Hydro: vendre à perte pour polluer la planète?

Hydro: vendre à perte pour polluer la planète?

Voulez-vous payer pour que notre énergie verte d’Hydro-Québec serve à polluer la planète ?

C’est ce qui arrivera si le complexe industriel de gaz naturel liquéfié GNL Québec va de l’avant au Saguenay. 

Choisir nos priorités

Hydro-Québec devrait alors fournir à GNL Québec 4,6 TWh d’électricité par année, soit l’équivalent de la consommation de plus de 230 000 foyers. 

Contrairement à nous, citoyen.ne.s, qui déboursons en moyenne 7,3 cents le kilowattheure, l’usine de liquéfaction de gaz polluant aurait droit au tarif préférentiel accordé aux grandes entreprises, soit 3,28 cents le kilowattheure. 

Mais il y a pire. 

Les besoins énergétiques de GNL Québec aggraveraient la pénurie d’électricité déjà anticipée par notre société d’État. 

Fini les surplus. Rappelons que le Plan pour une économie verte du Québec mise sur l’électrification des transports, des bâtiments et de l’industrie afin de réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES). Ce qui est hautement nécessaire pour protéger l’avenir de nos enfants. 

Avec l’arrivée de Biden à la tête des États-Unis, notre énergie renouvelable pourrait aussi être exportée pour remplacer les centrales électriques au charbon et au gaz. Ce serait l’un des meilleurs moyens de réduire les GES. 

De l’énergie qui coûtera plus cher

Il faut savoir que chaque nouveau kilowattheure coûte beaucoup plus cher que ceux qui proviennent de nos anciennes infrastructures déjà rentabilisées. 

Ainsi, le coût marginal de production d’un kilowattheure provenant du nouveau barrage de la Romaine est de 6,8 cents. Quant à l’énergie éolienne, Hydro-Québec la paie en moyenne 10 cents le kilowattheure.

Vendre de précieux nouveaux kilowattheures renouvelables à GNL Québec pour moins de la moitié du prix qu’il en coûte à Hydro-Québec serait irrationnel, pour ne pas dire insensé. 

Sommes-nous aussi niaiseux que ça ? 

Le Québec a la chance immense de pouvoir disposer de sources d’énergies vertes. Ce trésor collectif doit être mis au service de la transition, pas de la pollution.

Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

À propos de l'auteur Vigile.Québec

Vigile ouvre ses pages à tous ceux que le combat pour l’indépendance mobilise. Vigile respecte et encourage la liberté d’expression et accueille les différences qui ne compromettent pas l’avenir de la nation. Les auteurs assument l’entière responsabilité du contenu de leurs textes.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You