par Strategika 51.
De toute évidence, il se passe des choses de plus en plus étranges à Washington D.C.
Officiellement, les autorités affirment qu’entre 6 200 et 10 000 soldats de la Garde nationale resteront pour une période indéfinie à Washington.
Dans les faits, les avions cargo militaires de type C-130 Hercules et C-17 Galaxy ne cessent d’y affluer et de ramener des renforts en troupes et en matériel.
D’après certaines informations fiables, le nombre des troupes et des éléments des diverses agences fédérales de sécurité est assez élevé à Washington. Près de 40 000 soldats et agents fédéraux sont désormais temporairement déployés à Washington D.C.
Soit bien plus que le nombre de militaires US déployés dans des théâtres d’opérations de guerre à l’étranger.
Autre élément troublant et assez inédit. Au moins un avion d’attaque au sol, le fameux Fairchild Republic A-10 Thunderbolt II, survole les abords de la capitale fédérale depuis l’inauguration de l’administration Biden.
À quoi sert un tel déploiement de force ? Les services habilités du FBI ont passé au crible les dossiers des militaires de la Garde nationale ayant été mobilisés pour l’opération en cours à Washington. Ce qui démontre que le régime nourrit beaucoup d’appréhensions au sujet de l’allégeance des troupes et plus encore vis à vis d’un éventuel attentat perpétré par des éléments de la Garde nationale. La mobilisation d’un avion d’attaque A-10 répondait donc à cette éventualité et c’est la première fois depuis la Guerre de Sécession que des troupes américaines sont considérées comme de potentielles cibles hostiles par leur commandement. La puissance de feu extraordinaire de l’A-10 est en effet parfaitement capable de venir à bout de bataillons complets d’infanterie non équipés de moyens de défense aérienne, d’autant plus que ces troupes relèvent de la Garde nationale, moins entraînées et aguerries que des troupes professionnelles aguerries des corps expéditionnaires.
Des drones d’attaques sont également en cours de déploiement sur la côte-est des États-Unis et tout cela offre un spectacle surréaliste contrastant violemment avec les images aseptisées et lourdement censurées d’un système politique ne cessant de refaire les mêmes erreurs de désignation de POTUS (président des États-Unis) depuis des années. Après l’épisode Trump, lui-même choisi par une partie de l’État profond avant de dérailler du script original, l’épisode Biden a commencé dans une ambiance digne des films de science-fiction. Biden est un choix de sûreté et de statu quo pour les élites mais il semble qu’elles ne comptent pas trop sur ce personnage inamovible de la politique US. C’est sa vice-présidente qui aura des pouvoirs qu’aucun vice-président n’a jamais eu jusqu’à présent.
Cette crise de narration de la réalité aura des conséquences directes sur le plan international. La présence militaire US en Syrie, en Irak et en Afghanistan sera renforcée. La guerre froide 3.0 avec la Russie et la Chine connaîtra une escalade sans précédent depuis la Guerre du Vietnam et le Pentagone est déjà à la recherche d’un point soft sur la carte géostratégique mondiale pour y déclencher un conflit sans risque en mettant en avant la splendeur retrouvée de l’Amérique triomphante et tous les indices en notre possession indiquent que ce point se trouve en Afrique.
Le Grand jeu s’est transformé en un jeu de miroirs.
source : https://strategika51.org/
Source: Lire l'article complet de Réseau International