Un équipage de police secours nuit a été appelé sur un différend familial dans la ville de Nice. Arrivés au domicile, les trois policiers sont reçus par un couple qui les informe que le calme est revenu.
Mais les fonctionnaires sont intrigués par la présence de jouets au sol et demandent s’il y a des enfants dans le logement. Le couple, « pas très sereins » leur signale qu’il y a un petit garçon présent au domicile mais qu’il est aux toilettes.
Les trois policiers insistent pour voir l’enfant mais la mère refuse prétextant qu’il est nu. A la demande des fonctionnaires, elle part chercher des vêtements et entre aux toilettes pour habiller l’enfant.
Un des policiers décide finalement d’ouvrir la porte car la situation dure depuis trop longtemps à son goût. La mère porte l’enfant dans ses bras et sa tête est dissimulée contre elle. Elle indique alors qu’il s’est endormi.
« Mal à l’aise le policier avec beaucoup de douceur et de délicatesse« , demande à l’enfant de se retourner. Les policiers sont saisis par ce qu’ils voient.
L’enfant présentait des traces de coups sur la joue. Son oreille avait doublé de volume. Le motif : « ne pas avoir voulu aller se coucher. »
Le beau-père, sous l’emprise de l’alcool et en situation irrégulière a immédiatement été interpellé et placé en garde à vue. Le petit garçon a été hospitalisé.
Le beau-père violent a été jugé devant le tribunal et condamné à 1 an de prison ferme complété d’une interdiction du territoire français pendant 5 ans.
Le syndicat alliance a tenu à mettre à l’honneur les trois policiers intervenants. « Grâce à leur sens policier, ils ont sauvé des griffes de ce prédateur, un petit garçon de 4 ans voué à un drame certain. Être policier, père de famille, traiter ce genre de mission, rentrer du travail, serrer ses enfants contre soi et se dire qu’aujourd’hui plus que jamais on sait pourquoi on fait ce métier« .
Source : Actu Pénitentiaire
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