Depuis le 1er janvier 2021, un règlement de l’ONU autorise les constructeurs à commercialiser des véhicules dotés des premières fonctionnalités de conduite autonome de niveau 3, c’est-à- dire, une autonomie qui n’est pas exclusive à l’aide à la conduite. Pour préparer la transition vers la voiture autonome, deux projets français font cause commune pour mettre les données météorologiques au service de la route. Cela permettra à une voiture d’estimer la pertinence d’enclencher une conduite autonome en se basant sur la météo .
Prendre en compte l’état du conducteur et la météo pour adapter l’autonomie de la voiture
Héléne Fiotti, en charge du projet au sein de la société AViSTO, explique que l’objectif était de développer « un système qui permette au véhicule autonome d’adapter son degré d’autonomie en prenant en compte à la fois l’humain et les conditions extérieures comme le trafic et les données météorologiques ».
Grâce à d’autres données comme l’état du conducteur, la voiture pourrait croiser les données météo avec l’état de stress, la fatigue ou l’âge du conducteur pour activer seule son autonomie, changer seul d’itinéraire ou demander au conducteur de reprendre le contrôle. L’Université Côte d’Azur sera chargée de concevoir un environnement pour tester et valider le système avec un véhicule expérimental.
Besoin de données météo plus précises
Le système inclura une application combinant prévisions météo et données en temps réel collectées par des capteurs sur les panneaux de signalisation. Des stations météo viseront à combler le vide de données sur des sites sensibles, par exemple des zones où le brouillard pourrait se former à certains moments. HF- Global, responsable de cette initiative, compte généraliser ces données météo à l’ensemble de conducteurs, et pas seulement à ceux qui bénéficient de la conduite assistée ou de voitures autonomes.
source : https://www.francesoir.fr/
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