- Au premier jour, Biden détruit les sports féminins
- Grande-Bretagne : un transsexuel qui a violé une femme a été condamné à 15 ans de prison, mais pourrait finir dans une prison pour femmes
Au premier jour, Biden détruit les sports féminins
Lors de son premier jour en fonction, le Président Joe Biden a détruit le sport féminin.
Par Moon of Alabama, le 22 janvier 2021
Source : MoonOfA
Traduction : Le Saker Francophone
Parmi de nombreux décrets exécutifs, Biden a publié le « Décret exécutif sur la prévention et la lutte contre la discrimination fondée sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle ».
Il définit une nouvelle politique :
Chaque personne doit être traitée avec respect et dignité et doit pouvoir vivre sans peur, peu importe qui elle aime. Les enfants devraient pouvoir apprendre sans se soucier de savoir s’ils se verront refuser l’accès aux toilettes, aux vestiaires ou aux sports scolaires. Les adultes devraient pouvoir gagner leur vie et poursuivre une vocation, en sachant qu’ils ne seront pas licenciés, rétrogradés ou maltraités à cause de la personne chez laquelle ils rentrent chez eux ou à cause d’une façon de s’habiller non conforme aux stéréotypes sexuels. Les gens devraient pouvoir accéder aux soins de santé et sécuriser un toit au-dessus de leurs têtes sans être victimes de discrimination sexuelle. Toutes les personnes devraient bénéficier de l’égalité de traitement devant la loi, quelle que soit leur identité de genre ou leur orientation sexuelle.
C’est du libéralissisme devenu fou.
Le corps juridique du décret exécutif dit :
Dans Bostock c. Clayton County, 590 U.S. ___ (2020), la Cour suprême a jugé que l’interdiction de la discrimination du titre VII «en raison du … sexe» couvre la discrimination fondée sur l’identité de genre et l’orientation sexuelle. Selon le raisonnement de Bostock, les lois qui interdisent la discrimination sexuelle – y compris le titre IX des amendements sur l’éducation de 1972, tels que modifiés (20 USC 1681 et suivants), le Fair Housing Act, tel qu’amendé (42 USC 3601 et suivants), et l’article 412 de la loi sur l’immigration et la nationalité, telle que modifiée (8 USC 1522), ainsi que leurs règlements d’application respectifs – interdisent la discrimination sur la base de l’identité de genre ou de l’orientation sexuelle, tant que les lois ne contiennent pas suffisamment d’indications contraires.
Oui, cela nécessite un peu d’explication.
Le titre VII est la loi sur les droits civils de 1964 qui interdit la discrimination fondée sur la race, la couleur, la religion, le sexe ou l’origine nationale.
Le titre IX des amendements éducatifs de 1972 interdit la discrimination sexuelle dans tout programme ou activité d’éducation bénéficiant d’une aide financière fédérale. Mais, le titre IX énonce également des exceptions pour un certain nombre d’activités éducatives spécifiques, y compris les sports.
Voir En Grande-Bretagne, des écolières sèchent les cours à cause de toilettes unisexes
Aux États-Unis, le sport pour les filles et femmes, dans les écoles et les collèges n’a décollé qu’après l’adoption du titre IX.
Les discriminations fondées sur le sexe biologique sont non seulement autorisées mais considérées comme positives dans le sport. Les femmes ont leurs propres ligues et leurs propres compétitions parce que c’est un simple fait biologique que les personnes nées avec un chromosome Y, c’est-à-dire les hommes, développent un corps plus fort que les personnes nées avec un chromosome X. S’il n’y avait pas de discrimination sexuelle dans le sport, aucune personne née en tant que femme n’aurait jamais la chance de gagner une compétition ouverte. Il y aurait toujours des hommes plus forts qui gagneraient.
Aux Jeux olympiques de Rio, en 2016, la finale du 100 mètres pour les hommes a été remportée par Usain Bolt en 9,81 secondes. Le dernier homme de la finale, Trayvon Bromell, a eu besoin de 10,06 secondes. La finale du 100 mètres pour les femmes a été remportée par Elaine Thompson en 10,71 secondes. Elle n’aurait même pas eu la chance d’atteindre les demi-finales masculines.
L’affaire sur laquelle la Cour suprême s’est prononcée dans Bostock c. Clayton County était fondée sur une discrimination professionnelle contre un homosexuel :
Le 15 juin 2020, la Cour a statué dans une décision 6–3 couvrant les trois affaires que la discrimination sur la base de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre est nécessairement aussi une discrimination «en raison du sexe», comme interdit par le titre VII. Selon l’opinion majoritaire du juge Neil Gorsuch, c’est parce que les employeurs discriminatoires à l’égard des employés gays ou transgenres acceptent un certain comportement (par exemple, l’attirance pour les femmes) chez les employés d’un sexe mais pas chez les employés de l’autre sexe.
La décision du tribunal est controversée. Quelle était la signification du mot «sexe» dans la loi de 1964 sur les droits civils lorsqu’elle a été adoptée ? Était-il censé couvrir la manière dont les gens «s’identifient» ou s’appliquait-il uniquement à la signification biologique du mot ?
Le problème avec la décision de la Cour suprême et le décret de Biden est qu’ils étendent le sens du sexe biologique à «l’identité de genre». Cela mine l’exception prévue pour les sports au titre IX. Selon l’interprétation de Biden, tout homme peut déclarer «Je m’identifie actuellement en tant que femme» et se présenter au concours d’une école ou d’un collège pour femmes. Sous le décret de Biden, toute école qui rejette de telles absurdités perdra le soutien fédéral.
Abigail Shrier @AbigailShrier – 17h11 UTC · 21 janvier 2021
Au premier jour, Biden éviscère unilatéralement le sport féminin. Tout établissement d’enseignement qui reçoit un financement fédéral doit admettre des athlètes biologiquement masculins dans les équipes féminines, les bourses féminines, etc.
Un nouveau plafond de verre vient d’être placé sur les filles.
L’ancienne députée américaine Tulsi Gabbard avait vu ce problème venir :
Tulsi Gabbard @TulsiGabbard – 20:58 UTC · 11 déc.2020
Ma loi sur la protection du sport des femmes protège simplement les droits et les intérêts des filles et des femmes qui participent à des sports afin qu’elles puissent concourir sur un pied d’égalité. Nier les différences biologiques entre les hommes et les femmes sape la raison pour laquelle le Titre IX a été créé en premier lieu.
H.R.5603, la loi de 2020 sur la protection des femmes et des filles dans le sport déclare simplement :
Aux fins de détermination de la conformité avec le titre IX des amendements sur l’éducation de 1972 (20 U.S.C.1681-1688) en athlétisme, le sexe sera déterminé sur la base du sexe attribué à la naissance par un médecin.
Gabbard a détaillé le problème et sa position dans une vidéo :
Tulsi Gabbard @TulsiGabbard – 19:34 UTC · 13 déc.2020
Le titre IX est une loi historique qui a tout changé pour les femmes et les filles. Cette vidéo explique comment et pourquoi j’ai introduit la loi sur la protection des sports féminins – pour clarifier, faire respecter et renforcer l’intention initiale du titre IX, en garantissant des conditions équitables pour les filles et les femmes.
Étant donné qu’elle n’est plus à la Chambre, il y a peu de chances que la loi soit adoptée de sitôt.
Le décret exécutif de Biden est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles les démocrates perdront les prochaines élections. Partout aux États-Unis, les lycéens qui sont trop chétifs pour devenir membre de l’équipe masculine d’une école ou pour gagner dans des compétitions masculines s’identifieront comme des filles et demanderont à être autorisés à rejoindre l’équipe féminine ou à participer aux compétitions féminines. Cela arrive déjà mais le nombre de ces cas va maintenant exploser.
https://abcnews.go.com/video/embed?id=55858982
Ce qui en découlera est clair. Les filles arrêteront de participer à des sports de compétition. Elles ne veulent pas partager un vestiaire avec des garçons qui, peut-être seulement pour une journée, «s’identifient» comme des filles. Elles n’auront plus aucune chance de gagner quoi que ce soit.
Ce n’est pas de la pure idiotie de la part de Biden lorsqu’il pousse à de telles absurdités. Du point de vue de la classe dirigeante, il est logique de diviser la plèbe selon des lignes idéologiques culturelles. Tant qu’ils se battent pour l’accès aux toilettes sur la base de «l’identité», ils seront distraits de la nécessité de comprendre que la discrimination de classe sociale et les déséquilibres économiques sont les vrais problèmes qu’ils devraient vouloir changer.
Des problèmes comme ceux-ci, qui sont manifestement déraisonnables pour quiconque n’a pas bu du cool aid libéralissime LGBTQWERTY, sont une raison majeure pour laquelle les États-Unis perdent le respect international. Il ne se soucient plus de la science ou de la raison. Il ne respecte pas les engagements juridiques, les traités et le droit international. Cela n’a plus de sens.
Note du Saker Francophone
Plus aucune compétition sportive internationale ne pourra être organisée avec les États-Unis.
Traduit par jj, relu par Wayan pour le Saker Francophone
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Grande-Bretagne : un transsexuel qui a violé une femme a été condamné à 15 ans de prison, mais pourrait finir dans une prison pour femmes
Par Debbie Hayton
Debbie Hayton est enseignante au lycée et responsable syndicale. Elle enseigne les sciences à des enfants de 11 à 18 ans dans une école du centre de l’Angleterre. En tant que personne transgenre, elle a beaucoup écrit sur ce que signifie être trans et comment les personnes trans peuvent être incluses dans la société sans compromettre les droits d’autres groupes vulnérables. Son travail peut être lu dans des publications de tous les horizons politiques, où un débat scientifique rationnel est autorisé et encouragé.
Source : RT, 20 janvier 2021
Traduction : lecridespeuples.fr
Nous devons prendre conscience des dangers de permettre à des délinquants sexuels pervers ayant une anatomie masculine de purger leur peine aux côtés de prisonnières vulnérables. Ce sont des prédateurs violents qui représentent une menace claire pour les femmes.
Michel[le] Winter
Vendredi dernier, Michel[le] Winter a été reconnu coupable de viol à la Cambridge Crown Court au Royaume-Uni. La victime a déclaré à la police qu’elle avait encore des cauchemars au sujet de l’incident et qu’elle s’était réveillée depuis en criant « Lâchez-moi ! ». Lors de la détermination de la peine, le juge David Farrell a décrit Winter comme une personne dangereuse, avec « une nette propension à la violence ». C’était une attaque horrible.
Mais selon la presse locale, la victime de Winter a ensuite souffert de l’ignominie supplémentaire d’entendre son agresseur évoqué par des pronoms féminins tout au long du procès. Winter, semble-t-il, « s’identifie comme une femme », une terminologie qui est devenue si familière qu’elle est émise avant que notre cerveau ne la remette en question.
En vertu du Code de la rédaction régissant les médias écrits au Royaume-Uni, les journalistes sont tenus d’utiliser les pronoms que les personnes transgenres utilisent pour se décrire, et il n’y a pas d’exemption pour les violeurs. J’éviterai donc les pronoms. En partie par respect pour la victime, qui peut bien en être écœurée, mais aussi pour éviter de tromper les lecteurs en leur faisant croire qu’une femme a fait cela.
Je ne pourrais peut-être pas orner Winter de pronoms, mais je peux citer la loi : « Une personne commet une infraction [de viol] s’il pénètre intentionnellement… une autre personne avec son pénis. » C’est moi qui souligne, mais les mots sont directement tirés de la Loi de 2003 sur les infractions sexuelles.
Alors, quand j’ai vu qu’un journal britannique avait titré son article sur l’affaire « Une femme trans est emprisonnée pendant 15 ans pour avoir violé une autre femme », j’ai été consternée.
Nous devons nous en tenir aux termes de la Loi parce que lorsque nous changeons de mots, nous changeons notre façon de penser. La biologie ne peut pas être dupée –même si les gens peuvent l’être– et nous risquons d’oublier la question fondamentale : le viol est une violence sexuelle masculine, et il est commis par des hommes.
Pour ce crime effroyable, Winter a été condamné à 15 ans d’emprisonnement, ce qui, dans le cas de Winter, soulève la question de savoir où est-ce qu’il va purger sa peine ? Dans le cadre d’une politique désastreuse de 2016, cela pourrait bien avoir été une prison pour femmes. Avec une naïveté étonnante, le ministère britannique de la Justice a annoncé que « les personnes qui vivent dans un sexe différent de celui de leur sexe assigné à la naissance devraient, comme présomption générale, être traitées par les services de gestion des délinquants en fonction du sexe auquel elles s’identifient. »
Quel que soit le monde imaginaire qu’ils se représentaient, la réalité fut incarnée par Karen White, un pédophile condamné qui était en détention provisoire pour lésions corporelles graves, cambriolage, viols multiples et autres infractions sexuelles contre des femmes. Bien qu’il soit légalement et anatomiquement de sexe masculin, White s’est habillé en femme et a été dûment transféré dans une prison pour femmes. Le renard métaphorique dans le poulailler a ensuite agressé sexuellement deux autres détenues avant d’être renvoyé dans une prison pour hommes.
Voir Comment la déscolarisation a sauvé une fille de 12 ans de la folie transgenre
White n’est pas un cas isolé : il y a eu au moins six autres agressions sexuelles dans les prisons pour femmes par des condamnés transgenres. Lorsque ces chiffres ont été révélés l’année dernière, Nicola Williams, directrice du groupe de campagne Fair Play For Women, a déclaré : « Ces nouveaux chiffres sont un autre avertissement à propos de quelque chose que tout le monde sait : permettre aux hommes de pénétrer dans les prisons pour femmes est dangereux pour les femmes. »
Les règles ont été durcies depuis lors, mais elles sont toujours basées sur des équilibres de risques, et Winter pourrait encore être placé dans une prison pour femmes. La politique actuelle de 2019 stipule: « Une approche équilibrée doit être adoptée lors de la prise de décisions d’affectation, de soins et de gestion concernant les personnes transgenres, en équilibrant les risques et le bien-être de l’individu avec les risques ou l’impact sur le bien-être que la personne peut présenter pour les autres. » Si Winter demandait la reconnaissance légale de son nouveau sexe, l’option par défaut serait toujours une prison pour femmes.
Le groupe qui semble oublié dans tout cela est bien sûr les femmes en prison. Nulle part la politique ne suggère de demander aux détenues ce qu’elles ressentent lorsque des hommes biologiquement masculins, dotés de pénis, sont transférés avec elles, et il n’y a certainement aucune mention d’un droit de veto. Les femmes sont censées accepter la décision et ne pas se plaindre.
Mais les prisons sont séparées pour une bonne raison. Les femmes détenues constituent un groupe vulnérable, doivent être protégées contre des criminels masculins plus forts, souvent violents sexuellement, et sont relativement peu nombreuses. Au Royaume-Uni, elles ne représentent que 4% de la population carcérale totale. À ce taux, une prison hypothétique pour les sexes mixtes ferait en moyenne une femme pour 25 hommes. Ce serait une idée insensée. En outre, l’Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le Traitement des détenus stipule que « les hommes et les femmes doivent autant que possible être détenus dans des établissements séparés ; dans une institution qui accueille à la fois des hommes et des femmes, l’ensemble des locaux alloués aux femmes est entièrement séparé. »
Mais pour appliquer les règles de l’ONU, nous devons être clairs sur la manière dont les hommes et les femmes peuvent être distingués en premier lieu, et c’est un débat permanent. Tout le monde ne serait pas d’accord avec moi pour dire que les hommes et les femmes se distinguent par notre biologie. L’identité de genre –bien qu’il soit impossible d’en démontrer la vérité ou la fausseté– a été inscrite dans les lois et politiques du monde entier, y compris la politique qui s’applique à Winter.
Nous devons prendre du recul par rapport à ce débat et examiner les principes sous-jacents. Les femmes et les personnes transgenres peuvent être toutes deux des groupes vulnérables en prison, mais elles ne sont pas les mêmes et elles devraient être traitées séparément.
Voir Comment la propagande transgenre détruit de jeunes adolescentes
Bien que beaucoup d’efforts aient été investis dans les politiques et l’évaluation des risques, on a moins réfléchi au maintien de la dignité des êtres humains. Les femmes détenues ont droit à un logement non mixte, et pas à des « si », à des « mais » et à des échappatoires, et je le dis moi-même en tant que personne transgenre.
Plutôt que de faire campagne pour enfreindre les droits des femmes, les militants transgenres devraient demander que les droits des transgenres soient protégés dans le système pénitentiaire désigné pour notre sexe : un logement dans une cellule unique, des installations sanitaires séparées, et une protection supplémentaire qui peut être nécessaire.
Ce qui nous ramène à Winter, maintenant confronté à une longue période de prison. La prison n’est pas censée être une expérience agréable. Après le procès, l’agent-détective Jack Henderson a déclaré : « J’espère que cette peine aura un effet dissuasif sur Winter et toute autre personne qui choisit de nuire sexuellement à une autre personne. »
Je l’espère aussi, mais les mots comptent. Nous devons penser clairement, et nous devons être honnêtes. Au Royaume-Uni, le viol ne peut être commis que par des hommes. Les gens avec des pénis. Ce n’est pas le crime d’une femme, quels que soient les sentiments dans la tête de Winter. Pour le bien de la victime –et même de toutes les femmes– c’est quelque chose que nous ne devons pas oublier.
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