Mon ami Hubert Boeltz nous donne matière à réflexion, surtout en ces périodes troublées :
Curieux et attentifs sont deux qualités qu’il nous faut développer en cette période incertaine.
Bonne lecture.
Bien que ces panneaux d’avertissement ne soient plus présents dans nos villes et nos campagnes, cette précaution est plus que jamais valable : avant de vous engager, vérifiez bien qu’il n’y a pas de pièges.
Prenons l’exemple de la dernière recommandation du haut conseil de la stabilité financière (HCSF). Comment ? Vous ne savez pas ce qu’est le HCSF ? C’est bien la peine que je vous explique, depuis le 29 septembre 2016, son rôle dans la confiscation de vos contrats d’assurance vie. Vous avez bien lu, LA CON FIS CA TION de vos contrats !!! Mais ce n’est pas le sujet de ce jour.
Chers anciens lecteurs qui ont quelque peu perdu la mémoire et vous, nouveaux lecteurs, qui ne peuvent pas savoir ce que j’ai précédemment écrit, pour vous montrer à tous à quel point je vous aime, voici succinctement défini le HCSF :
« L’autorité macro prudentielle française chargée d’exercer la surveillance du système financier dans son ensemble, dans le but d’en préserver la stabilité et la capacité à assurer une contribution soutenable à la croissance économique ».
Maintenant que le décor est planté, nous comprenons que le périmètre d’intervention du HCSF est vaste. Pensez donc, la stabilité du système financier, ce n’est pas rien. J’ai évoqué son intervention dans le domaine de l’assurance vie, ce n’est pas tout.
Il y a un autre secteur dans lequel l’instabilité guette… l’octroi de crédits immobiliers !!! C’est qu’avec ce satané « Corona-ruinus », de plus en plus d’emprunteurs vont se retrouver incapables d’honorer leurs remboursements. Il est donc urgent d’anticiper ce phénomène.
C’est dans ce but que le HCSF a émis le 27 janvier 2021, la recommandation n° R-HCSF-2021-1. Elle est relative à l’octroi de crédits immobiliers résidentiels en France. Vu le sujet traité, une lecture attentive s’impose. D’autant plus qu’un léger détail attire mon attention. Si la recommandation fait deux pages… la notice qui l’accompagne en fait trois !!! Chaussons nos lunettes.
Je suis toujours émerveillé par ces expressions typiquement françaises : chausser ses lunettes.
Prendre ses lunettes pour des souliers a irrémédiablement pour conséquences de briser ses lunettes, non ? Dit-on ajuster ses souliers ? En France, je ne me souviens plus mais pas en Andalousie !!! En revanche, nous disons chausser des étriers ou bien chausser des skis. C’est effectivement cette notion d’ajustement qui est exprimée dans : chausser ses lunettes.
Fin de la pause culture. Merci qui ?
Je vous résume les cinq pages de la recommandation, plus la notice, du HCSF :
La durée du crédit n’excède pas (sauf rare dérogation), vingt-cinq ans.
Le taux d’effort des emprunteurs n’excède pas 35%.
Les définitions du taux d’effort ainsi que du taux d’endettement sont modifiées.
Le coût de l’assurance est pris en compte dans les charges annuelles d’emprunt.
Ces recommandations vont entrainer un mode de calcul différent du banquier pour l’octroi du crédit et l’assurance des prêts va devoir être considérée comme primordiale. Retenez que les abonnés aux rendez-vous d’Hubert ont déjà bénéficié de 8 pages consacrées à cette problématique de l’assurance des prêts.
Encore un détail, un léger détail : « Le Haut Conseil entend donner un caractère juridiquement contraignant à cette recommandation à l’été 2021 ».
Autrement dit et pour résumer cette recommandation : l’octroi des crédits immobiliers devient plus compliqué et les banquiers ne pourront y déroger. Les recommandations devenant des obligations, finis les arrangements avec mon ami le directeur d’agence bancaire. Un ami banquier ? Quelle drôle d’idée.
« Je ne blâme ni n’approuve, j’observe. »
Chers lecteurs, je vous aime et vous salue.
Source : Sérénité Patrimoniale
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