En religion, c’est l’inverse, la victoire des justes est déjà acquise, c’est à dire qu’effectivement il peut y avoir ce système politique d’écrasement de la vérité qui nous parait infaillible et qui nous étale toute sa superbe, son arrogance, et c’est d’ailleurs son jeu de nous faire croire qu’il est infaillible, oui mais voila dans la réalité finale et bien tous ces gars là ont déjà perdu.
Une jeune femme enceinte ne dit d’ailleurs rien d’autre, elle anticipe tout du changement qui va s’opérer et elle le fait dès l’aube, dès les prémices : « Déployant la force de son bras, il disperse les superbes. Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles. Il comble de biens les affamés, renvoie les riches les mains vides. »
Il faut accoucher bien plus que d’une étoile qui danse pour arriver à verbaliser cela !
Rappelons la mort de ce bon vieux Hérode au sommet de sa gloire :
« Hérode apparait à la tribune royale du théâtre de Césarée. Il prononce alors un discours. Les brigades d’applaudissement le saluent au titre de Dieu. « C’est la voix de Dieu et non d’un homme » (Actes 12,22). Mais voilà, ironie du sort, Hérode meurt à cet instant sur la tribune royale aux yeux de tous. Mort misérable. Mort répugnante. Ravagé par des douleurs intestinales continuelles selon Flavius, dévoré par les vers selon Luc (Actes 12,23). Hérode, étincelant et en position de force, s’éteint et se décompose littéralement sous nos yeux. »
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