Le gouvernement tablait lui sur une chute du PIB de 11% en 2020, même si le ministre de l’Economie reconnaissait qu’il s’agissait d’une prévision prudente.
Durant ce deuxième confinement, la perte d’activité a été «bien plus modérée que celle constatée lors du premier confinement de mars-mai 2020» et sur le dernier trimestre, le PIB «est inférieur de 5% à son niveau un an auparavant», souligne l’Insee.
La consommation en baisse
La consommation a ainsi de nouveau baissé «fortement» de 5,4% sur la période, en raison des fermetures de commerces, après un rebond de 18,2% au trimestre précédent. A l’inverse, l’investissement a poursuivi sa reprise, en hausse de 2,4%.
Par ailleurs, les exportations ont augmenté davantage que les importations pour le deuxième trimestre consécutif (+4,8% pour les premières contre +1,3% pour les secondes), ce qui fait que le commerce extérieur contribue positivement à l’évolution du PIB au dernier trimestre.
Après une croissance de 1,5% en 2019, l’une des plus importantes de la zone euro, l’année 2020 sera celle d’une récession record pour la France depuis la Seconde Guerre mondiale.
L’épidémie de Covid-19, en poussant le gouvernement à stopper ou restreindre fortement l’activité économique pour endiguer les contaminations, s’est notamment traduite par une chute de la consommation des ménages de 7,1% sur l’ensemble de l’année.
L’investissement a lui reculé de 9,8%, quand les exportations ont plongé de 16,7% et les importations de 11,6%, au cours d’une crise qui a fortement perturbé les échanges commerciaux.
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