Un jour on mise sur le confinement, le jour d’après sur le couvre-feu et le suivant sur un confinement localisé que le week-end comme si le virus devenait soudainement plus actif en fin de semaine… Sans compter que maintenant sur le terrain sont entrés en jeu les variants : l’anglais, le sud-africain, le brésilien, qui dit mieux ?
Bref, la gestion de la crise sanitaire s’apparente plus aux paris foot que l’on fait en fonction des cotes plutôt qu’à de véritables études scientifiques.
La vérité, c’est que personne ne sait vraiment ce qui fait que le virus circule ou pas.
Même aux États-Unis où les contaminations ont diminué de 44% et les hospitalisations de 30%, le célèbre Docteur Anthony Fauci ne saurait comment l’expliquer vu que pour le moment la vaccination ne joue pas encore son rôle (5,7% des Américains ont reçu les deux injections et 13% la première).
La confusion et la peur
Générer de la confusion par des ordres et des contre-ordres semble être le jeu dans lequel de nombreux gouvernements se sont engouffré.
Au tout début de l’épidémie l’année dernière, les chiffres qui ont été retenus pour décider le confinement strict de la population étaient le nombre de décès et le nombre d’hospitalisation en réanimation. Toutes les mesures restrictives étaient basées sur les lits disponibles en réanimation à l’hôpital public.
Une fois le premier confinement terminé, les autorités ont bizarrement introduit la notion de « contaminé » ou « testé positif ». De là, le glissement sémantique opéré par les médias a été facile : cas positif signifie malade.
Pourtant être positif au test PCR, qui est extrêmement sensible, ne veut pas dire que l’on est malade de la Covid-19. Cela veut simplement dire qu’on a une trace de coronavirus qui peut être tout à fait autre chose.
Ainsi les gouvernements agitent le chiffon rouge de la contamination avec des chiffres que personne ne prend le temps d’analyser comme le fameux taux d’incidence : tant de contaminés sur 100 000 habitants. Nice qui s’apprête à vivre un confinement le week-end en plus du couvre-feu a par exemple un taux de 568 pour 100 000 habitants, extrêmement inquiétant d’après les autorités. Savez-vous en pourcentage ce que cela fait ? 0,57%. Cela veut dire qu’on bloque toutes les activités d’une région, vu que le décret s’applique aux Alpes-Maritimes, pour 0,57% de gens contaminés qui ne sont même pas malades.
Combien parmi ces 0,57% sont « asyptomatiques » (un autre mot qu’on a inventé) ou ne développeront pas une forme grave de la maladie ? Personne sur les plateaux télé nous le dit. Par contre on ne se gêne pas pour faire des prédictions apocalyptiques qui ne se sont jamais vérifiées. Rappelez-vous les 9 000 personnes en réanimation que le Président Macron nous annonçait « quoi que l’on fasse » pour justifier le deuxième confinement. Nous n’avons jamais dépassé les 4500 environ…
Enfin l’un des plus grands épidémiologistes le Pr John Ioannidis, l’un des plus cités dans la littérature médicale, a publié une étude démontrant que les mesures restrictives n’ont aucun impact sur la circulation du virus. Mais il semble, malheureusement, que le proverbe « nul n’est prophète en son pays » s’applique à une grande partie du monde médical et politique qui fait la sourde oreille quand il s’agit de traiter cette épidémie avec bon sens.
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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