Les gardes frontières chinois stationnés en très haute altitude au Tibet et dans les Himalayas reçoivent leurs repas par drones, utilisent des exosquelettes électromécaniques permettant à un humain de 70 kgs de soulever 150 kgs de charge, des lits générant de l’oxygène et des fusils échangeant des données sur des cibles potentielles par la dernière technologie Bluetooth.
Un modèle d’exosquelette largement utilisé par les soldats chinois permet le transport de caisses de 50 kgs de munitions avec facilité dans les conditions environnementales extrêmes que sont celles que l’on rencontre en haute altitude dans la chaîne des Himalayas.
Cela fait des décennies que les exosquelettes sont évoqués dans l’industrie et dans le domaine militaire mais c’est la République populaire de Chine qui a déployé sur le terrain les premiers exosquelettes opérationnels à grande échelle et dont le potentiel demeure assez important non seulement pour les militaires mais surtout pour les personnes souffrant d’un handicap moteur.
Une étude de l’Académie militaire chinoise datant de 2014 a passé en revue les leçons de l’histoire militaire et a conclu que le fantassin est devenu depuis 1914 le maillon le plus faible et le plus vulnérable sur le champ de bataille. Cette vulnérabilité ne cessant de s’accroître en raison du mode de vie urbain nocif et d’une alimentation déséquilibrée, il était devenu indispensable de pallier à la faiblesse humaine des moyens électro-mécaniques intégrés au corps humain.
La tension frontalière entre la Chine et l’Inde a baissé d’un cran et les deux pays ont retiré leur troupes de la zone contestée en haute altitude où des bagarres générales sans armes létales ont causé la mort de dizaines de soldats des deux côtés. Le déploiement logistique futuriste chinois a profondément impressionné les observateurs indiens et a contribué au renforcement des appels au calme lancés par des scientifiques indiens au gouvernement Modi.
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