au niveau local, la région espagnole de la Galice a mis en place le 24 février « une amende pour sanctionner les personnes qui refuseraient de se faire vacciner contre le Covid-19 », rapporte LCI. « Selon la presse espagnole, la sanction pourrait aller de 1.000 à 60.000 euros », ajoute le média.

Bientôt en France ? Philippe Pascot le craint :

« Il est évident que cela peut arriver chez nous. On parle d’un pays qui est dans l’Union européenne. Il est fort possible que les autres s’alignent. »

De son côté, Emmanuel Macron se veut pédagogue : « Nous devons éviter que chaque pays développe son propre système. » Et pour cela « travailler à une certification médicale commune », précise le Président.

« On nous prépare une société à plusieurs étages. Il y aura ceux qui seront tout blancs et ceux qui ne le seront pas », prévient Philippe Pascot.

Il entrevoit un risque de trafic de faux certificats et des fraudes en tout genre : « C’est une mesure débile, ça ne tient pas la route », juge-t-il.

L’auteur de Mensonges d’État (éd. Max Milo) dénonce plus globalement le manque de cohérence dans la stratégie gouvernementale contre le Covid-19. « Ce n’est que de la promotion dans l’annonce sanitaire. Tous les quelques jours, nous avons une nouvelle annonce, c’est la solution miracle », tance l’écrivain.

 

Philippe Pascot rappelle les volte-face effectuées par les autorités concernant le port du masque. « J’insiste, l’usage du masque en population générale n’est pas recommandé et n’est pas utile. Si vous n’êtes pas malade ou qu’un médecin ne vous le recommande pas, il ne faut pas en porter », clamait Olivier Véran, ministre de la Santé, en prélude au premier confinement. Depuis, le gouvernement a opté pour des choix… différents.

« Les autorités agissent en fonction de la politique et pas du bien-être des gens », se désole Philippe Pascot.

Selon lui, « c’est dans l’air du temps, tel qu’il apparaît dans les sondages, de dire qu’il faut un passeport vaccinal ». « Et Emmanuel Macron s’engouffre là-dedans », assure-t-il.

Philippe Pascot n’est pas tendre avec l’ancien de chez Rothschild : « Macron est un menteur. » Notre interlocuteur voit un énième obstacle à la mise en œuvre du « pass sanitaire » : « Qui va contrôler ? »

En outre, le soutien des Gilets jaunes craint qu’une telle mesure ajoute une couche de zizanie sur la déprime ambiante :

« C’est un système parfait pour que les gens s’engueulent. »

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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