Le 9 janvier 2021, le dalaï-lama et Greta Thunberg se sont rencontrés pour un dialogue autour du thème de « l’urgence climatique ». La question était de savoir quelles actions mener alors que le réchauffement dû aux émissions de combustibles fossiles a déclenché les propres boucles de rétroaction de la nature et que celles-ci font grimper les températures de manière exponentielle.
La réunion eut lieu via zoom, pandémie oblige (1). Elle a été programmée par l’institut « Mind and Life », un institut fondé en 1991 par le dalaï-lama grâce à l’apport scientifique du neurobiologiste chilien, Francesco Varela. Entre-temps, l’institut est devenu le repaire des scientifiques bouddhistes proches du dalaï-lama, entre autres, les bienheureux promoteurs de la Méditation en pleine conscience (Mindfulness). Ceux-ci prêchent la contemplation et la compassion tout en servant les « béni-oui-oui » de la haute finance qui n’ont cure de quelques degrés de plus sur la planète (2).
Sachant que la Mindfulness rassemble plusieurs dizaines de millions de pratiquants dans le monde, que le dalaï-lama en rassemble des centaines de millions et que Greta Thunberg a fait la une des journaux tout au long de l’année 2019, on peut dire sans exagération que la rencontre du 9 janvier 2021 fut un événement médiatique.
Pour alimenter le dialogue, les intervenants ont eu recours à cinq courts métrages didactiques intitulés Urgence climatique : boucles de rétroaction. Les films élaborés par 12 climatologues de renommée internationale sont disponibles gratuitement sur le net (3). Le narrateur n’était autre que le charmant acteur hollywoodien, Richard Gere, qui est aussi le président d’ICT (International Campaign for Tibet) et le fondateur de « The Gere Foundation », une association d’aide aux exilés tibétains.
L’accès à la plate-forme était gratuit et la rencontre a été retransmise en direct sur les sites web du dalaï-lama et du Mind and Life Institute. Le webcast de la rencontre du 9 janvier est actuellement disponible sur la page Facebook du dalaï-lama.
Évidemment, on ne peut que tomber à genoux, plein d’admiration, devant cette initiative – ô combien indispensable ! – d’éveiller les consciences face à l’urgence climatique.
Cependant, plusieurs indices engendrent un sentiment de malaise : le moment choisi – juste lors de l’investiture de Joe Biden et Kamala Harris, la proximité du comité organisateur et du dalaï-lama – avec le Mind and Life Institute, l’intervention de Richard Gere – et donc d’ICT, le coût d’une pareille opération – tenant compte du tournage des courts-métrages et l’implication d’un comité scientifique, le climat général de dénigrement de la Chine (China Bashing) qui plane sur les pays occidentaux depuis que la Chine s’investit dans le numérique et le climatique, accords économiques à l’appui.
Ces indices m’ont poussée à me demander ce que cachait cette mascarade du 9 janvier.
Une évidence : depuis l’élection de Joe Biden à la présidence des États-Unis, l’Europe bien pensante respire, elle desserre sa ceinture et tire la chasse sur les années Trump… Ouf, enfin un espoir de changement ! La pandémie ? La crise ? Le climat ? Papy Biden s’en occupe !
Innommables sornettes !
En passant de Trump à Biden, on transfère une administration d’extrême droite à une administration de droite moins extrême, on passe d’un « America First » à un « World dominated by America » et, comme nous prévient le journaliste d’investigation, Maxime Vivas : « quel que soit le vainqueur, il est un défenseur du capitalisme, un gestionnaire zélé des quelque 800 bases militaires des EU à travers le monde et un adversaire hystérique de tout ce qui ressemble, de près ou de loin, au communisme (Cuba, Venezuela, Chine, Russie…) »(4).
Le vieux dragon chinois a relevé le défi. Depuis les réformes de Deng Xiaoping à la fin des années 1970 et son exhortation au « grand peuple » d’atteindre un « xiao kang », c’est-à-dire une « aisance modeste » – chez nous, traduit fallacieusement par « enrichissez-vous ! » (5), la Chine a développé un modèle économique où les entreprises nationales ont peu à peu ouvert leur portefeuille aux capitaux étrangers, mais où elles ont conservé leur pouvoir décisionnel, chose impensable dans un système ultralibéral tel que défendu par nos « démocraties », États-Unis en tête.
Avec des caisses de l’État renflouée et rembourrée grâce à ce nouveau modèle, Xi Jinping s’est lancé dans l’aventure de la Ceinture et la route (anciennement Route de la soie), « Belt and Road Initiative » (BRI), en 2013. Au départ, la BRI ne visait qu’à construire un réseau d’infrastructures – principalement de transports englobant des voies ferrées et des voies navigables, des ports et des gares de fret – entre la Chine et les pays d’Asie et d’Europe situés le long des anciennes routes commerciales de la soie. Une soixantaine de pays étaient concernés. Mais le projet a vite évolué et a englobé d’autres infrastructures comme celles des télécommunications, des data centers, des parcs industriels, des énergies, du tourisme, des douanes, de la jurisprudence, etc.
En 2017, au forum économique de Davos, la Chine a fait savoir qu’elle prévoyait d’injecter 113 milliards de dollars au financement de la BRI. Elle projetait d’y inclure des pays africains et des pays d’Amérique latine. La BRI a été ajoutée à la constitution chinoise cette année-là. Finalement, en 2020, ce sont 143 pays qui ont signé des accords bilatéraux avec la Chine dans le cadre de la BRI. La Chine est en même temps devenue pourvoyeuse de financements pour de nombreux pays émergents et de pays à faibles revenus (PFR).
A peine une semaine après la victoire de Joe Biden, la Chine a signé avec quatorze pays d’Asie et du Pacifique l’accord commercial le plus important du monde : le Partenariat régional économique global (Regional Comprehensive Economic Partnership, RCEP). Cet accord qui représente 30% du PIB mondial vise à créer une gigantesque zone de libre-échange entre la Chine et les dix États de l’ASEAN (Association des nations de l’Asie du Sud-Est ) : Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam, plus l’Australie, la Corée du Sud, le Japon et la Nouvelle-Zélande (6)
La BRI et le tout récent « Partenariat régional économique global » (RCEP) concernent plus de deux tiers des pays du monde qui se sont rassemblés autour de la Chine. Une majorité d’entre eux sont des pays à faible revenus (PFR), entraînés vers le modèle économique chinois.
Cela ne plaît pas aux « décideurs de la planète » qui voient leur modèle économique ultralibéral mis en danger… et c’est sans parler de la guerre du numérique qui s’amorce entre les deux grandes puissances mondiales et qui les opposera à plus ou moins long terme, ni du défi climatique que la Chine a pris à bras le corps, alors que les années Trump n’ont fait que freiner ou annuler les engagements climatiques des États-Unis. Il y a de quoi faire trembler l’aigle impérial !
La réaction des États-Unis ne s’est pas fait attendre : Trump n’est pas encore destitué que Biden a déjà réussi à faire approuver par la Chambre – à 335 voix contre 78 – la Loi d’Autorisation de la Défense Nationale (National Defense Authorization Act, NDAA). Il s’agit d’un dossier de 4517 pages qui concernent un budget de 740,5 milliards de dollars qui sera alloué au Pentagone en 2021.
Ce financement du Pentagone sera supervisé par Lloyd Austin, membre du conseil d’administration de Raytheon, une entreprise spécialisée dans les domaines de la défense et de l’aérospatiale, et classée au sixième rang mondial des ventes de matériel militaire en 2012. « Le général Austin a soutenu la Guerre en Irak, la destruction de la Libye, et a supervisé la formation des ’rebelles modérés’ syriens – alias Al-Qaïda recyclé – qui ont tué d’innombrables civils syriens », nous apprend le journaliste Pepe Escobar (7). Par ailleurs, Lloyd Austin est aussi membre du conseil d’administration de Nucor, entreprise de sidérurgie, un pollueur ultratoxique de l’air, de l’eau et du sol. Mais peu importe : la NDAA a fourbi ses armes, affûté ses outils de propagande, ceux qui apprennent à manipuler l’opinion publique en « démocratie ».
L’art du « marketing politique » remonte au début du XXe siècle, avec un manuel intitulé Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie. Son auteur n’est autre que Edward Bernays, l’illustre neveu de Sigmund Freud qui a, entre autres, orchestré des campagnes de déstabilisation politique en Amérique latine au début des années 1950 (8). Ce « manuel de l’industrie des relations publiques », tel que l’a nommé Noam Chomsky, commence par ces lignes : « La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays (9). » C’est édifiant !… un véritable retour aux sources de nos saintes démocraties.
Quant aux outils de propagande fabriqués à l’encontre de la Chine, ils remontent aux débuts de la Guerre froide, pendant la période maccarthyste. Le conflit sino-tibétain fut un outil de propagande majeur pour nous inculquer la crainte d’une « Chine rouge ». Le dalaï-lama en fut le pion central, il a opéré comme une arme de destruction massive (10). Son charisme « d’Apôtre de la paix » est absolument redoutable. Les propagandistes américains l’ont perçu immédiatement, ils ne l’ont plus lâché.
En choisissant de quitter le Tibet en 1959, le dalaï-lama s’est indéfectiblement lié aux États-Unis. Depuis lors, lui non plus n’a plus pu se passer des services logistiques et financiers de la CIA, NED, and coll. Il s’est plié aux exigences de la « manipulation consciente et intelligente des opinions des masses », pour employer les termes de Bernays. Massivement, nos opinions se sont rangées derrière celles proclamées par « l’Apôtre de la paix dans le monde ». Massivement, nous nous sommes rangés dans la file des manifestants réclamant un « Free Tibet ». Massivement, nous avons signé des pétitions contre la Chine, nous avons crié devant ses ambassades, nous avons défilé dans les rues de nos capitales « libres d’expression ».
La fidélité du « chef spirituel des Tibétains » à l’Oncle Sam s’est confirmée tout au long des 62 années de sa domiciliation à Dharamsala. Quel que fût l’élu à la présidence des EU, le dalaï-lama se montrait d’emblée favorable. En retour, pas un seul des présidents n’a résisté au sourire désarçonnant du « grand guru tibétain ». Certes, avec Trump, on n’a pas assisté à un déballage d’embrassades comme ce fut le cas avec Bush ou Obama, néanmoins les relations se sont poursuivies (11). Plus discrètement. Par exemple, avec la Loi sur l’accès réciproque au Tibet (The Reciprocal Access to Tibet Act ) que Trump a promulguée en décembre 2018 et qui a pour but de « permettre l’accès aux diplomates étasuniens, aux travailleurs des ONG, aux journalistes enquêtant sur le mépris des droits humains et à toute autre personne à laquelle les autorités chinoises interdisent de voyager librement »(12). Ou avec la loi votée à la Chambre en janvier 2020 prévoyant des sanctions contre les autorités chinoises si elles venaient à interférer dans la désignation du prochain dalaï-lama (13).
Cependant, depuis 2001, avec l’attaque des tours jumelles à New York, c’est le terrorisme islamiste qui se prête à inventer de nouveaux outils de propagande. Le rush médiatique autour de la « répression des Ouïghours au Xinjiang » est un des outils sorti récemment des tiroirs de l’administration du « pays le plus démocratique au monde ». Si on analyse l’affaire, il s’agit d’un « copié-collé » de la recette utilisée depuis 62 ans pour le Tibet. Elle compte quatre ingrédients indispensables : le génocide ethnique, le génocide culturel, la répression de la religion, la stérilisation des femmes (14). Tout y est au sujet du Xinjiang, région autonome où vivent les Ouïghours. Mais personne ne se demande quels motifs pousseraient le gouvernement chinois d’éliminer ou de torturer le peuple ouïghour, alors que le niveau de vie et l’espérance de vie dans cette région a grimpé en flèche ces 20 dernières années.
Avec les Ouïghours, une nouvelle vague de sinophobie s’insinue insidieusement sous nos masques stériles. Mais est-ce réellement une nouvelle vague ? Non, pas du tout, c’est la même qui n’en finit pas de durer. John Ratcliffe, le directeur du Renseignement National des EU lui donne le ton : « le Parti Communiste Chinois est la plus grande menace pour la démocratie et la liberté dans le monde depuis la Seconde Guerre mondiale. Pékin a l’intention de dominer les États-Unis et le reste de la planète sur le plan économique, militaire et technologique », a-t-il décrété suite au vote de la loi NDAA qui, cette année, permettra d’injecter 740,5 milliards de dollars à la défense nationale (15).
Tandis que nos opinions s’alignent massivement derrière le peuple ouïghour et que, les yeux fermés, nous signons des pétitions contre la Chine, le dalaï-lama s’est tourné vers un thème encore plus sensible au niveau médiatique : le climat. Là aussi, il y a de quoi manipuler le public, surtout la gauche écolo et « bien pensante ». Le nouveau numéro de séduction du « grand gourou cabotin » est très « tendance » ; cette fois, il s’affiche aux côtés de la jeune militante pro-climat, Greta Thunberg. Le moment est idéalement choisi : il aura l’administration Biden-Harris avec lui, ce qui n’était pas le cas avec Trump. Le nouveau tandem de la Maison blanche – un démocrate complaisant assisté par une Kamala Harris devenue le symbole d’une administration métissée et féminisée – offre au leader spirituel tibétain une planche magique pour à nouveau surfer sereinement sur la vague de sinophobie.
Greta Thunberg a été entraînée dans cette gangrène propagandiste. En est-elle consciente ? D’ailleurs, pratique-t-elle la Pleine conscience ? Peut-être qu’une petite méditation pourrait l’éclairer au sujet du CV du dalaï-lama ? Et une seconde méditation pour la conscientiser quant au financement de l’ICT (International Campaign for Tibet) ? À moins qu’elle-même ne se fasse manipuler, comme l’affirment certaines mauvaises langues (14).
Elle prononce des discours à l’ONU, au Forum économique de Davos, au Parlement européen. Elle serre la main d’Obama, le pape François la félicite pour ses engagements. Le dalaï-lama, ne voulant pas être en reste, envoie à la jeune militante un courrier dans lequel il exprime sa reconnaissance pour les efforts qu’elle déploie : « Il est encourageant de voir comment vous avez ouvert les yeux du monde sur l’urgence de protéger notre planète, notre seule demeure » (15). Il précise que lui aussi est « un ardent défenseur de la protection de l’environnement ».
Est-ce en raison de cette préoccupation commune que Greta fut représentée aux côtés de Sa Sainteté sur la couverture du recueil « L’appel du dalaï-lama à la jeunesse », ou est-ce parce que ces deux effigies réunies dans un même tableau augmentent le pouvoir émotionnel d’un titre accrocheur : « Faites la révolution ! » (16) ?
L’appel du dalaï-lama à la jeunesse n’a rien d’une révolution.
D’une part, il s’agit d’un pamphlet politique où le leader religieux aligne les clichés les plus tenaces à propos des « régimes totalitaires » en pays communistes, où il fustige la politique répressive de la Chine au Tibet, où il met en avant l’importance de la « Chute du Mur de la honte », etc., sans aucune analyse, ni nuance. Là, il prend les jeunes pour des cons.
D’autre part, le dalaï-lama explique aux jeunes que la seule façon efficace de faire face aux catastrophes naturelles engendrées par les changements climatiques comme les ouragans, les inondations, les sécheresses, les feux de forêts, etc., c’est « de développer la bienveillance et la responsabilité », car « c’est par l’entraide et la coopération que vous vous donnerez les moyens d’endiguer les catastrophes causées par l’injustice économique et sociale ». Là aussi, il prend les jeunes pour des cons.
Mais on imagine aisément la satisfaction des autorités en lisant ces lignes qui ramènent l’indispensable révolution politique à une révolution en « pleine conscience » nombriliste.
Il n’était pas difficile de prévoir que la jeune Greta allait tôt ou tard se laisser embarquer dans le flot médiatique que le dalaï-lama entraîne avec lui. Pour la militante pro-climat, c’est une chance de plus d’exprimer ses convictions et d’appeler les jeunes à se rassembler autour de la lutte contre le réchauffement climatique. Cependant, elle se trompe de camp. En se liant au dalaï-lama, elle se lie, comme lui, aux protagonistes du « World dominated by America ». Ce n’est pas de cette manière qu’elle éteindra les feux de forêts en Amazonie et en Australie, ni qu’elle empêchera l’augmentation exponentielle de CO2 dans l’atmosphère, ni qu’elle sauvera les 30% d’espèces qui n’ont plus que 50 ans de vie devant elles.
La seule manière valable de sauver la planète est de combattre et d’annihiler le système ultralibéral prôné par nos dictatures économiques, États-Unis en tête et celles qui les suivent. La Chine montre qu’un autre modèle économique est possible, peut-être pas un modèle idéal, mais un modèle qui englobe les PFR (pays du Tiers-monde), ce dont se soucient peu nos « pays démocratiques », et un modèle qui tient compte de l’urgence climatique, sans mascarade propagandiste, mais avec cet entêtement à la vie spécifique à la Chine.
Notes :
1 https://www.conservation.cam.ac.uk/news/climate-emergency-feedback-loops
2 Elisabeth Martens, « La méditation de Pleine conscience, l’envers du décor », Investig’Action, 2020, pp.23-31
3 https://feedbackloopsclimate.com/
4 https://www.legrandsoir.info/un-entretien-de-maxime-vivas-avec-l-antid…
5 Elisabeth Martens Qui sont les Chinois ? Pensées et paroles de Chine, Max Milo, 2013, p.76
6 https://www.legrandsoir.info/un-entretien-de-maxime-vivas-avec-l-antid…
7 https://www.legrandsoir.info/la-paranoia-autour-des-nouvelles-routes-d…
8 Edawrd Bernays, Propaganda : Comment manipuler l’opinion en démocratie, éd. H. Liveright, 1928. Zones / La Découverte, 2007
9 Edawrd Bernays, « Propaganda, comment manipuler l’opinion en démocratie », réedition et traduction en français aux éd. La Découverte, 2007, p.31
10 Voir l’excellent Petit guide alternatif du Tibet avec une bibliographie exemplaire : « Dharamsalades, les masques tombent » d’André Lacroix, éd. Amalthée, 2019
11 http://www.tibetdoc.org/index.php/politique/geopolitique/217-le-dalai-…
12 https://savetibet.org/personal-thanks-from-ict-chairman-richard-gere/
13 http://www.tibetdoc.org/index.php/politique/chine-en-general/515-washi…
14 Voir l’excellent livre de Maxime Vivas, Ouïgours, pour ne finir avec les fake news, éd. Les Routes de la Soie, 2020.
https://blogs.mediapart.fr/capucinesauvage/blog/290820/au-coeur-du-wor… et
https://www.investigaction.net/fr/125549/
15 https://www.legrandsoir.info/la-paranoia-autour-des-nouvelles-routes-d…
16 https://www.lci.fr/international/greta-thunberg-est-elle-financee-par-… ou
https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/monde/climat-le-mouvement… ou
https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_greta-thunberg-est-elle-…
17 « Soutien à Greta Thunberg pour ses efforts de sensibilisation à la crise climatique », extrait de la lettre du dalaï-lama du 31 mai 2019 sur https://fr.dalailama.com/news/2019/soutien-%C3%A0-greta-thunberg-pour-…
18 Dalaï-lama, Sofia Stril-Rever, Faites la révolution, l’appel du dalaï-lama à la jeunesse, éd. Massot, 2019
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir