par Karine Bechet-Golovko.
Avec toutes les manipulations de chiffres qui sortent au grand jour, l’implication des grands labo dans les cabinets d’experts « conseillant » les décideurs, l’emprise de l’OMS sur les politiques nationales, l’on a l’impression que les êtres humains ont été transformés en populations géantes de souris de laboratoire, soumises depuis plus d’un à une expérimentation sociale assez terrifiante. À tel point que la désobéissance civile s’invite dans les réseaux sociaux, parfois dans les rues et de temps en temps dans les esprits. C’est inconfortable, donc c’est rare. Quelle étrange maladie, tellement dangereuse, que les gens manifestent pour qu’on les laisse tranquilles, que les États doivent prendre des mesures de rétorsion pour les « sauver malgré eux », que les vaccins s’accompagnent d’un chantage de moins en moins discret …
Nous avons certainement oublié que la vie réelle se différencie passablement du monde merveilleux des dessins animés. Nous avons tellement aseptisé notre environnement social, que nous nous sommes sérieusement affaiblis. Même notre instinct de survie est généralement réduit à la soumission et l’obéissance – pour éviter les coups, les conflits. En toute circonstance. Sans même plus se cacher la face. En restant enfermés, sans contact avec les autres, sans vie sociale. Écrasés.
Pourtant, beaucoup de questions se posent quant à la dangerosité réelle du coronavirus. Un intéressant article publié dans France Soir démontre parfaitement la manipulation à la hausse des chiffres, suite aux modifications de critères permettant, notamment, de compter les décès en milieu hospitalier (non plus en raison du Covid, mais avec Covid), le recours à des estimations fondées sur des algorithmes et non pas sur des cas avérés, le regroupement des données concernant les lits de réanimation, de soins intensifs et de surveillance continue, etc. Surtout, le recours massif aux tests PCR pour identifier, sans symptômes, une personne dite contaminée par le Covid.
Cela, surtout que l’OMS met soudainement en janvier en garde contre des tests PCR beaucoup trop sensibles, qui ne permettent pas à eux seuls de diagnostiquer avec certitude un Covid.
Et dans toute cette cacophonie, le gouvernement français cherche comment il pourrait encore punir une population, qui n’a plus vraiment la force de réagir. Confinement or not confinement, effet œuf de Pâques et goûter de 4h, variant comorien transgenré, les interrogations sont à la hauteur des dangers.
Au milieu de cette docilité collective, la tentation de la désobéissance civile fait timidement son apparition. Des restaurateurs restent ouverts au-delà des couvre-feux ou ouvrent malgré l’interdiction (en Suisse par exemple), des maires en France refusent d’adopter des arrêtés municipaux liberticides, certains osent sortir sans porter de masque et, summum de la résistance, l’on fait un bisou démasqué à ses enfants – pour les grands-parents, il faudra encore attendre, leur enterrement.
Un certain mouvement s’est mis en place et appelle le 1er février à une journée de désobéissance civile. Pourquoi le 1er février ? Il faut bien une date. Il serait bien que ce ne soit pas une journée, avec quelques selfies, mais peut-on réellement espérer plus, lorsqu’aucune force politique n’est capable d’aider la population ?
Certains ont tenté, en Belgique, la distribution de tracts, les méthodes utilisées lors des périodes d’occupation reprend ses droits puisque nous sommes foncièrement dans la même situation, et les autorités ont évidemment été choquées. Qu’en attendre de plus ? Des manifestations, en France, en Espagne, aux Pays-Bas et ailleurs, ont lieu contre le couvre-feu et les autres mesures liberticides adoptées au nom du Covid, elles sont violemment réprimées dans le silence total et aucune force politique n’est capable, ni n’a la volonté, d’organiser une résistance. Toute réaction est individuelle, locale, atomisée.
Les réactions de rébellion sont diminuées, appelées « coronofatigue », indiscipline sanitaire … Autrement dit, il ne s’agirait pas d’un profond mouvement de rejet, volontaire, conscient et réfléchi, mais d’un égoïsme. Et ainsi, si le nombre de cas augmente, ce n’est pas en raison du caractère saisonnier du virus, ni de l’absence de recherche d’un traitement, ni de la manipulation des chiffres, mais en raison de l’égoïsme de ceux qui se révoltent.
Notre faiblesse est leur force, tant qu’aucune organisation politique ne pourra coordonner ces poussées de désobéissance civile, rien ne changera, car aucune force ne pourra être opposée à cette machine globale qui engloutit nos sociétés, nos modes de vie … nos vies.
source : http://russiepolitics.blogspot.com/
Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International