« Ils ont un droit de mort, ils ont un droit de vie sur nos vies »
On a pêché une phrase au hasard dans ce torrent de haines recuites contre la France et les Français diffusées nonchalamment par Jeune Afrique. Quand Assa Traoré dit « nos », il s’agit des enfants de l’immigration. Et quand elle parle de la « population française », elle met tout son dégoût dans ces deux mots. La France, qui a grassement élevé et nourri Assa, a du mérite : c’est vraiment le pays des droits de l’homme… et de la Noire !
« Aujourd’hui nous vivons encore les conséquences de l’esclavagisme et du colonialisme et ça c’est important que le monde entier le sache et que aujourd’hui la population française, ce pays qui se dit le droit, le pays des droits de l’homme, ce pays qui dit dans le monde entier que c’est un pays démocratique, ce pays qui se dit liberté-égalité-fraternité, il faut que le monde entier le sache qu’aujourd’hui en France toute la population issue de l’immigration n’est même pas considérée comme pouvant participer à la construction de cette France. On n’est même pas considérés comme pouvant participer à la construction de leur propre vie parce qu’ils ont un droit de mort, ils ont un droit de vie sur nos vies ! »
La syntaxe est alambiquée mais ce qu’Assa, peu familiarisée avec l’éloquence, cette tradition française, veut dire, c’est que la France n’aime pas ses enfants de l’immigration et de la colonisation, les deux se croisant effectivement. La personne touffue en robe de geisha s’exprime mal, peut-être sous le coup de l’émotion (la haine), mais elle a un cœur gros comme ça pour son combat acharné contre la France, les Français et les Blancs. Un combat que la presse mondialiste relaye complaisamment.
La une du Time lui serait-elle montée à la tête ?
Qu’est-ce que cette gorgone antifrançaise, qui a été salariée (jusqu’à fin 2019) de la fondation du Baron Edmond de Rothschild, attend pour aller vivre dans un pays où ne règnent ni racisme ni colonialisme et autres vilenies ? Le Mali ?
Mince, le Mali est justement déchiré par les luttes fratricides entre « ethnies » : Peuls et Dogons se font la guerre, cultivateurs et éleveurs se disputent les terres, Noirs et Arabo-Berbères s’entre-tuent depuis des générations. La France y mène une guerre depuis 2013 parce que l’armée malienne, trop faible, n’a pas pu arrêter les colonnes de Touaregs venus du Nord, ces anciens mercenaires de Kadhafi rompus à tous les combats.
Assa devrait donc réserver sa fine expertise et des flèches empoisonnées au gouvernement malien, ou alors au Mali tout entier. La militante antiraciste devrait s’intéresser un peu plus à l’histoire de son pays d’origine. Ah, on oubliait : il n’y a pas de racisme en Afrique, uniquement des conflits créés par les Blancs… Décidément, l’école publique française a réponse à tout. Et tant pis pour la vérité !
« Assa Traoré naît en janvier 1985 dans le 9e arrondissement de Paris. Elle est issue d’une famille polygame, dont elle considérait les autres femmes de son père comme également ses mères, comptant dix-sept frères et sœurs. Son père Mara-Siré, né au Mali, s’unit d’abord à la Picarde Elisabeth, puis à la Normande Françoise, desquelles naissent sept enfants, puis se marie au Mali avec Hatoumma, mère d’Assa, puis avec Oumou, mère d’Adama ; les deux épouses vivent ensemble à Beaumont-sur-Oise. »
La CAF Family, c’est super. Mais ne soyons pas partiaux : le père Traoré, qui a travaillé comme chef de chantier, est mort d’une exposition à l’amiante. Il a donné 17 enfants à la France, mais avec beaucoup de délinquants dedans. Normal, et malheureux : une famille sans père, ça fragilise la structuration des garçons. Visiblement, certaines filles ne sont pas épargnées. Mais peut-être est-ce le résultat de la polygamie, qui n’a pas que des avantages.
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