Pédophilie, indignez-vous ! 1er épisode
Pédophilie – Les intouchables ! 2ème épisode
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par Gérard Luçon.
1/- Et la religion dans toutes ces affaires de pédophilie ?
Georges Bassens chantait « et les enfants de chœur branlant du chef opinent », l’art de tout dire élégamment, poétiquement, subrepticement …
Nous allons remonter un peu le temps et parler du Pasteur Joseph Doucé, découvert mort lui aussi en forêt de Rambouillet, autour du 20 juillet 1990, mais pas dans les mêmes conditions que Robert Boulin.
Le 9 juillet 1990 à Paris, donc environ 2 semaines plus tôt, Joseph Doucé, pasteur Baptiste et militant de la cause homosexuelle disparaît après avoir été emmené par deux hommes.
Pour résumer : qui était le Pasteur Doucé ? Le document à ma connaissance le plus neutre et intéressant a été publié dans le quotidien l’Humanité, le 18 mai 1994.
L’auteur de « Mort d’un pasteur... » y évoque les pressions qui se sont exercées pour le dissuader de mettre le nez dans une affaire où il est beaucoup question de réseaux de pédophilie et d’hommes de pouvoir. Voici l’article :
« BERNARD VIOLET, journaliste indépendant, a rouvert le dossier de l’assassinat de Joseph Doucé, ce pasteur retrouvé mort en juillet 1990 près de Paris. Son livre intitulé « Mort d’un pasteur… », qui paraît cette semaine aux éditions Fayard, fait rebondir l’affaire, restée jusqu’à ce jour une énigme. L’auteur affirme avoir découvert le mobile du meurtre de ce pasteur baptiste qui vouait sa vie à la défense de toutes les minorités sexuelles. Cet homme qui fréquentait également les plus hauts personnages de l’État se trouvait en fait au milieu d’une gigantesque affaire de trafics de photos pédophiles et de chantage. Des éléments totalement inconnus que nous révèle Bernard Violet en répondant aux questions de l’Humanité.
Avez-vous rencontré des difficultés au cours de votre enquête ?
De différentes sortes : des avocats et des magistrats se retranchant derrière le sacro-saint secret de l’instruction, des menaces de pédophiles du style : « Vous mettez les pieds là où il ne faut pas », des menaces de poursuites judiciaires si certains patronymes étaient cités ; menaces de faire pression par des « policiers amis » ; menaces pour mon intégrité physique. L’ex-inspecteur Dufourg s’est montré particulièrement contrarié que j’enquête du côté de son journal National Hebdo. Pour ses amis de l’extrême droite, il y avait deux façons de gérer ma pugnacité, « intelligemment et bêtement ». Bêtement : ils savent où tu habites… J’ai également reçu un curieux avertissement concernant des écoutes téléphoniques dont j’aurais été l’objet. Il paraît que je dérangeais également du côté du « château », autrement dit à l’Élysée. C’est le capitaine Barril, ex-membre de la fameuse cellule élyséenne, qui me l’a affirmé.
Le pasteur Doucé était-il simplement homosexuel et baptiste, comme il aimait se présenter ?
Ce Belge naturalisé français en 1982 était tout cela mais pas simplement. Créateur à Paris, en 1976, du Centre du Christ libérateur (CCL), il était un homme de foi, sincère dans ses convictions : la défense des gays, des lesbiennes, des bisexuels, transsexuels, travestis, pédophiles et sadomasochistes. Au total, 10 000 visiteurs sont venus le consulter pour exprimer leurs angoisses. Cela n’allait pas sans difficultés, notamment matérielles.
Vous révélez que le CCL va vivre pendant cinq ans grâce à l’argent du roi du cinéma porno des années soixante-dix !
Le pasteur Doucé n’était pas un homme intéressé par l’argent, mais il en avait besoin, comme tout le monde. Les cotisations et les quêtes ne suffisent pas à couvrir les frais de sa revue. Pour payer le loyer de l’immeuble de la rue Clairaut, c’est souvent un véritable casse-tête. Il accepte donc un don mensuel de 5 000 francs du roi du cinéma porno des années soixante-dix. Cela ne l’a pas empêché d’appartenir à la Grande Loge de France, dont il est exclu en 1982 pour « agissements et propagandes en faveur de la pédophilie ».
C’est également dans ces années quatre-vingt qu’il fait la connaissance d’un ancien militant néonazi.
C’est à l’occasion d’une université d’été réunie à Marseille, en 1987, qu’un groupe gay demande l’exclusion des responsables de la revue Gaie France, dirigée par Michel Caignet, le militant de la FANE (Fédération d’Action nationaliste européenne), créée par Mark Frederiksen. Doucé accepte depuis quelques mois que Caignet fasse de la publicité gratuite pour les ouvrages publiés par ses maisons d’édition dans Gaie France, une revue qui, depuis février 1994, est interdite à la vente pour « prosélytisme en faveur de la pédophilie ». En dehors de ces relations d’affaires, Doucé considère l’exclusion de Caignet comme antidémocratique.
C’est pourtant ce même Caignet qu’on retrouve au centre d’un vaste trafic de photos pédophiles qui pourrait, selon vous, expliquer la disparition du pasteur ?
La centaine de mes interlocuteurs, amis ou ennemis du pasteur – parmi lesquels le sénateur Henri Caillavet –, sont unanimes pour reconnaître que, si le pasteur Doucé revendiquait fièrement et publiquement son homosexualité, il n’a jamais été pédophile. Il était simplement leur avocat. Pour répondre précisément à la question, il est exact qu’en 1989 la brigade des mineurs met à jour un vaste trafic de photos d’enfants dans lequel on retrouve le néonazi Caignet et deux compères : Bernard Alapetite et Jean-Manuel Vuillaume, qui se présentent comme des photographes et éditeurs d’art. Parmi les inculpés : des éducateurs, des animateurs de colonie de vacances, des hauts fonctionnaires, et même un prêtre.
Qui est ?…
Nicolas Glencross, curé, depuis 1948, d’une petite paroisse de la Nièvre, Saint-Léger-des-Vignes. Dans la région, chacun sait que la porte du presbytère qu’il a fait construire, route de la Machine, reste toujours ouverte. Certes, on y voit souvent de nombreux jeunes gens et jeunes filles, mais on ne saurait penser à mal. Son hobby : le dessin. « J’ai un crayon dans les yeux, j’aime capter ce qui est fugitif », dira-t-il au juge d’instruction, Catherine Scholastique. Chaque année, il ramène des enfants de ses voyages en Inde, au Pérou, au Sri Lanka. Bref, il réalise entre 20 000 et 30 000 photos d’enfants en l’espace de quarante ans ! Les garçons se sont le plus souvent retrouvés nus, dans des poses académiques ou suggestives. Les mineurs recevaient 50 francs par séance. Écroué à Fresnes en 1990, à soixante-dix-sept ans, il finit par mourir en décembre 1991.
Quel rapport faites-vous entre le curé Glencross et la disparition du pasteur Doucé ?
Mon livre met au jour de nombreuses convergences. Je me retrouve devant deux hypothèses. La première : on a voulu faire parler le pasteur Doucé, qui connaissait Glencross. L’inspecteur Dufourg apprend – par Caignet, qu’il connaît indirectement – qu’une personnalité proche du pouvoir socialiste serait plus ou moins « impliquée » dans une énorme affaire de pédophilie. Le 19 juillet, le policier se présente en compagnie d’un complice au domicile du pasteur. Au cours des heures qui suivent, il essaie de convaincre son « otage » de lui confier le nom de la personnalité en question. Le pasteur refuse. L’inspecteur s’énerve, brutalise le pasteur, qui succombe.
La seconde hypothèse : on a voulu faire taire le pasteur pour que l’affaire Glencross ne soit pas rendue publique. Car apparaissent alors des noms, comme celui d’Hubert Védrine, ancien porte-parole de l’Élysée qui, pour pouvoir se présenter aux élections municipales, s’est fait domicilier chez le père Nicolas Glencross ! On réduit donc Doucé au silence tout en s’arrangeant pour faire « porter le chapeau » à Dufourg ».
Rémi Darne (source: https://www.humanite.fr/node/79900 )
2/- Et l’art dans toutes ces affaires de pédophilie ?
Concernant Pierre Bergé, protégé des grands et du Tout Paris, c’est un de ses amants-employés-esclaves qui en parle le mieux :
Extraits de l’interview de Monsieur Fabrice Thomas, auteur du livre « Saint Laurent et moi : une histoire intime », paru début octobre 2017 aux éditions Hugo Doc :
(en commençant par la censure destinée à protéger certains personnages)
« On imagine que cette censure a pour cause trois points importants : on ne touche pas à Pierre Bergé qui est devenu ces dernières décennies le pape infaillible de la république ; deuxièmement, Monsieur Yves Saint-Laurent fait partie du patrimoine culturel français ; enfin, il est assez suicidaire pour ces médias de s’attaquer à Yves Saint Laurent Beauté – propriété de L’Oréal – qui représente une manne financière publicitaire très importante. À l’instar de Bernard Arnault qui n’a pas apprécié que l’on parle de ses finances dans l’enquête des « Paradise Papers » et qui a sanctionné le journal Le Monde en retirant les pages de publicité de tout le groupe LVMH dont il est le président.
« J’ai eu ton père, je t’ai eu, j’aurai peut-être tes fils », dixit Pierre Bergé à Fabrice Thomas
Monsieur Fabrice Thomas a été l’amant aussi bien de Pierre Bergé que de Monsieur Yves Saint-Laurent, il a fréquenté ce couple près d’une dizaine d’années. Il nous explique dans cette interview, mais également dans son livre, que la condition sine qua non pour travailler au service de Pierre Bergé – condition n’apparaissant pas, bien entendu, dans le contrat de travail – était de coucher avec lui, ce qu’il appelle « le petit manège ». L’auteur décrit Pierre Bergé comme un personnage maléfique adepte du sadisme le plus cruel et le plus pervers. Il décrit dans son livre des séances de « dressage » sadomasochiste dans lesquelles, il finissait par uriner sur ses esclaves (on a vu d’ailleurs un retweet de Monsieur Pierre Bergé concernant une photo de « Golden Shower »). Nous apprenons également dans ce témoignage que Monsieur Pierre Bergé était un occultiste, adepte de magie sexuelle, ayant comme livre de chevet « Magia Sexualis » de Pascal Bewerly Randolph !
Il sera également question dans ces révélations des comportements à risque du couple Bergé-Saint Laurent qui cumulait frénétiquement les amants sans jamais se protéger avec des préservatifs (Monsieur Yves saint Laurent étant un consommateur des backrooms les plus sordides de la capitale) ! Ce qui n’a pas empêché Monsieur Pierre Bergé d’être l’ambassadeur français du Sidaction et de « prodiguer » sur le plateau de Paul Amar dans l’émission Revue et Corrigé de France 5, des leçons de morale à un prêtre camerounais sur la nécessité du port du préservatif !
« Dans une séance de soumission que Pierre lui infligeait, il l’avait ligoté et Pierre l’avait obligé à manger ses excréments ! »
Concernant leur villa Oasis de Marrakech et la bambouseraie du jardin Majorelle, Monsieur Fabrice Thomas confirme que des actes de pédophilie y étaient pratiqués puisqu’il a été lui-même témoin de l’agression sexuelle d’un enfant prépubère d’à peine 10-12 ans par le majordome de Monsieur Pierre Bergé. Il s’en était plaint à Yves Saint-Laurent, ce dernier lui expliqua que c’était une pratique locale répandue (sic) et conforme à la tradition de Monsieur Majorelle lui-même ! »
Bien entendu, en recoupant les informations ci-dessus avec les dates, les lieux et les noms des personnes mentionnées dans les épisodes 1 et 2 sur la pédophilie, on commence à reconstituer assez bien le puzzle !!!!
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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