par Strategika 51.
L’organisation des Nations unies prouve une fois de plus qu’elle n’est qu’un outil de propagande. Depuis l’avènement de l’administration Biden, elle tente de faire revivre la mythologie des années 90 mais la magie ne fonctionne plus.
Selon les Nations unies, l’organisation terroriste fantôme Al-Qaïda, laquelle n’a plus donné signe de vie depuis l’échec retentissant de la guerre hybride en Syrie et l’intervention de la Russie dans ce pays en 2015, pourrait exploiter « la pandémie » pour renforcer ses activités. C’est ce que l’on appelle un essai pathétique. En dessous de la moyenne. Peut faire mieux.
Un autre rapport des Nations unies alerte le monde de la reprise en 2020 de la coopération dans le domaine balistique entre la République islamique d’Iran et la Corée du Nord. Toujours dans le sillage des politiques des ex-néocons mi-troskystes, mi-capitalistes ayant la cervelle intoxiquée par l’idéologie néolibérale et militariste, Biden met en place une Task force au Pentagone chargée de … la Chine !
Le feu ne prend toujours pas. Par contre, il n’existe aucun coup fourré où les Britanniques ne sont pas impliqués. La liste de leurs opérations clandestines depuis décembre 2019 est plus longue que toutes les guerres jamais entreprises par les États-Unis. La France quant à elle, est entraînée un peu contre son gré du côté du détroit de Taïwan. Les capitales européennes ont applaudi des deux mains et des deux pieds la nouvelle administration US. Ils serviront bien de chair à canon au cas où.
Ces gesticulations surannées ne servent à rien. On a tous raté quelque chose de très important qui est survenu vers la fin du mois de janvier 2021. Ce quelque chose est en train de mettre un terme à la supériorité aérienne de l’Empire au Levant et au Moyen-Orient sans trop de bruit. Est-ce la raison pour laquelle le Guide la Révolution iranienne, Khamanei, a publiquement annoncé dans le courant de cette semaine la fin officielle de l’ère américaine et le début de l’ère post-USA ? On jugera sur le terrain. En attendant, des drones, des hélicoptères et des avions tombent un peu plus fréquemment que d’habitude au-dessus de certains points chauds.
En l’absence d’une guerre, les élites de l’État profond transnational ont exploité la crise COVID-19, laquelle est devenue également à la fois une source de profits et un prétexte à un contrôle renforcé du bétail humain. Une guerre même symbolique s’impose et ne saurait d’ailleurs tarder. Cependant l’échiquier géostratégique est de plus en plus verrouillé sauf si les spin doctors se mettent à déterrer d’anciens griefs contre une île perdue. En 1983, Washington n’hésita pas à s’attaquer, sous le nom de code de Urgent Fury à la malheureuse île de la Grenade. Indubitablement il y a une pénurie d’États à attaquer et les méchants de la liste semblent capables de repousser une agression ou du moins infliger un coût supérieur au gain escompté. C’est le cas de l’Iran et du Mynamar. Une guerre contre le premier s’apparente à un suicide. Le second est fort problématique de par sa position stratégique dans le sud-est asiatique, sous le nez de la Chine. Cette même Chine qui a soutenu la Corée du Nord lors de la guerre de Corée en 1950-1952 avant de soutenir le Vietnam du Nord dans les années 60 quand elle souffrait de famines. Or, cette même Chine est actuellement une super puissance nucléaire et spatiale ne cachant plus ses ambitions.
L’Empire veut ériger l’Inde en rival de la Chine et il fait tout son possible pour atteindre cet objectif. Dernièrement les géants du Net, bras armés de l’État profond ont censuré la révolte des paysans indiens qui se sont élevés contre la politique de Modi dans ce qui s’apparente à un coup de main à ce dernier. Ils ont suscité l’effet inverse. Modi est actuellement perçu comme la marionnette de Zuckerberg, le patron désigné de Facebook, lui-même une marionnette de l’État profond. Du coup la sauce au curry ne prend pas non plus.
Que vont-ils nous sortir encore ? Une variante du COVID d’Al-Qaïda ? Trop nul. Des attentats sous faux drapeaux ? Mis à part des endoctrinés des médias, personne n’y croit. Il paraît que les terroristes observent scrupuleusement les restrictions sanitaires mises en place par les gouvernements fantoches européens. Une révolution de couleur contre la Russie ? Un échec assuré. Un embrasement de l’Ukraine où le clan Biden dispose de quelques affaires ? Le bortsch est un plat commun qui se mange chaud et Poutine ne laissera pas ses alliés privés de betteraves. Autant dire que c’est pas gagné. La Turquie ? Surtout pas ! Car le Sultan a définitivement tourné vers l’Est et il dispose des moyens de sa politique régionale.
Le monde a changé. Seule l’organisation des Nations unies et son piètre (« mauvais » selon ses collaborateurs…) secrétaire général font mine de ne pas s’en apercevoir.
Les semaines qui viennent seront à coup sûr pleines de surprises.
source : https://strategika51.org
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