par Michel de Lorgeril.
En cette fin de mois de janvier 2021, et alors que les premières intenses campagnes de vaccination patriotiques (Royaume-Uni, Israël, Émirats Arabes Unis…) tardent à se traduire en résultats concrets [retourner à mes messages antérieurs], les gouvernants (y compris au niveau européen), les industriels, les universitaires-experts médiatisés et les médias sont pris de panique.
Pour tout ce « petit monde », la question n’est pas de savoir si ces vaccins sont utiles – ne comprenant rien à la médecine scientifique ils ont validé les essais commerciaux publiés par les industriels – LA question c’est COMBIEN de personnes on va vacciner et en COMBIEN de temps.
Pour ces grands stratèges, c’est là que le bât blesse comme disait Cadichon à la Comtesse !
En effet, les livraisons promises de vaccins se font attendre, certaines livraisons (Moderna en Californie) n’ont pas la qualité requise (et sont jetées à la poubelle) et la réponse clinique aux injections ne semble pas aussi intense que ce que les essais cliniques avaient laissé espérer.
Sur ce dernier point, rien d’étonnant, c’est toujours comme ça [merci de consulter les archives ou les sublimes Livres du Dr de Lorgeril qui en fait des résumés dans la Collection Vaccins & Société], on promet des miracles [on ramasse son dû à Wall Street] et on se fait ensuite plus humble sous divers prétextes ; parfois on disparaît corps et biens avec son magot en poche.
On ne s’excusera pas d’avoir grossièrement menti à la Comtesse (et à son Cadichon), toujours prête à croire aux miracles à Lourdes et ailleurs…
Et les gouvernants ne viendront pas reconnaître qu’on les a pris pour « des pingouins qui font tant rire les enfants sur la banquise… »
Tous et chacun resteront fermes sur leur positions initiales : la Garde meurt mais ne se rend pas !
D’autres, plus pragmatiques, organisent la pénurie.
De nombreuses solutions sont proposées pour pallier aux manques : les uns proposent de diminuer les doses d’antigènes dans chaque injection (6 pour le prix de 5), d’autres proposent d’espacer les doses ou même de se passer de la seconde dose.
Ça me rappelle le temps d’avant les génériques des statines quand, vu le prix du comprimé, les patients américains se les partageaient en famille : deux patients pour le prix (exorbitant) d’un comprimé.
D’autres encore plus réalistes se demandent comment faire si un patient Moderna en attente de sa seconde dose (manquante chez le pharmacien) pourrait bénéficier d’une injection d’une seringue de Pfizer.
Bref, c’est la confusion d’un côté et la panique de l’autre !
Peu importe : la Garde meurt mais ne se rend pas !
Le plus drôle c’est que certaines autorités sanitaires [par exemple, le CDC américain] ont réponse à tout (faites ceci, faites cela…) malgré l’absence totale de données sérieuses pour justifier leurs recommandations.
Chers vaccinés, n’ayez pas peur ! Vous êtes dans de bonnes mains !
Dois-je ajouter l’ultime recommandation faite aux vaccinés par les autorités sanitaires ?
Ne rien changer aux précautions habituelles : masque, distanciation, isolement et même vaccination anti-COVID chez les convalescents de la COVID-19.
Ils le disent, ils ignorent si le vaccin anti-COVID diminue les transmissions et même la durée de protection. Dit autrement, ils ne savent pas s’il empêche vraiment les premières atteintes et encore moins les récidives.
Les sciences médicales sérieuses nécessitent du temps pour se développer et le temps manque !
source : https://michel.delorgeril.info/sante-publique
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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