Au cinquième jour de son mandat à la tête de la Maison-Blanche, le nouveau président US a presque activé tous les fronts de guerre : la Russie, l’Irak, la Syrie, la Chine en passant par la Corée du Nord. Reste l’Iran avec qui il continue de prendre les pincettes puisque les Iraniens ont bien anticipé son arrivée en organisant plus de 10 exercices militaires en l’espace de 20 jours.
« Ces exercices militaires entrelacés ont envoyé un message aux États-Unis et à leurs acolytes à la fois en termes d’équipements, de compétences et surtout de moral et de capacités, dont une force militaire a besoin. Ces exercices créent de la dissuasion et montrent que nous pouvons non seulement assurer la sécurité de notre pays, mais aussi celle de la région », fait remarquer l’expert militaire Qanadbashi. À l’image de l’Iran, la Chine que le nouveau chef du Pentagone menace semble s’être engagée dans cette logique anticipatrice.
La première réaction de l’administration du président démocrate, Joe Biden, qui a entamé, officiellement, son mandat le 20 janvier, aux litiges territoriaux entre la Chine, le Japon et Taïwan a été celle-ci : Le nouveau secrétaire américain à la Défense a mis en garde les responsables de Pékin, tout en annonçant l’engagement de la nouvelle administration américaine envers l’OTAN. Lors de son deuxième jour de fonction ministérielle, le nouveau chef du Pentagone, Liyod Austin, s’est entretenu avec le ministre japonais de la Défense, Kishi Nobuo, et a averti Pékin contre des différends territoriaux en mer de Chine orientale.
Selon un porte-parole du Pentagone, le secrétaire à la Défense a réitéré l’attachement de Washington à l’OTAN, en insistant sur l’importance de l’alliance pour la paix et la sécurité dans la région indo-pacifique.
Les pourparlers sur les îles contestées entre le Japon et la Chine et l’annonce du soutien de Washington à Tokyo faisaient également partie des entretiens du nouveau secrétaire à la Défense US avec son homologue japonais. Les îles Diaoyu, connues sous le nom de « Senkaku » au Japon, constituent la pomme de discorde Chine/Japon/Taïwan, depuis de nombreuses années. Un porte-parole du Pentagone a déclaré : « Le secrétaire à la Défense a affirmé que les îles Senkaku sont couvertes par l’article 5 du traité de sécurité américano-japonais et que Washington s’oppose toujours à tout effort [unilatéral] visant à changer la situation dans la mer de Chine orientale ».
Et la contre-attaque chinoise ? Les autorités chinoises ont protesté évidemment l’ingérence américaine mais n’en sont pas restées là . Comment ?
Ce dimanche, les agences de presse chinoises ont rapporté que le groupe de frappe des porte-avions de la marine américaine qui s’approchait des frontières de la RPC avait été contraint de cesser de bouger en raison de « l’anarchie » organisée par l’aviation chinoise – 15 combattants armés de missiles anti-navires et 6 des bombardiers stratégiques de la RPC H-6K Air Force, dont deux portaient des missiles hypersoniques, analogues du « Dagger » russe de l’ARC, ont survolé l’AUG dans le gravier avec le porte-avions « Theodore Roosevelt ». Un spectacle quelque peu similaire à ce qui vient de se passer dans le golfe persique à la faveur des exercices militaires conjugués iraniens.
« Une tentative de l’armée américaine de démontrer la force en Chine a conduit le Ministère de la Défense de la République populaire de Chine a décidé de répondre à la provocation américaine avec ses avions militaires. On sait que six bombardiers chinois ont volé à plusieurs dizaines de kilomètres du porte-avions et des navires de guerre qui l’accompagnaient, tandis que 15 chasseurs ont volé à quelques centaines de mètres du groupe de frappe du porte-avions, obligeant ce dernier à s’arrêter de bouger en raison du danger créé d’être détruit. Les États-Unis ont déjà réagi avec colère aux actions de l’armée de la RPC, cependant, la Chine a souligné qu’elle n’autoriserait aucune présence américaine à ses frontières et était prête à agir radicalement – la marine de la RPC a reçu l’ordre d’ouvrir le feu en réponse à la moindre provocation, qui, évidemment, permet d’appeler les actions actuelles de l’aviation de la RPC « le dernier avertissement chinois ».
L’Empire US finissant a visiblement du mal : dans le golfe persique, en mer Rouge et dans l’océan Indien il fait face à la Résistance ; en mer Noire, c’est la Russie qui l’attend de pied ferme ; Quant la mer de Chine, Xinping est prêt à en découdre… Décidément l’époque d’Obama est révolu.
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