Depuis dix ans, vingt ans, par petites touches de plus en plus visibles, de plus en plus fréquentes jusqu’à devenir omniprésentes, le sionisme a envahi la télévision au point de la rendre malade. Inconscients du poison auquel ils sont quotidiennement exposés, beaucoup sont contaminés à leur insu par cette obsession : la défense d’Israël et de la communauté, juive ou non, qui soutient sa politique de colonisation et d’apartheid. Détourner toute marque d’antisionisme en antisémitisme, avec la facilité qu’apporte le rappel constant de la Shoah, est la voie sournoise et récurrente de la propagation de ce fléau. Trier les bons et les mauvais humoristes, désigner l’intellectuel fréquentable et celui qui ne l’est pas, sélectionner ceux qui auront droit ou non à la liberté d’expression : voilà quelques-uns des symptômes qui frappent ceux qui sont touchés par cette étrange maladie. Pour combattre le mal il faut le reconnaître, que son éruption actionne une crécelle invisible, afin que ceux dont les yeux sont fixés sur la petite lucarne puissent échapper à ses effluves toxiques.
La Télévision malade du sionisme, morceaux choisis et commentés avec lucidité et drôlerie des pires manifestations de cette peste, est cet antidote, ce vaccin qui vous permettra d’éviter l’épidémie chaque fois que ce bacille jaillira de votre écran.
Dimitri Korias est le nom collectif de journalistes spécialistes des médias audiovisuels au sein de la rédaction d’Égalité & Réconciliation.
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