illustration Wikipédia Commons
Assa Traoré a profité d’une interview pour affirmer que «les hommes noirs et arabes n’étaient pas en sécurité» en France.
La lycéenne Mila lui a alors répondu sur les réseaux sociaux. «Les jeunes filles blanches non plus», rajoutant, entre parenthèse, «(je sais de quoi je parle)».
En effet, depuis un an et des propos sur l’islam, la jeune Mila est la cible de très nombreuses menaces de mort sur les réseaux sociaux (plus 50.000 depuis le 18 janvier recensées par je journal Le Point).
Elle a ainsi répondu à la sœur d’Adama Traoré, mort lors d’une interpellation en 2016, qui a donné un entretien à Jeune Afrique dans lequel elle accuse la police d’être «extrêmement raciste». Les forces de l’ordre ciblent, selon elle, principalement les personnes «issues de l’immigration ou des communautés»
Depuis «l’affaire Mila» survenue en janvier 2020, chacune de ses prises de paroles est synonyme de nouvelle polémique. Un homme a été condamné l’automne dernier à trois ans de prison (dont dix-huit mois avec sursis) pour menaces de mort à son encontre. Cet été, un Algérien vivant en France l’avait reconnue alors qu’elle était en séjour linguistique à Malte et l’avait menacée de viol et de mort. Il avait reçu une peine de prison avec sursis.
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