par Marie-France de Meuron.
Depuis un an, nous voilà abreuvés par l’expérience de la contagiosité d’un microorganisme viral qui nous a pris de surprise tant par sa rapidité que par son extensibilité. Tantôt comme lecteurs des médias, tantôt comme patients ou soignants, ou encore comme politiciens, experts ou scientifiques.
Cette propension à se répandre a suscité d’autres élans dans d’autres dimensions ou situations. Ainsi les mesures sanitaires furent aussi contagieuses, comme le confinement qui fut imposé dans plusieurs états sans l’avis du peuple, comme le virus qui se répand sans l’accord de la personne infectée ! De même, sans tenir compte de la portée réelle sur les êtres humains dans leurs complexités comme nous le décrit un professeur de physiologie : « Le confinement commence à peine à dévoiler la puissance destructrice de ses effets de long terme. Or de nouveaux constats remettent en question les effets supposés positifs de ces mesures ».
Voici une dimension du confinement peu mise en évidence dans les médias : « les conséquences médico-psychologiques en populations générales, soignantes, et de sujets souffrant antérieurement de troubles psychiques ».
À un tout autre niveau nous pouvons être saoulés par la contagiosité de l’usage du terme de complotisme. Dès que quelqu’un émet une idée hors opinion unique, elle subit des décharges plus ou moins violentes, acerbes ou narquoises et pire, se voit exclue de YouTube ou autres médias. Elle est réduite à être jugée et étiquetée selon sa prise de position et non selon la richesse de sa personne et ses connaissances professionnelles. Elle doit développer des potentiels encore enfouis et de nouvelles qualités pour se dresser face aux agresseurs. Ainsi en est-il de la Dresse Wonner qui doit se confronter au gouvernement mais aussi à ses confrères (peut-on encore les appeler des frères ?)
L’élan politique a développé la contagiosité de l’espoir par les vaccins. C’est sans tenir compte que les êtres humains ne sont pas de simples réceptacles passifs mais que leurs organismes peuvent réagir de multiples façons d’autant plus s’il s’agit de personnes âgées déjà fragilisées : Ainsi, en Espagne, la deuxième dose de vaccination de Pfizer interrompue après le décès de 46 pensionnaires de maisons de retraite. Dans maints autres pays, le vaccin a bien détruit des espoirs par les dégâts causés.
Mais l’espoir peut s’accrocher à des personnes comme la protéine spike du virus ! Ainsi, en Floride : elles se déguisent en grands-mères pour obtenir un vaccin contre le Covid : Deux Américaines ont tenté de tromper la vigilance du personnel soignant en prétendant être âgées de plus de 65 ans, raconte le New York Times.
Pour souligner la valeur du vaccin, les modes de signalisation voire de marquage des vaccinés se répandent aussi, de diverses façons comme le virus sait aussi se répandre selon différentes caractéristiques du milieu qu’il envahit. Ainsi, des ingénieurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ont inventé des nanoparticules injectables sous la peau qui émettent une lumière fluorescente invisible à l’œil nu mais visible par un smartphone, et qui pourraient un jour servir à confirmer que la personne a bien été vaccinée.
Dans un autre pays : Il a été créé un badge vert pour les vaccinés, badge rouge pour les non vaccinés.
Et ailleurs, il s’agit de passeport vaccinal et de ses non-dits : Le passeport vaccinal n’a d’autre but que d’inciter les citoyens à se faire vacciner. Il ne garantit en rien l’absence de contagiosité.
Nous avons assisté aussi à une formidable contagiosité de la fabrication des vaccins ! Ainsi, les usines se multiplient en Europe, à tel point que « Désormais, ce ne sont plus les vaccins qui importent, mais la capacité de les produire ».
De même que le virus peut se développer au détriment de l’énergie vitale des malades, ainsi certaines économies se vident de leurs puissances d’action alors que les banques, les labos pharmaceutiques et les sociétés de biotechnologie sont en train de s’enrichir sur notre dos.
Une contagion garde des limites : celle du télétravail : En effet, le télétravail ne sera jamais pour tout le monde ; le formidable développement du télétravail en temps de confinement ne doit pas faire illusion. La généralisation du labeur à la maison n’est pas pour demain, selon le think tank Institute of Economic Affairs.
Nous avons tous été aux premières loges de la contagiosité du mythe de la contagion qui nous a inculqué des modes de fonctionner alors que, comme le virus, la contamination a aussi ses particularités propres, comme tout phénomène vivant : Covid-19 : une étude accuse le confinement d’avoir aggravé la contagion.
Une question plus fondamentale se pose depuis l’époque de Pasteur : Le mythe de la contagion virale. Pourquoi les virus (incluant les « coronavirus ») ne sont pas la cause des maladies.
Nous pouvons aussi évoquer la contagiosité de la pensée unique quand on constate les nombreuses personnes qui ont agressé celles qui ne portaient pas de masques, jusqu’à dénoncer un médecin qui fut interdit de pratiquer alors qu’il se trouvait aux premières loges de l’épidémie et que la population avait grandement besoin de le consulter.
Le notion d’efficacité peut être contagieuse, soit pour inciter à la vaccination, soit pour la retenir : Vaccin AstraZeneca : à peine arrivé à Pontarlier, déjà boudé. Problème, avec une efficacité légèrement inférieure et des effets secondaires ressentis plus durement, le petit dernier des vaccins anti Covid-19 ne semble pas remporter l’adhésion espérée.
Il y a aussi la contagiosité mentale pour une vaccination mondiale, complètement hors sol et décidée dans des salles très confortables, coupées du vécu de la population selon ses régions. « Les pays du G7 affirment avoir renoué avec le multilatéralisme. Ils doivent tout mettre en œuvre pour assurer une répartition équitable des vaccins dans le monde ». On voit que ce n’est que la notion de répartition qui est équitable…
Même au Vatican où jusqu’à présent on s’attendait à ce que la Foi soit contagieuse, le Pape use de la contagiosité de la persuasion et se fait vacciner pour souligner son credo.
La peur de l’autre est devenue aussi très contagieuse, à nous priver de diverses relations humaines qui sont pourtant indispensables à notre santé.
Une contagiosité mise très forte en évidence avec la situation coronavirale est celle de la corruption systémique dans le milieu médical. « La corruption réduit les ressources disponibles pour le secteur de la santé, érode la qualité, l’équité et l’efficacité des services médicaux, diminue le volume et accroît les coûts des services fournis… »
Cette contagion de l’appât du gain peut conduire à une domination planétaire : Comment Bill Gates et ses amis milliardaires se sont assurés le soutien des médias.
Un tout autre type de contagion a été amplement utilisé : celui des chiffres : « covid 19, la peur par les chiffres*
La contagiosité peut aussi se manifester avec d’heureux facteurs, par exemple ceux de la décroissance : Le Covid-19 régresse partout.
Elle peut aussi être utilisée pour répandre une bonne intention en soi comme celle de Vitamine D : distribution gratuite pour tous, maintenant ! Toutefois, elle ne doit pas être déconnectée du tout – comme avec les masques ou le confinement – car elle concerne l’humain dans son entièreté. Si on veut le renforcer, il est nécessaire d’avoir une perception plus globale de son équilibre corporel, d’autant plus que, s’il a une carence, il risque d’en cacher d’autres. Effectivement, plutôt que d’organiser la prévention avec des tests et autres mesures coûteuses qui ne changent rien à l’état de santé, on pourrait aussi proposer une douzaine de bilans dont le choix et la régularité seront fonction de chaque situation spécifique. Alors qu’on dépense des sommes gigantesques pour des vaccins qui ne servent qu’à contrer des microorganismes spécifiques, il serait temps de révolutionner – de réinitialiser ! – le système en s’intéressant aux biomarqueurs de la santé. L’avantage de ces marqueurs est qu’ils concernent plusieurs paramètres dans le corps, plusieurs fonctions donc participent à la préservation de plusieurs organes. Pour illustration : le glutathion.
Nous lisons un appel au renversement de la notion basique de la contagiosité telle que les courants de la pensée unique nous l’ont assénée pendant un an. Ainsi un anthropologue l’exprime avec toute son expérience : Perseverare diabolicum : Le vent tourne. Les aberrations de la politique Covid cheminent dans les esprits.
En science aussi, le courant de l’opinion unique perd de sa verve et laisse la place à la science empirique et nuancée. Ainsi, l’horizon s’ouvre et on voit que les mesures « monoculturelles » sont étudiées avec les résultats pratiques à l’appui. Un exemple nous en est apporté avec l’étude de l’impact du couvre-feu.
À voir les effets néfastes des masques, on découvre que la contagiosité d’un virus s’est multipliée par d’autres contagiosités bien plus néfastes et dans des dimensions bien moins maîtrisables que l’infection virale visée.
Il est temps de prendre exemple sur la décision de l’autorité américaine de régulation de l’aviation (FAA) (qui) a ordonné dimanche des inspections supplémentaires sur certains avions commerciaux de type Boeing 777. Cette décision est intervenue au lendemain d’une panne de moteur sur un de ces engins dans le Colorado. Autrement dit, cette décision autoritaire enjoint de stopper les engins en action et d’examiner plus attentivement les facteurs de perturbation, non seulement de combler des failles mais aussi de créer de nouvelles possibilités afin de mieux gérer ce qui permet une circulation harmonieuse des humains dans le ciel et sur la terre!
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch/archive/
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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