Il est évident que l’écriture inclusive n’est pas (encore) une obligation, mais c’est comme ça que le progressisme mondialiste progresse, par petites touches, histoire de ne pas éveiller les consciences et la colère. Et si Sciences Po, l’école des magnifiques Descoings & Duhamel, est touchée, c’est qu’elle est en première ligne dans l’américanisation et la resetisation de la France.
« Sciences Po aussi “dément cette information”. “Il n’y a pas de règlementation en ce sens. Le règlement de la vie étudiante n’en fait pas mention”, assure l’institution. »
Le problème, c’est que la direction de Sciences Po n’a pas toujours dit la vérité ces derniers temps… Ceux qui contestent les propos de la députée LR Genevard et qui soutiennent que les étudiants ne sont pas obligés de rendre des copies en écriture LGBT mentent, mais ne mentent qu’à moitié. La tendance est là, et la méthode rappelle celle de l’Union européenne qui, après le pacte de Marrakech, conseillait fortement aux 27 de s’aligner sur ses propositions, mais sans que ça n’ait force de loi. On sait que les européistes fous veulent faire venir à terme 50 millions d’Africains en Europe. Dont beaucoup de Soudanais, crise démographique oblige.
L’écriture inclusive, c’est comme l’immigration massive : tout le monde la voit, la subit, mais les dirigeants mondialistes français affirment avec vigueur que ça n’existe pas. De quoi rendre le peuple fragilisé schizophrène. De notre côté, aucun risque de schizophrénie : on se bat du matin au soir contre les mensonges oligarchiques.
Dernière chose, toujours à Sciences Po, la chute n’est pas terminée pour son ex-patron (on ne parle pas du pauvre Mion) Olivier Duhamel : le barreau ouvre une enquête disciplinaire pour savoir si le politologue « était moralement en capacité de s’inscrire au barreau ».
– La Rédaction d’E&R –
Haro sur l’écriture inclusive. Une soixantaine de députés, de la majorité LREM et de l’opposition LR principalement, en réclament l’interdiction. La proposition de loi qu’ils soutiennent et qui a été transmise à l’Assemblée nationale mercredi 17 février, appelle à bannir l’écriture inclusive « dans les documents administratifs » et pour les « organismes et personnes chargés d’une mission de service public ».
En guise d’argument, la députée LR du Doubs et vice-présidente de l’Assemblée, Annie Genevard, a porté une grave accusation à l’encontre de l’une des grandes écoles françaises les plus réputées. « On sait qu’aujourd’hui à Sciences Po, une copie qui n’est pas rendue en langue inclusive est pénalisée, c’est insupportable », a affirmé l’élue, invitée des Grandes Gueules jeudi sur RMC. La parlementaire dit-elle seulement vrai ? Et de quelles preuves dispose-t-elle ?
Contactée par franceinfo, la députée explique avoir repris les propos de son collègue François Jolivet, auteur de la proposition de loi. Face à Pascal Praud, jeudi sur CNews, le député LREM de l’Indre avait asséné :
« Quand vous avez des élèves ou des étudiants qui vous disent qu’une copie qui n’est pas écrite en écriture inclusive n’est pas corrigée, ça, c’est scandaleux ». Et d’insister : « Quand vous avez des écoles très célèbres, qui forment les futurs dirigeants de l’État français, qui exigent l’écriture inclusive dans les copies, Sciences Po pour ne pas la citer, je ne comprends pas ».
Un « ressenti » et aucune « preuve formelle »
D’où François Jolivet tient-il ses informations ? Son entourage explique à franceinfo que le député s’est entretenu en visioconférence avec une quinzaine d’étudiants, scolarisés pour certains à Sciences Po, qui lui avaient envoyé leurs témoignages.
« On nous a parlé peut-être une ou deux fois de copies » et surtout de « mails » reconnaît l’entourage du parlementaire. Ces étudiants « avaient le sentiment que les mails et que la communication en écriture inclusive étaient plus source de résultats ».
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Étudiants, enseignants et école démentent
Écriture inclusive exigée ? Copie non corrigée en cas de non-respect de la consigne ? Qu’ils soient de gauche comme de droite, aucun des syndicats étudiants de Sciences Po contactés par franceinfo, n’a eu vent de telles pratiques. […]
« Il peut arriver que certains étudiants l’utilisent pour leurs rendus, quand ils sont engagés sur la question, expose Thomas Le Corre, de l’Unef. Avec certains enseignants explicitement engagés, sur des sujets particuliers, on peut être tenté de l’utiliser, mais ce n’est pas pour autant que les enseignants incitent ou sanctionnent. »
Les enseignants, eux aussi, assurent ne pas exiger de leurs élèves des copies en écriture inclusive et ne pas tenir compte de ce critère dans la notation.
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La députée Annie Genevard a surenchéri, en produisant sur Twitter un communiqué de presse de l’école datant de septembre 2017 et mentionnant « la mise en œuvre d’une charte pour une communication non-sexiste et d’un guide pour une écriture inclusive destiné au personnel administratif ».
Mon collègue @FJolivet36 a cité le cas d’étudiants dt la copie n’est pas corrigée si elle n’est pas rédigée en écriture inclusive. Non seulement je le crois, mais la communication de Sciences Po dès 2017 prouve qu’il est temps de mettre un terme à cette dérive #ecritureinclusive pic.twitter.com/rNvrigQm6b
— Annie Genevard (@AnnieGenevard) February 19, 2021
« C’est un guide, pas un règlement, rétorque Sciences Po. Ce guide est destiné au personnel, pas aux étudiants. Ce sont des recommandations qui concernent la communication institutionnelle, si jamais un salarié décidait d’utiliser l’écriture inclusive. »
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François Jolivet dans l’Heure des pros du 18 février 2021
Pascal Praud : « C’est de la soumission. L’Académie française a pris une position claire et c’est toujours pareil, les hommes politiques vous êtes des pleutres parfois. Vous avez peur. Alors on met ça sous le tapis. Pas vous puisque vous montez au créneau et tant mieux. C’est une honte l’écriture inclusive, c’est un scandale ! »
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation