Une note de la Miviludes dresse un état des lieux des nouvelles tendances de dérives sectaires, dont certaines prospèrent à la faveur de la crise sanitaire.
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« Les sectes aujourd’hui, ça n’est plus ou plus seulement l’Eglise de scientologie ou le Temple solaire, mais beaucoup de petits groupes. On en dénombre 500 en France », explique la ministre. Dans les rangs de ces 500 « petits groupes » se trouvent 140 000 personnes, dont 90 000 enfants et adolescents, précise-t-elle. Toutes les classes sociales sont concernées, mais les femmes, « plus souvent en situation de précarité ou victimes de prédations sexuelles, sont particulièrement touchées ».
Environ 40 % des signalements concernent des questions de santé ou de bien-être. Les signalements dans ce domaine « ne cessent d’augmenter » et « touchent l’ensemble du territoire ». Parmi les nouvelles tendances, les stages de jeûnes extrêmes, ou le crudivorisme, une pratique qui consiste à consommer les aliments crus.
Répondant à une demande grandissante de quête existentielle, certaines personnalités n’hésitent pas à proposer des soins individualisés, souvent à des « prix exorbitants (jusqu’à 100 000 euros pour un coaching individualisé) », relève la Miviludes dans sa note. Parmi ces personnalités, la note cite, entre autres, le Belge Jean-Jacques Crèvecœur, installé au Québec, qui utilise « la pandémie (…) pour dénoncer un complot de la 5G qui serait à l’origine de l’apparition du virus ».
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Parmi eux, venu des États-Unis et apparu il y a deux ans en France, le mouvement complotiste pro-Trump QAnon a fait l’objet de dix signalements depuis 2020, qui « constatent l’emprise et l’endoctrinement de proches ». Pour la Miviludes, « l’augmentation des membres et diffuseurs de ces fausses informations inquiète au regard de la prochaine élection présidentielle ».
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