En Irak, les tensions ne s’apaisent pas ; depuis le mois de décembre, la contestation populaire prend de l’ampleur pour dénoncer les mesures d’austérité imposées par les autorités irakiennes. Celles-ci disent ne pas avoir d’autre solution face à la profonde crise économique et sociale. La situation sécuritaire empire, elle aussi. Profitant du confinement, les djihadistes de l’Etat islamique lancent les unes après les autres des attaques contre militaires et civils irakiens.
À l’international, Bagdad reste coincé entre les Etats-Unis et l’Iran. Dès sa prise de pouvoir en mai 2020, le Premier ministre Mustafa al-Kadhimi endosse le rôle d’équilibriste. Il se rend en visite en Iran où un accord est conclu pour développer les relations bilatérales. Ensuite vient la rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche, et les avancées sont nombreuses, là aussi : Washington exempte temporairement l’Irak des sanctions anti-iraniennes et promet de fermer les yeux sur l’achat d’hydrocarbures auprès de Téhéran. Trump promet aussi de retirer une partie des forces américaines du sol irakien. En même temps, al-Kadhimi se tourne aussi vers d’autres partenaires à l’international : il se rapproche ainsi de Riyad et entame un dialogue avec Paris et Moscou.
Quels avantages cette diversification diplomatique apporte-t-elle à l’Irak ? Comment al-Kadhimi réussit-il à jongler entre l’amitié de Washington et la coopération avec Téhéran ? Quelle est l’ampleur de la crise économique et sociale en cours ? Pour répondre à ces questions, Oleg Shommer interroge Myriam Benraad, docteur en sciences politiques de l’Institut d’études politiques de Paris.
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