Je fait le distinguo entre jab et punch, le terme adéquate serait son direct du droit, bien qu’il est un jab qui a déjà plus de punch sans en avoir l’air que la majorité des directs de son adversaire. On sent dans ce combat qu’il à pas encore confiance en la puissance de son jab afin de garder la distance nécessaire tout en décourageant son opposant dans le noble art pujulistique, d’avancer comme un bourrin pour casser la distance . Technique qu’il va affiner de plus en plus au fil de ses combats en dansant autour de son jab tel un papillon qui rend fou pour piquer tel une abeille capable de defoncer n’importe quelles maxillaires encore un peu trop confiants devant ses déplacements pour le moins stratosphériques et totalement imprévisibles pour le type de boxe pratiquée à son époque. Ces combats etaient clairement plus intéressants que l’anglaise d’aujourd’hui car les styles et l’engagement étaient beaucoup plus marqués, beaucoup moins calculés, entre les coqs de combats spectacles de l’époque, sur lesquels étaient déjà reporté toutes les fantasmes et les frustrations de la plèbe de l’après guerre mondiale, pour continuer vers les guerre raciales sur les ring afin que les plus malins se gavent toujours sur les antagonismes et les risques mortels pour les plus honnêtes et courageux qu’eux. C’est pour ça que beaucoup de boxeurs finissent finalement au rebus de l’humanité , une fois usés jusqu’à la corde. Un peu à l’image des soldats de la guerre spectacle, guerre qui n’est pas qu’une histoire de gros sous sur youtube, mais aussi une histoire de belles fraternités, et de laides trahisons.
Voilà pourquoi j’aime prononcer le nom de Mohammed Ali. Deux noms de deux frères qui ne sont partie à la guerre sur autres qu’eux même uniquement car ils y ont été obligé pour la survie de leur peuple , et non pour leurs propres intérêts pécuniers ou matériels ou égocentriques ou quoi ou qu’est ce ?
Ça je l’ai apprit uniquement en jouant aux billes, car les billes c’est un sport juvénile très profond n’en déplaise aux footeux qui ne jurent que par les paris sur les onze contre onze la balle au centre . On dirait que ça veut rien dire mais c’est toujours gentil au fond, un peu comme finir parkinsonien ou complotiste.
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