Frappe du 3 janvier au Mali – Un nouveau témoignage contredit la version de l’armée française

Frappe du 3 janvier au Mali – Un nouveau témoignage contredit la version de l’armée française
Frappe du 3 janvier au Mali – Un nouveau témoignage contredit la version de l’armée française

Après une frappe aérienne au Mali le 3 janvier, des villageois et associations ont accusé l’armée française d’avoir tué des civils. Si l’État-major a démenti ces accusations, un nouveau témoignage recueilli par France Info vient les étayer.

Le 3 janvier, l’armée française a effectué une frappe aérienne contre un groupe de djihadistes dans le désert du Sahel, selon le Ministère de la Défense. Une version néanmoins contestée dès le lendemain de cette opération, qui s’est déroulée près du village de Bounti, au centre du Mali. Selon les témoignages de villageois et de différentes associations, les frappes auraient tué une vingtaine de civils.

Pour éclaircir les zones d’ombre, l’ONG Human Rights Watch a demandé l’ouverture d’une enquête indépendante, et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) a envoyé des enquêteurs sur la zone du bombardement afin de déterminer si les frappes avaient touché des membres de mouvements djihadistes. Parallèlement, un nouveau témoignage vient alimenter la thèse de la bavure.

Abdoulaye, un habitant du village de Bounti, présent selon lui lors du bombardement, a témoigné pour France Info le 2 février. Selon sa version, les frappes ont bien touché les invités d’un mariage, comme le laissaient entendre certains témoignages : « Je rentrais du pâturage, je m’apprêtais à rejoindre les convives du mariage de l’un de mes proches, Allaye. J’ai entendu plusieurs explosions, c’était la panique ».

L’homme raconte avoir fui en direction de la brousse. « Il y avait deux avions, un qui volait très haut et un autre à basse altitude. Le bruit des bombes a été tellement fort que le sol a tremblé ; j’ai eu les oreilles bouchées, je n’entendais plus rien. Il y a eu plusieurs frappes, l’une après l’autre. Quand je suis revenu, j’ai découvert le carnage, on n’arrivait pas à identifier les victimes ». Il affirme également « qu’il n’y avait que des civils réunis lors du mariage. Nous étions plus d’une cinquantaine d’hommes assis sous des arbres où il fait plus frais ». Et d’ajouter : « Nous devions déjeuner et prendre le thé, à l’ombre, dans un champ à l’extérieur du village. Il y avait trois groupes, éloignés les uns des autres : celui des personnes âgées, un autre plus jeune et un dernier composé d’enfants et d’adolescents ».

La défense de l’armée française reste inflexible  

Pour le témoin de France Info, « personne ne portait une arme, aucun d’entre nous ne sait se servir d’une arme. Si la France prétend avoir frappé des djihadistes, qu’elle apporte les preuves, on veut voir les photos et les vidéos ».

Il est hors de question de fournir des images qui permettraient à nos […] ennemis actuels de dévoiler nos modes d’action.

La défense de l’armée française est restée inflexible depuis le début. La version du communiqué de l’état-major français du 7 janvier est tout à fait différente de celle des villageois : « Plus d’une heure avant la frappe, un drone Reaper a détecté une moto avec deux individus au nord de la RN16 [axe routier reliant Bamako à Gao]. Le véhicule a rejoint un groupe d’une quarantaine d’hommes adultes dans une zone isolée. L’ensemble des éléments renseignement et temps réel ont permis d’identifier formellement ce groupe comme appartenant à un GAT [groupe armé terroriste] ».

Sur France 24 le 2 février, le colonel Frédéric Barbry, porte-parole de l’État-major des armées, a maintenu cette défense. Pour lui, le processus de ciblage était « parfaitement maîtrisé » et « la force Barkhane a décelé, identifié, reconnu, caractérisé des éléments constitutifs d’un groupe armé terroriste ». Par la suite, « après une évaluation des éventuels dommages collatéraux qu’il n’y a pas eu, puis suivant des règles d’engagement très strictes et d’un niveau de validation au niveau de l’état-major, il a été décidé de frapper cette cible militaire ».

L’officier français confirme « qu’il y a eu une frappe avec trois bombes ». Et d’ajouter : « En ce qui concerne les images, les choses sont très claires […] il est hors de question de fournir des images qui permettraient à nos […] ennemis actuels de dévoiler nos modes d’action et de leur donner un avantage significatif ».

Dans une dépêche publiée fin janvier, l’AFP rappelait que des villageois et une association peule affirmaient qu’une frappe aérienne française près du village de Bounti avait tué une vingtaine d’habitants lors d’un mariage, le 3 janvier.

source : https://francais.rt.com/international

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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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