Sans blague. Le « touch » down de la sonde « perseverance » pour l’« exploration » de Mars et le prélèvement de « samples of rock », près du « endurance » crater, son « parachute » ouvert. L’« helicopter Ingenuity », le rover « Curiosity » et l’« engineer » du « Jet » Propulsion Laboratory… Ces mots entre guillemets ne sonnent pas étrangement familiers à vos oreilles francophones ? Normal ! Les douze sont des emprunts directs au français…
Ce qui signifie que, si un jour la langue française en venait à disparaître, elle survivrait à travers tous les mots que les anglophones se sont appropriés depuis la célèbre bataille de Hastings, dans le sud de l’Angleterre, en 1066.
Cette victoire (victory) permit à Guillaume le Conquérant de vaincre les troupes du roi Harold et d’inaugurer une lignée de rois français et catholiques. La lignée normande parvint à maintenir l’Angleterre française pendant plus de deux siècles, et des cargaisons complètes de mots commencèrent à envahir l’anglais. Ils s’élèvent aujourd’hui à rien de moins que 37 000 sur les 60 000 du Harrap’s.
Si bien que, désormais, chaque fois que des anglophones accomplissent un exploit spatial, militaire, économique ou sportif, ils l’expriment à moitié dans la langue de Molière.
Bref, en cette période où le français est menacé au Québec même, il est bon de penser que son avenir dans l’espace est… assuré !
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