par Marie-France de Meuron.
Une religion permet de relier (selon l’étymologie : religare = lier plus fortement) entre eux les membres d’une communauté, autour de tout un ensemble de pratiques s’appuyant sur des croyances et des dogmes.
La population occidentale a bien déserté les églises depuis quelques temps déjà. Il est fini pour beaucoup le temps de réciter le credo oecuménique appris par cœur souvent dès l’enfance. Alors, qu’est devenu ce besoin de former une communauté autour d’une même affirmation de foi ?
Il semblerait que le coronavirus joue bien le rôle autour duquel une nouvelle société a été créée basée sur des croyances très affirmées par une majorité active, et dénigrées par des personnes vite dénommées « complotistes ». À quoi s’ajoutent les rituels avec des directives très fermes comme le masque et le confinement, ce qui nous replonge dans l’ambiance d’un dieu unique, ici le virus couronné. Cette configuration nous amène à une trinité de départ d’où jaillit un dogme salutaire (bien sûr !), celui du concept du vaccin qui peut nous sauver de cette terrible situation. L’Église gouvernementale a tellement foi dans ce produit miracle qu’elle lui consacre un investissement intense de temps en préparation, organisation, logistique, installations etc. et mise des sommes folles en lui, ce produit tout-puissant selon des « experts ». Une bonne partie de la population répète les concepts appris par les médias, lesquels ont remplacé les prêcheurs des églises. Comme lors des siècles passés, il y a des mécréants, des dubitatifs, des gens échaudés. De même, avec le vaccin, des patients peuvent se sentir laissés à l’abandon avec les effets secondaires.
Le temps presse et il faut « évangéliser » le maximum de gens, donc on passe par-dessus les avertissements des sages. Ainsi, les vaccins sont distribués largement, voire sous le prétexte généreux de gratuité (alors qu’ils ne sont pas du tout gratuits en absolu pour la communauté). Ainsi, le baptême avec de l’eau est remplacé par une injection avec un produit béni par les pharmas mais pas par tous les médecins comme l’exprime ici un praticien : « On craignait que les vaccins ARN messager ne provoquent des changements génétiques (ce dont je doute) mais on accepte de se faire injecter des virus vivants « bricolés » contenant des bricoles d’ADN recombinés… »
Plus le temps passe, plus le système de gouvernance repris par de nombreux États devient une dictature sanitaire en acte : « L’aspect le plus inquiétant de la covid-19 est incontestablement la normalisation de procédures dictatoriales au nom de la protection de la santé collective. On retiendra en particulier les quarantaines et la vaccination ».
Une femme témoigne de façon très poignante du déroulement de la dégradation et du décès de son père hospitalisé pour une intervention cardiaque et qui a développé la covid sur place. Elle exprime combien il y a déshumanisation des patients à l’hôpital et on casse les relations familiales et sociales. Ceux qui imposent l’esprit de cette ambiance sont des doctrinaires, des idéologues, complètement enracinés dans un dogme diabolique. Ils ont une armée financière de feu : il n’est pas possible de négocier.
La dictature se donne le droit de traquer les citoyens qui n’obéissent pas aux décrets très changeants, dogmes mobiles selon les cogitations des dirigeants. Ainsi, même la compassion devient répréhensible : La police britannique a arrêté un homme pour avoir distribué gratuitement de la soupe. Il expose en toute simplicité son intention : « Me présenter chaque semaine et être un élément sur lequel ils peuvent compter, c’est ce que je voulais faire. Ils viennent juste parce qu’ils ne voient personne, ils ne parlent à personne et ils deviennent fous », a-t-il déclaré.
Le produit vaccinal très séduisant selon le concept qu’on lui fait représenter est produit très rapidement et répandu avec la bénédiction des autorisations plutôt qu’avec les études scientifiques rigoureuses. Ainsi, un professeur de médecine spécialiste en génomique explique Comment la vaccination peut favoriser les mutants !
Comme dans toute église, nous trouvons des hauts placés, évoquant les évêques et les archevêques. Ainsi, la source à l’origine du confinement est la CEPI (Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies). Cette association a été créée, à Davos, à l’occasion du Forum économique mondial de 2015. Elle est dirigée par le docteur Richard J. Hatchett, concepteur du confinement des personnes saines pour le compte du secrétaire US à la Défense, Donald Rumsfeld déjà en 2005.
Un autre dignitaire de très haut rang est l’homme qui susurrait aux oreilles des grands de ce monde que pour « sauver des vies », d’une mort certaine, plus que certaine du Covid-19, le confinement strict se devait d’être mis en place… Lui, c’est Neil Ferguson, le mathématicien et épidémiologiste vedette du Royaume-Uni et de l’univers alarmiste. Professeur de biologie mathématique à l’Imperial College de Londres, et membre du SAGE, le comité scientifique du gouvernement Johnson, il avait prédit plus d’un demi-million de décès en Grande-Bretagne…
Il est à souligner aussi que, comme dans certaines églises, des membres à l’esprit libre ont été excommuniés : Les médecins qui tentent d’exercer leur art en soignant leurs malades selon le serment d’Hippocrate ont été poursuivis par leurs instances disciplinaires. Les traitements qu’il ont expérimentés ont été ridiculisés, voire interdits, au lieu d’être évalués.
Comme dans tout milieu ecclésiastique, il peut y avoir des dérives dogmatiques : Quand cessera-t-on de punir les personnes au lieu de soigner les corps ? Quand le problème sera plus sanitaire que politique.
J’en conclus qu’en focalisant pareillement la situation actuelle autour d’un virus, les dirigeants en sont venus à une simplification désespérante, tant pour l’être humain réduit à un testé positif ou négatif, à un malade ou un décédé que pour les mesures sanitaires facile à concevoir mentalement et à faire appliquer par des fonctionnaires dociles qui en perdent le sens profond de leurs engagements vis-à-vis de la population.
Ainsi, les habitants sont devenus simplistes dans leurs modes de penser et d’agir – mis à part les Astérix qui surgissent de différents lieux actuellement.
Quand retrouverons-nous la simplicité de vivre avec notre spontanéité, nos inspirations et nos talents, en nous référant à notre bon sens pour savoir que nous avons les qualités requises pour traverser des épreuves de toutes sortes y compris en variétés de virus et de microbes qui se présentent inévitablement au cours de notre existence ?
source : https://mfmeuron.blog.tdg.ch/archive/
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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