Par Alliance Defending Freedom (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Ben Schumin/Flickr
Le collège communautaire Chemeketa a accepté de modifier sa politique inconstitutionnelle qui limitait la tenue de discours extérieurs à deux petits secteurs, soit moins de 1,5 % du campus de 100 acres, et qui exigeait, pour ce faire, une permission accordée au moins deux semaines en avance. Dans le cadre d’un arrangement à l’amiable mettant fin à une poursuite au fédéral, déposée par les avocats de l’Alliance Defending Freedom au nom de la section Students for Life sur ce campus, le collège a accepté de réviser sa politique afin que tous les étudiants puissent s’exprimer librement et ouvertement sur le campus.
« Le seul permis autorisant les étudiants à s’exprimer sur le campus est le premier amendement », mentionne Michael Ross, conseiller juridique de l’ADF. « La politique précédente du collège communautaire Chemeketa imposait une restriction sur ce droit fondamental en confinant les étudiants à ces soi-disant “zones de discours” en plus d’exiger de réserver des semaines d’avance pour exercer leur liberté d’expression. Heureusement, le collège Chemeketa a accepté de réviser cette politique inconstitutionnelle et de faire en sorte que tous les étudiants puissent s’exprimer librement sur le campus. »
Le 5 mai 2020, les avocats de l’ADF représentant Marcos Sanchez et Emma Howell ont intenté un procès après que le collège eût empêché les étudiants de s’exprimer sur le campus. En tant que coprésidents de la section Students for Life du collège, Sanchez et Howell voulaient favoriser une culture de vie, d’amour et de compassion sur le campus du collège en sensibilisant leurs pairs sur les thèmes pro-vie et en y faisant connaître des ressources concrètes, entre autres en distribuant des tracts pour un centre de naissance local. Activités qu’ils se sont retenus d’exercer afin d’éviter de contrevenir aux politiques du collège, relatives à la liberté d’expression. En vertu de l’arrangement à l’amiable, le collège communautaire a accepté de retirer sa politique inconstitutionnelle relative aux zones de discours et à l’autorisation préalable pour y tenir un discours, lesquelles étaient utilisées pour museler les étudiants. Le collège a également payé 25 000 $ en frais d’avocats pour avoir limité le droit de parole des étudiants et enfreint leurs droits constitutionnels.
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