Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo (côtés flous rajoutés) : Wikimedia Commons
Quelle est la situation du sacrement du pardon au Québec ? Il faut rappeler que la situation particulière dans laquelle nous sommes ne peut être évoquée pour établir des règles permanentes. On ne réglemente pas les sacrements selon les rares périodes d’épidémie.
Dans les grandes villes, il est relativement facile de se confesser au Québec. Que ce soit à Montréal, à Québec, à Trois-Rivières par exemple, on retrouve des sanctuaires, des basiliques et cathédrales qui offrent la confession quotidiennement. Et il est à remarquer que l’on y répond bien à la demande, même en période de plus grande affluence que sont les périodes du carême et de l’Avent. Dans chacune des villes hôtes d’un évêché, on retrouve normalement cette possibilité de se confesser quotidiennement.
Dans chaque diocèse donc, si par malheur, on ne pourrait trouver un prêtre dans les paroisses avoisinantes pour se confesser, le pèlerinage une fois par mois, à 2 heures de route, vers le sanctuaire ou la basilique est toujours une option qui peut se planifier. C’est d’ailleurs la pratique courante des fidèles d’aller vers ses sanctuaires, que ce soit l’oratoire St-Joseph à Montréal et le Sanctuaire Marie-Reine-des-Cœurs, ou le Sanctuaire de la Réparation, le sanctuaire Notre-Dame-du-Cap près de Trois-Rivières, ou le Sanctuaire de Sainte-Anne-de-Beaupré près de Québec.
À remarquer, comme cela est normal, les fidèles préfèrent aller dans ses sanctuaires plutôt que de devoir prendre rendez-vous, ce qui est toujours pour eux, une démarche à la fois moins discrète, on a le droit d’être gêné d’aller se confesser, et surtout, une procédure qui implique que l’on va déranger le prêtre dans son horaire, lui prendre du temps qu’il n’avait pas prévu pour une confession…
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