La Chine, selon Radio-Canada (19/01/2021), « est confrontée à la pire résurgence de COVID-19 depuis mars 2020 » : 118 nouveaux cas dans les 24 dernières sur une population de 1,4 milliards. Dans les mêmes 24 heures, le Québec en décompte plus de 1500 cas sur une population de moins de 9 millions. On aimerait bien avoir une résurgence comme la Chine au Québec.
Un Québécois qui travaille à Shanghai, 6e ville la plus peuplée au monde avec près de 30 millions, nous informe que la vie a repris complètement. Les restos, bars, cinémas et bureaux sont tous ouverts. Tout fonctionne. Aucunes restrictions imposées, sauf la contrainte de ne pas quitter la région de Shanghai. On porte le masque si on veut dans le métro ou ailleurs. Les derniers cas à Shanghai ont été détectés l’été dernier. La belle vie, quoi.
Question: pourquoi nos spécialistes, nos scientifiques, nos médecins de la santé publique ne s’intéressent-ils pas à l’exemple chinois. Pourquoi n’apprend-on pas de la Chine. La réponse: l’idéologie, l’anticommunisme de nos savants. Ils répondent, « mais la Chine n’est pas démocratique. » Mais si le pays arrive à résoudre le problème de la pandémie, nous avons de devoir d’apprendre comment.
Ce refus de considérer l’exemple coûte des vies. Nous avons tout à apprendre des méthodes utilisées en Chine, notamment pour le traçage mais aussi pour les quarantaines, les confinements ciblés, et plus.
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