Dans un rebondissement digne du Nord Stream II ou d’une révolution sud-américaine, votre serviteur part finalement, aujourd’hui même, retrouver ses chères Andes. Un peu plus septentrionales que prévu (Atacama), un peu moins élevées aussi (ascensions à 6 000 m).
La région du plus haut volcan de la planète vient en effet de tomber sous les fourches caudines de la quarantaine et est désormais totalement inaccessible, ce qui a bouleversé les plans. Mais il reste de belles bestioles à gravir, qui font bien leurs six kilomètres voire un peu plus.
On se tâte par contre à grimper le magnifique Licancabur de la photo, trônant fièrement à la frontière boliviano-chilienne mais dont une partie, réduite certes, de la marche d’approche a été minée, vestige de l’époque où les deux pays étaient en bisbilles. La voie normale (et sûre) passe par le versant bolivien mais Observatus Montagnicus n’aime pas les voies normales…
La région recèle de toute façon bien d’autres merveilles tout aussi altières.
Quant à la jambe, c’est un mystère enrobé d’énigme, comme dirait l’ami Winston. La douleur a totalement disparu, je marche disons normalement et il semble que les docteurs se soient plantés. Alea jacta est, on verra bien si elle tient !
Chers amis, portez-vous bien. Vous pouvez profiter de cette vacance pour farfouiller dans les archives toujours intéressantes du blog ou – pourquoi pas ? – lire le livre. Je vous promets quelques belles photos au retour avant que la géopolitique ne reprenne ses droits…
Bien à vous tous et merci encore du fond du cœur pour votre sollicitude et votre confiance.
Source: Lire l'article complet de Chroniques du Grand Jeu