Parmi la ribambelle de mensonges martelés par la tyrannie covidiste et ses canaux de propagande, il en est un qui fait office de pièce maîtresse ou de pierre d’angle : la surmortalité. Retirez cette carte du château et c’est tout l’édifice mensonger qui risque de s’écrouler. S’il ne fait pas ou à peine plus de morts excédentaires par rapport aux années précédentes, ça veut dire que le covid est une banale épidémie grippale et que les prévisions catastrophistes basées sur des modèles mathématiques sont une sinistre plaisanterie. Si c’est le contraire et si le fléau fait déborder les cimetières, alors les despotes peuvent se dire éclairés et justifier la déferlante totalitaire qu’ils ont décidé de nous infliger. L’enjeu est donc de taille et les médias à la botte du pouvoir l’ont très vite compris : dès le mois de juin, ils ont brandi des statistiques établissant la réalité du pic printanier. En Belgique, les journaux imprimés et télévisés ont fait leurs manchettes en annonçant que la pandémie avait envoyé 40% de Belges en plus dans l’au-delà entre la mi-mars et la mi-mai. Et alors ? Comme je l’ai écrit à ce moment-là, cette présentation manipulatrice équivaut à mesurer la luminosité pendant la nuit ou à juger de la pollution automobile durant les heures de pointe. Ce sont de plus longues périodes qui doivent servir de base de calcul car les phénomènes éphémères agissent comme des miroirs déformants. En épidémiologie, c’est la mortalité générale toutes causes confondues sur une année qui sert d’étalon d’évaluation. On ne mesure pas non plus la sévérité de la grippe annuelle en se focalisant sur janvier-février – son sommet habituel- mais en faisant le bilan en fin de saison.
La baudruche se dégonfle
L’idéal est de comparer les chiffres d’une année entière et c’est ce que nous avons fait en septembre à Néosanté : malgré l’épisode caniculaire, nous avons montré que la surmortalité en Belgique du 1er septembre 2019 au 1er septembre 2020 n’avait rien d’affolant. Elle était de 12% par rapport à la moyenne des 10 années précédentes, de 7,6% par rapport à la saison 2018-2019 et de seulement 5,2% par rapport à la saison 2017-2018. Ce n’est pas étonnant car, ainsi que nous l’avons déjà souligné, la bonne vieille grippe était remarquablement clémente fin 2019 et début 2020. Ce n’est qu’en fin d’hiver que le virus corona a supplanté un timide influenza et que la flambée printanière est venue faucher les rescapés de la saison froide. Pour l’année calendaire, de janvier à décembre, les chiffres viennent de tomber et sont un peu moins reluisants : + 15 % de décès par rapport à la moyenne des 10 années précédentes et +16% par rapport aux 3 dernières. La tragédie est cependant toute relative car en regard de l’année 2015, année de grippe sévère en Belgique, la surmortalité retombe à 11,6%. Et encore ! Entre 2015 et 2020, la population belge a grossi d’environ 300.000 unités, soit une augmentation de 2,6%. En neutralisant très logiquement cette croissance dans l’équation, l’excès de la mortalité 2020 en regard de 2015 ne dépasse plus les 9%. Vous aurez remarqué que je ne remets même pas en question les véritables causes de cette différence ténue et que je m’en tiens au discours officiel selon lequel le covid-19 est à l’origine du surplus. Il n’est même pas utile de faire appel à des hypothèses alternatives pour démontrer que la baudruche n’est pas la montgolfière annoncée et que l’excès de mortalité n’est pas synonyme d’épouvantable calamité. On nous avait prédit un tsunami et ce n’est qu’une vague vaguement écumante qui a touché notre plat pays, pourtant champion du monde de l’hécatombe proportionnellement à son nombre d’habitants. Partout ailleurs, il y avait encore moins de raisons de paniquer ! En Scandinavie et dans certains autres pays européens (Chypre, Estonie, Allemagne, Irlande…), on n’a même pas déploré de pertes humaines surnuméraires….
Une vidéo démystifiante
Et se pourrait-il que la surmortalité enregistrée dans les pays plus mal lotis (France, Italie, Espagne, Belgique…) ne soit pas réelle, qu’elle soit une pure illusion statistique ? Cette question peut sembler farfelue mais je vous demande de ne pas la considérer comme telle avant d’avoir regardé cette vidéo renversante qui m’a complètement scié. Elle est l’œuvre d’un jeune économiste français dont le chaîne « alternative » s’attache habituellement à décrypter l’actualité économique et politique. La sensibilité de ce Youtubeur semble se situer plutôt à gauche car il exprime une forte fibre sociale et il n’est pas avare de critiques envers le cap néolibéral suivi par le gouvernement Macron-Castex. Une chance que ce brillant « décodeur de l’éco » se soit penché sur la crise sanitaire et qu’il nous apporte ses lumières ! Dans une précédente vidéo qui m’avait déjà scotché, il avait montré que l’épidémie de covid avait un impact très différent selon les tranches d’âge : complètement nul chez les – de 50 ans, légèrement perceptible parmi les quinquagénaires et les sexagénaires, et effectivement plus marqué chez les plus de 74 ans. Mais dans ce premier opus, l’économiste mettait déjà en garde contre les comparaisons trompeuses ne prenant pas en considération le « baby-boom » de l’après-guerre. Si l’on oublie qu’il y a eu une explosion des naissances entre 1947 et 1970 et que la première cohorte de ces baby-boomers est en train d’atteindre un âge avancé, on peut facilement se laisser abuser par un « effet nombre ». Si l’on en tient compte, le pic de surmortalité constaté chez les + de 74 ans n’a plus grand-chose d’anormal. Dans sa seconde vidéo, le décodeur franc-tireur va encore beaucoup plus loin puisqu’il explique que même chez les seniors, ce qui s’est passé en 2020 n’a rien d’exceptionnel ! Il montre d’abord que par rapport à 2017, année de grippe sévère en France, la mortalité générale toutes causes n’a augmenté que de 1,3%. Et même de 0,9% seulement à population constante. Ensuite, il détaille l’ampleur du phénomène démographique « baby-boom » : en 3 ans, l’hexagone a « gagné » plus de 800.000 personnes âgées de plus de 65 ans ! Le coup de jeune survenu après la guerre 40-45 se répercute aujourd’hui par un gros coup de vieux. Automatiquement, ce vieillissement accéléré se traduit par un taux de mortalité accru puisque les baby-boomers sont désormais au seuil du 4ème âge. Il ne s’est donc rien passé de surprenant en 2020 et on peut s’attendre à ce que les épidémies futures fassent de plus en plus de victimes. C’est la simple et mécanique évolution d’une société qui a sombré dans la dénatalité après deux décennies de procréation effrénée.
La grippe plus mortelle que le covid !
Mais ce n’est pas tout ! Pour répondre à ses détracteurs, l’économiste a affiné son analyse et a découvert quelque chose d’inouï : le covid-19 a proportionnellement fait moins de morts que la grippe de 2017 ! En simulant cet épisode grippal avec la pyramide des âges de 2020, il dévoile en effet que le virus influenza aurait occasionné 8.000 trépas en plus que le terrifiant corona ! Et en scrutant de plus près les chiffres de 2017, il montre que le taux de décès chez les octogénaires a été plus important il y a 3 ans. En d’autre termes, il n’y a pas eu de surmortalité cette année, mais bien une sous-mortalité par rapport à la dernière grippe sévère ayant frappé la France. Autrement dit toujours, le terrifiant fléau viral qui a fait paniquer le monde entier n’est rien d’autre qu’un trompe-l’œil comptable, un mirage statistique occasionné par le baby-boom et ses conséquences reportées dans le temps. Les pays occidentaux ont perdu un peu plus de leurs citoyens tout simplement parce que ceux-ci étaient plus vieux que les années précédentes, et non parce qu’un virus plus méchant que d’autres les auraient décimés. Il y a même tout lieu de penser que c’est l’inverse et que le sars-cov-2 a moins sévi que ses cousins « responsables » de syndromes grippaux létaux. C’est juste que ceux-ci ont été inhabituellement décalés (plus tardifs au printemps, plus précoces en automne) et que les courbes étaient moins plates que de coutume. Mais la pandémie dévastatrice n’a pas eu lieu, on nous a terrorisés et confinés inutilement. Bien évidemment, ceux qui ont crié au désastre vont prétendre que le pire a été évité grâce à eux et à leur mesures liberticides délirantes. Pas de chance pour eux : le « décodeur de l’éco » expose aussi que les surmortalités par département ont épousé celles de la grippe saisonnière. Le virus s’est joué des règles nationales et ne s’est pas répandu de manière uniforme, épargnant largement la façade Ouest et singulièrement la Bretagne. Tout comme la grippe classique, la « nouvelle maladie émergente » a une étrange prédilection pour les populations précarisées ! Et le vidéaste conclut ironiquement en se demandant s’il vaut mieux éradiquer la pauvreté ou faire la guerre à un agent infectieux révélant les inégalités. Pour moi, cette vidéo stupéfiante et démystifiante à souhait sonne le glas du covidisme et inaugure l’arrivée de la vérité dans le débat : il n’y a pas de surmortalité générale anormale et ceux qui persistent dans ce mensonge poursuivent clairement un agenda inavoué. Inavoué parce qu’inavouable.
N.B : Au moment d’achever cette infolettre, je découvre que la chaîne « Décoder l’éco » s’est enrichie d’une nouvelle vidéo postée avant-hier. Dans celle-ci, le jeune économiste décrypte la récente annonce de l’INSEE selon laquelle le nombre de décès 2020 est 9% supérieur à celui de 2019. Avec brio, il démontre une nouvelle fois que cet alarmisme chiffré est un écran de fumée et que l’effet du baby-boom suffit amplement à expliquer le différentiel de mortalité. En tenant compte de cette mutation démographique et de son impact statistique majeur, la grippe covid n’a pas fait plus de morts en 2020 que la grippe saisonnière en 2017, 2015 et 2012 ! Il n’est que temps que cela se sache et je vous invite à diffuser largement cette ré-information capitale.
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