Ce mercredi 20 janvier a eu lieu la cérémonie d’investiture du nouveau président américain Joseph Biden. Sûr de l’amour et du soutien de la population, suite à des élections on ne peut plus opaques, il a rempli la ville de soldats, fait placer des blocs de béton et installé des checkpoints. L’amour est un sentiment parfois incontrôlable, il faut faire attention … La foule, aussi virtuelle que ses électeurs, sera avantageusement remplacée par une foule de drapeaux. Pendant ce temps, le Consulat général de Russie à New York s’est vu couper le téléphone et internet depuis quelques jours. Tout va bien, la démocratie 2.0 est de retour !
La cérémonie d’investiture semble donner le ton de la présidence qui s’annonce aux États-Unis : sous contrôle, sans le peuple, sans discussions. Biden parodie Joseph, le soutien populaire en moins et sans vision d’avenir. Une triste parodie. Mais lui aussi mène sa guerre, globale et non mondiale, et nous espérons sincèrement qu’il ne la gagnera pas. En attendant, avant son investiture, il a rendu « hommage » aux 400 000 Américains morts dans la guerre du Covid, cette guerre globale du nouveau monde, qui joue son va-tout pour s’imposer – dans la terreur. Sans même prendre la peine d’annoncer un avenir radieux, voire un avenir tout court. Enfermement en soi ou chez soi, dépossession de sa personne et de son corps, l’individu au service du nouveau monde. De force, car il traîne la patte. Biden a rendu hommage à ces hommes et ces femmes, qui ont perdu toute humanité, pour devenir les « victimes du Covid », des victimes attribuées au Covid, car toute guerre a besoin de chair et de sang. Celle-ci ne fait pas exception.
Aux États-Unis aussi, cette guerre est menée contre son propre peuple. 25 000 soldats déployés dans les rues, un mur dressé autour du Capitole, des blocs de béton dispersés dans Washington, des checkpoints militaires. Les démocrates occupent-ils les États-Unis sur le modèle irakien ? Qu’en est-il de droit sacré de manifestation de l’opposition, de l’inutilité des frontières, de la liberté totale ? Ça, c’est bon pour les autres, pour les pays à détruire, les démocrates eux, veulent prendre le Capitole, prendre le pays. Il n’y a pas de place pour l’opposition.
Quant à la mise en scène, elle rappelle plutôt les cérémonies en Corée du Nord, sans les statistes :
Après de telles élections, la peur du mécontentement populaire n’est pas surprenante. Trump, lui, sans faire d’histoires, contrairement aux déclarations gratuites des médias main stream, a quitté la Maison Blanche hier, mais la peur ne baisse pas, car le sentiment d’insurrection, lui, reste. Pourtant comment penser que les Américains puissent, d’eux-mêmes, ne pas être satisfaits du retour des démocrates et avec eux, évidemment, de la démocratie ? Ces manifestations, c’est certain, sont le résultat d’une manipulation. What else ? Sinon, il faudrait se remettre en cause et depuis leur échec, ils ne vivent que grâce à l’illusion d’avoir gagné, mais la Russie a offert la victoire à Trump et l’Amérique est derrière eux. Mais au cas ou, il vaut mieux quand même se protéger derrière l’armée et une foule de drapeaux.
C’est certainement pour cela que depuis le 18 janvier, le Consulat général de la Fédération de Russie à New-York se trouve confronté à une coupure totale de ses lignes téléphoniques et a des difficultés avec internet, ce qui l’empêche de fonctionner normalement. Malgré les demandes de normalisation, pour l’instant, rien n’a été fait. Une note officielle a donc été envoyée au Département d’État américain, cette situation est une première.
Décidément, cette présidence Biden s’annonce comme l’avènement d’une « démocratie totalitaire ». Après les démocraties populaires, les démocrates ont mis au point un nouveau type de régime : vision unilatérale du Bien qui emplit dans sa totalité le concept de démocratie. Toute alternative est alors inacceptable, puisqu’elle n’est pas le Bien. Nous vivons une époque merveilleuse, sortez de vos masques pour la regarder. Cela en vaut la peine !
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