par Marie-France de Meuron.
Une lectrice m’a suggéré le thème du Great Reset et je me suis prise au jeu ! Issue d’un tout autre milieu professionnel que celui du Forum de Davos et de son fondateur, j’ai entamé mon approche en partant de la publication de l’ouvrage de Klaus Schwab : « Covid-19, la Grande Réinitialisation », et d’auteurs qui en apportent leurs réflexions : « Le grand prétexte qui doit nous conduire vers la dystopie », « Le Great Reset, une menace pour nos libertés » et une émission au Défi de la vérité : « Great Reset, un complot ? »
Le vocable Réinitialisation interpelle par la sonorisation de la voyelle i répétée. Or le i est un symbole de l’axe vertical, porteur de la force de se dresser et, de plus, du pouvoir de créer un lien entre la terre et le ciel.
En outre, l’étymologie nous révèle la notion de donner une valeur initiale ou de remettre à zéro. Il évoque aussi l’acte d’instituer, de mettre en place pour la première fois.
Alors, qu’avons-nous à initialiser dans l’existence actuelle, au niveau de nos régions, de notre pays, de nos cultures, de nos politiques et de nos économies selon l’instigation très puissante impulsée par le Forum économique de Davos ?
D’autre part, n’y aurait-il pas aussi une incitation en miroir pour nous inviter à initialiser de nouveaux élans au niveau de notre soi, afin de développer des potentiels encore endormis ?
Avant de tourner le regard vers le futur, même s’il s’avère très proche, il vaut la peine de prendre conscience de la situation actuelle qui est la résultante de quelques décennies. Comme le résume très bien « Le Grand reset en 5 minutes » : « Il est indéniable que notre modèle de société ultra consumériste est à revoir, mais il est aussi nécessaire de se demander si nous souhaitons vivre dans un monde comme celui que veut nous imposer le Forum économique mondial… »
Si nos existences ont été tellement modifiées par l’évolution de l’économie, il est dans l’ordre des choses que le Forum économique se soit densifié au point de réunir des personnes très engagées dans la politique et la gestion financière. D’après leur programme, ses membres semblent vouloir poursuivre leurs lancées en affirmant toujours plus un esprit de gouvernance mondiale. Avec la situation coronavirale, le système économique des peuples subit des modifications intenses, particulièrement pour les petites et moyennes entreprises alors que les multinationales s’étalent. J’en veux pour preuve les sommes faramineuses dépensées en vue des tests PCR, des vaccins qui stimulent aussi les fabricants de seringues et de flacons, et du développement des identifications numériques stimulées par la création du passeport vaccinal.
Jusqu’où peut se développer une pareille organisation alors qu’en parallèle la bulle de la dette publique enfle ? Cette oligarchie, ne perd-elle pas la notion de son humanité ? Cela m’évoque une fable de La Fontaine.
Sur le plan individuel, quel modèle nous donne Klaus Schwab, cet homme de 82 ans, muni de titres universitaires de grande valeur, qui fonda en 1971 le Symposium européen du management qui deviendra en 1987 le Forum économique mondial ? Quand je considère sa photo, je suis frappée par son crâne en pointe, comme aspiré vers le haut, comme si son cerveau devait encore se développer ! Et on l’imagine mal porter une kippa, calotte qui semble contenir les forces issues du sommet de la tête ! Sans doute, la phrénologie nous en dirait plus !
Je retiens son désir de développer encore et toujours ce qu’il a étudié depuis sa jeunesse, certes en le perfectionnant. Mais que fait-il de son développement ontologique ? L’être humain a un programme de croissance qui n’est pas que cérébral. Il obéit à des étapes existentielles qui apportent de nouvelles impulsions, développant des potentiels encore latents. Chez l’enfant, c’est bien visible avec les étapes de croissance dites septaines. Ce rythme de 7 ans est perceptible à l’âge adulte si on prend conscience des opportunités qu’il recèle. Il est intéressant de constater que Klaus Schwab (82 ans) comme Joe Biden (78 ans) s’activent sans tenir compte que si l’âge de la retraite existe, ce n’est pas seulement pour se retirer de son activité professionnelle mais surtout pour laisser la place à un développement plus subtile de son être profond, autrement dit à sa propre « réinitialisation » !
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch/archive/
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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