1984 – 8 prédictions de Orwell qui se sont réalisées

1984 – 8 prédictions de Orwell qui se sont réalisées
1984 – 8 prédictions de Orwell qui se sont réalisées

par Alexandre Lemoine.

Ces technologies et processus modernes dans la société qui ont été prédites avec une précision déconcertante par George Orwell encore au milieu du XXe siècle.

En 1949 a été publié son roman « 1984 », devenu l’un des modèles dans le genre de la dystopie. Il y décrit un avenir où les gens sont contrôlés par la surveillance et la propagande, et les technologies existent uniquement en tant qu’instrument de contrôle. Depuis, certains ont tenté de trouver des coïncidences des événements décrits avec la réalité, et certaines choses se sont effectivement réalisées.

1. Les dispositifs de surveillance

Dans son roman, George Orwell décrit ainsi des grands écrans de télévision installés dans les logements et les lieux publics. Ils transmettent les messages du gouvernement et servent à la police de la pensée pour surveiller les citoyens. Ces télécrans savent reconnaître les individus et l’expression de leurs visages.

De tels écrans n’existent pas dans notre vie sous cette forme précise, mais il y a des analogues. Par exemple, les postes de télévision « intelligents » actuels reconnaissent la voix, en d’autres termes ils écoutent leur propriétaire, et certains transmettent même leurs données personnelles aux grandes compagnies.

D’autant plus que nous disposons d’ordinateurs et de portables qui peuvent être piratés pour nous observer. Alors que les opérateurs, sans aucun besoin de pirater, reçoivent un accès aux informations sur notre localisation, nos recherches sur internet et nos contacts. Les logiciels de reconnaissance faciale se développent à vitesse grand V.

Certes, toutes ces technologies nous simplifient la vie et automatisent les tâches. Mais cela menace à la fois nos informations personnelles et les normes éthiques.

2. La technologie de reconnaissance vocale

Le héros principal du roman, Winston Smith, utilisait dans son travail un dispositif de reconnaissance vocale. Il enregistrait les mots et les reflétait sous forme de texte sur le télécran.

Il existe aujourd’hui une multitude d’applications et de services qui font la même chose. La fonction de conversion de la parole en texte existe notamment sur Google Docs, les claviers Google et Yandex. Comme le prédisait George Orwell, cette technologie utile est très sollicitée.

3. Les immenses bases militaires

Des forteresses flottantes existent dans le monde décrit dans le livre. Il s’agit d’immenses bases militaires qui « défendent les points stratégiques des communications maritimes », pratiquement impossible à couler.

Les porte-avions peuvent être considérés comme une incarnation moderne de cette idée, même s’ils sont loin d’avoir une aussi grande taille. Les forteresses flottantes ressemblent aux îles artificielles. Elles sont créées pour installer des aéroports, des sites touristiques et à d’autres fins. Et à la description de George Orwell correspondent plutôt les îles chinoises prévues à des fins industrielles et militaires.

4. La création d’œuvres d’art à l’aide de l’intelligence artificielle

Le roman décrit un versificateur qui crée des œuvres littéraires et musicales sans l’intervention de l’homme. De facto, c’est une intelligence artificielle (IA).

Des œuvres créées par des machines ont également commencé à faire leur apparition dernièrement. En 2017 est sorti le premier album écrit à l’aide d’une IA.

La même année, en rendant hommage au roman de Jack Kerouac « Sur la route », l’écrivain Ross Goodwin a envoyé son ordinateur portable dans une voiture de New York à Nouvelle-Orléans. À cet ordinateur étaient connectés une caméra, un navigateur GPS et un micro qui enregistraient les informations, alors que son réseau neuronal traitait toutes les données entrantes et écrivait à partir d’elles un livre, publié sous l’intitulé « 1 the Road ».

5. Big Brother et la propagande

Dans l’univers de « 1984 » dans toutes les villes sont accrochées des affiches de Big Brother, chef de l’État. De ces affiches il semble observer les habitants et les dissuader de désobéir. Sachant que l’image est réalisée de sorte à donner l’impression que Big Brother regarde directement sur vous où que vous soyez.

Les politiques actuels recourent à une tactique similaire. Par exemple, en 2018, en Corée du Nord sont apparues des affiches propagandistes avec Kim Jong-un inspirant les habitants à travailler assidûment. Alors qu’au Venezuela étaient répandues les images de l’œil de Hugo Chavez qui regardait tout le monde depuis les affiches et les murs des immeubles.

6. La manipulation des mots pour contrôler la pensée

Dans le livre les politiques créent la novlangue pour contrôler les habitants. Elle conserve les règles générales de la grammaire anglaise, tout en supprimant les termes à connotation négative pour minimiser les crimes de la pensée – les pensées qui ne correspondent pas à l’idéologie du parti. Par exemple, le concept « mauvais » est donc détruit pour être remplacé par le « non bon ». Le fait est que la novlangue ressemble à la langue normale, mais elle diverge suffisamment pour envoyer la pensée dans la direction voulue.

Les médias utilisent aujourd’hui des techniques similaires pour inculquer au public les différentes opinions. Grâce au bon choix de mots ils renforcent une opinion positive ou négative sur les événements et les phénomènes. Par exemple, ils mentionnent la religion si un crime a été commis par un musulman, ce qui engendre l’islamophobie au sein de la société.

7. Les guerres interminables

Dans le futur d’Orwell il ne reste que trois États : l’Océania, l’Eurasia et l’Estasia. À tout moment, deux d’entre eux sont en guerre. Les guerres perdurent sans fin, mais dès qu’une nouvelle guerre éclate, tout le monde oublie la précédente. Les batailles se déroulent généralement sur des territoires litigieux, et le monde se trouve constamment dans une situation précaire.

Cela ressemble bien à la description de la situation réelle dans le monde contemporain.

8. La réécriture de l’histoire

Dans ce roman, le gouvernement réécrit régulièrement l’histoire en supprimant ce qui est devenu indésirable et en falsifiant les informations. C’est pris en charge par le Ministère de la Vérité ou Miniver.

De nos jours sont déjà connus des cas de réécriture des communiqués de presse officiels afin d’y supprimer les déclarations qui ne se sont pas réalisées par la suite. Alors que la loi russe sur le droit de l’oubli permet aux citoyens ordinaires d’exiger la suppression d’informations désagréables et diffamantes les concernant, leur offrant ainsi la possibilité de « renaître ».

source : http://www.observateurcontinental.fr

Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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