Aujourd’hui, on voit des génocides partout. Même les féministes ultra en France, avec leur concept tout neuf de féminicide, parlent de génocide… d’un genre. D’ailleurs, les « colleuses », qui dénoncent le pouvoir patriarcal des hommes, dénoncent aussi étonnamment la violence du pouvoir central chinois…
S’il est vrai que le pouvoir central chinois surveille les Ouïghours comme le lait (ou le thé) sur le feu, c’est aussi parce que la province éloignée du Xinjiang intéresse à la fois la nébuleuse islamiste et le renseignement américain. Tout ce qui peut déstabiliser Pékin fait l’affaire de la CIA, et la province semi-autonome située tout à l’Ouest est le terreau idéal pour dénoncer la répression d’État.
On parle de camps de concentration, de travail forcé (comme s’il n’y en avait pas ailleurs), l’agent américano-sioniste Glucksmann crie son indignation, et maintenant on parle de génocide. Décidément, la propagande occidentale ne recule devant rien pour faire de la Chine le grand Satan qui lui manque et qui lui permet de rester le camp du Bien.
– La Rédaction d’E&R –
Le gouvernement de Justin Trudeau va devoir jouer un numéro d’équilibriste : suivre la ligne de son Parlement sur la question des Ouïgours ou mesurer ses propos afin de ne pas provoquer encore un peu plus l’ire de Pékin. Les députés canadiens ont en effet adopté lundi une motion non-contraignante assimilant le traitement réservé par la Chine à sa minorité ouïgoure à « un génocide ».
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Les Jeux olympiques de Pékin de 2022 dans la balance
Pour appuyer leur motion, les députés pointent notamment « l’endoctrinement politique et antireligieux », « le travail forcé » et « la destruction de sites culturels » que subit cette minorité musulmane dans le Xinjiang en Chine. Un amendement demandant que les Jeux olympiques d’hiver de Pékin de 2022 soient déplacés si le « génocide » se poursuit, a également été adopté.
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Crise diplomatique entre la Chine et le Canada
Vendredi, le Premier ministre Justin Trudeau a admis que « d’énormes violations des droits de l’homme ont été signalées dans le Xinjiang ».
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Les relations entre le Canada et la Chine traversent en outre une crise sans précédent depuis l’arrestation fin 2018 de l’ex-diplomate canadien Michael Kovrig et de son compatriote Michael Spavor, accusés d’espionnage, quelques jours après celle d’une cadre de Huawei, Meng Wanzhou, à l’aéroport de Vancouver. La directrice financière du géant chinois a été arrêtée à la demande de la justice américaine qui veut la juger pour fraude bancaire.
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