Tous les historiens nous disent que, lors de l’invasion de la Gaule par Attila, Paris fut défendu par sainte Geneviève.
On nous dit aussi que le siège de Paris dura dix ans, comme celui de Troyes, et que Geneviève alla chercher des vivres à Troyes ; et on raconte une entrevue qu’elle eut avec ce chef guerrier qui détruisait tout entre la Seine et la Loire.
Cette femme avait donc une grande puissance morale et sociale et une grande autorité sur le peuple, qui la suivait, puisque sa parole suffit à éloigner l’envahisseur.
Ce n’est donc pas Clodion qui régnait, c’était elle, car nous ne voyons pas Clodion intervenir en cette affaire.
Les libres-penseurs modernes ont voulu supprimer le rôle de cette femme vis-à-vis d’Attila, sous prétexte que l’évêque Grégoire de Tours n’en parle pas. Quelle naïveté !
Jamais un évêque catholique ne mentionnera ce qui est à la gloire d’une femme ! Ils ont revendiqué Geneviève pour leur Église, mais en faisant d’elle une humble paysanne, soumise au prêtre et faisant des miracles pour la plus grande gloire du Catholicisme.
On dit que la légende de sainte Geneviève, en contradiction manifeste avec l’histoire, fut fabriquée au milieu du 7ème siècle, ce qui veut dire que c’est alors qu’on cacha son véritable rôle et inventa la légende catholique.
L’Église fait gloire de la victoire de Geneviève sur Attila à des évêques.
Mais, en 450, les évêques qui pouvaient exister en Gaule n’étaient pas catholiques, ils étaient encore johannites.
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