De Gaulle reviens ! Vite… Toi le Sauveur de la Patrie et de la France libre…Toi dont la statue a été souillée, outragée, dans plusieurs villes de France, comme à Calais (notre illustration) ! La France que nous aimons est tombée bien bas… Beaucoup sont devenus fous ! Peut-être faudra-t-il un jour déboulonner ta statue, toi qui a eu le vice d’avoir l’amour de ton pays, de sa grandeur, de son identité et de sa culture…
Le 23 mai 2020, sur le plateau d’On n’est pas couché, Camélia Jordana avait déclaré à propos de la police : « Ils sont censés nous protéger, mais il y a des milliers de personnes qui ne se sentent pas en sécurité face à un flic, et j’en fais partie. Quand j’ai les cheveux frisés, je ne me sens pas en sécurité face à un flic en France […] Je ne parle pas des manifestants, je parle des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau. C’est un fait ».
Jeudi 14 janvier 2021, dans une interview relative à la sortie d’un nouvel album, l’intéressée a tenu de nouveaux propos de défiance et peut-être de haine, non plus envers la police, mais sans doute, on peut le penser, envers la France elle-même. Parlant de son album, elle a ainsi indiqué que « l’ensemble de ces chansons disent que si j’étais un homme, je demanderais pardon, je questionnerais les peurs, et je prendrais le temps de m’interroger. Car les hommes blancs sont, dans l’inconscient collectif, responsables de tous les maux de la terre ».
Peut-être est-ce dû à l’héritage d’un grand-père référent du FLN et à l’oubli que les arabes font partie de ce qu’elle appelle les « hommes blancs ». Peut-être ignore-t-elle aussi l’existence de ce que certains ont appelé la « traite arabe ». Extrait de Wikipédia : « La traite arabe, sous-ensemble principal de la traite orientale, désigne le commerce des êtres humains du VIIIe siècle jusqu’à nos jours, sur un territoire qui comprend et déborde largement l’aire arabe. Certains royaumes africains ont activement participé à ces entreprises, à des degrés divers ; certains émirats du Sahel, comme le Kanem-Bornou, l’Ouaddaï ou le Mahdiyah, vivaient principalement de la traite orientale ». Peut-être que Camélia Jordana, si elle suivait ses propres recommandations, devrait, compte-tenu de ses origines, demander pardon pour toutes ces horreurs et reconnaître ainsi sa responsabilité dans tout cela (le pardon impliquant l’existence d’une responsabilité) ?
Mais finalement, j’ai sans doute tort et c’est peut-être Camélia Jordana qui a raison. Car, à ma connaissance et, sauf erreur de ma part, pas de plaintes à ce jour de l’Etat, ni de quiconque pour tous ces propos puants, infâmes, indéniablement racistes et sexistes (puisqu’elle parle d’hommes), qui relèvent de la « provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale », punie par le code pénal et passible d’emprisonnement…
D’ailleurs, cette affaire ne semble plus être qu’un épiphénomène, dont on ne parle presque plus dans la plupart des médias : objectivité journalistique de la presse bien-pensante et covid obligent ! En dehors de la polémique qui s’en est suivie sur les réseaux sociaux, seules quelques personnalités de droite et de la licra ont, à ma connaissance, réagi…
Mais, répétons-le, devant la faible levée de boucliers des milieux politico-médiatiques, force est de reconnaître que j’ai sans doute tort et que Camélia Jordana a peut-être raison : historiquement la France et les français (je rectifie tout de même Camélia : pas seulement les hommes blancs, à moins – je n’ose le croire – qu’elle veuille parler des français blancs…) sont coupables ! Donc, ils doivent demander pardon…
D’ailleurs le Président Macron, au terme de réflexions profondes et poussées dont il a le secret, a semblé confirmer les dires de la très brillante et grande cantatrice, avec laquelle il semble intellectuellement en phase.
A cet égard, l’interview présidentielle du 5 décembre 2020 sur Brut a été une pitoyable capitulation de plus pour notre pays en pleine débâcle, non seulement sanitaire, mais également morale, intellectuelle et sociétale : prétendant parler aux jeunes, il s’est en réalité surtout adressé aux jeunes gauchistes et racialistes, ainsi qu’à tous ceux qui rejettent la France, son histoire, sa culture, son identité et ses valeurs… Il ne s’est pas adressé aux jeunes patriotes et républicains qui aiment la France, ce qu’elle est ou ce qu’elle a été, ni à tous ceux qui sont fiers de leur pays… La tonalité quasi-permanente de son propos était au contraire de victimiser les jeunes susceptibles d’avoir des reproches à faire à notre pays.
Ainsi, on sombre de nouveau dans le, on s’excuse d’être Français, on s’excuse d’être policiers, on s’excuse d’être enseignants, on s’excuse d’être la France, bref, on s’excuse d’exister, tels que nous sommes dans notre propre pays…
C’est cela la puissance et la magie des médias !!! En quelques semaines, oubliés Samuel Paty, les attaques de commissariats au mortier, la transposition sur notre sol de conflits extérieurs à notre pays, les enclaves de non-droit et d’anti-France, où l’on s’affronte désormais à l’arme lourde dans des scènes de guerre surréalistes… Oubliés, jusqu’à la prochaine agression de flic médiatisée ou, bien pire, jusqu’au prochain attentat, après lesquels on oubliera encore, encore et encore…
Le Président jupitérien du « en même temps » qui ose glorifier De Gaulle et prétend lutter contre le communautarisme a statué : il faut apprendre l’arabe à des jeunes qui, dans les zones d’éducation prioritaires, ont pour une part non négligeable du mal à appréhender, non seulement l’orthographe, mais également la langue et encore plus la culture française… Difficultés qui existent d’ailleurs pour une partie importante des jeunes de ces zones, quelles que soient leurs origines. Cette langue n’est-elle pas d’ailleurs rejetée par la frange de ceux qui, allergiques aux valeurs de notre pays, lui préfèrent le wesh et autres dérivés, illustratifs d’une forme de rébellion ? …
Quelques extraits de l’interview sur Brut, symptomatiques du, on s’excuse, tout est de notre faute… De la faute de la France et du Peuple français, qui, comme chacun le sait, est essentiellement composé d’odieux racistes (second dégré, faut-il faut le préciser…) :
Selon M. Macron, « nous avons des millions de nos jeunes qui sont issus du continent africain et je pense qu’on n’a pas su leur parler (…) ». « Le mal, il est en nous » nous dit le Président… Incroyable aveu n’est-ce pas ? Avec le « nous », il parle de la France et des français… Stupéfiant !
Il continue : « (…) Ceux qui ont cette idéologie islamiste prospèrent sur nos échecs » et notamment celui de « l’intégration française (…) ». Oui, c’est bien cela : il parle des échecs de la France et des français, bien évidemment fautifs, responsables de tout cela et donc, indirectement des maux que subit la France…
« (…) On a laissé l’idée à nos jeunes et moins jeunes qu’ils n’étaient pas une part de France ». De qui parle-t-il par ce « on » généralisé ? Evidemment encore et toujours de la France et des français lourdement fautifs… Sans se demander à aucun moment d’ailleurs si, à l’inverse, ce ne sont pas ces jeunes victimisés, qui sont, au moins pour partie, responsables de leur propre marginalisation, en rejetant la France et ce qu’elle représente !
Bref, tout est dit… En caricaturant à peine, on pourrait conclure que tous ceux qui haïssent la France en sont les innocentes victimes (ou leurs enfants nés français) : car chacun sait, je le répète, que la France est un odieux pays, sans doute le plus raciste et le moins généreux du monde (second degré toujours…) !
M. Macron poursuit : « je pense que notre société n’a pas pensé son passé. Nous avons des millions de nos jeunes et moins jeunes qui sont issus du continent africain. On a une génération qui reparle de colonisation, alors qu’elle ne l’a jamais vécue. Je pense qu’on n’a pas su leur parler »…Toujours la faute à la France et aux français…
Mais, question : de quels jeunes parle-t-on ? de français ou d’étrangers colonisés ? Le fait de ne pas avoir vécu la colonisation n’est-il pas la démonstration qu’il s’agit d’un prétexte ou d’une justification pour haïr la France ou tout au moins en rejeter les valeurs ? Sans d’ailleurs que cela amène à rejeter son système social, ni sa permissivité, ni la naïveté électoralement calculée de ceux qui, comme M. Macron, la dirigent depuis plusieurs décennies : la France est fautive et il est donc pleinement légitime de lui demander toujours plus de « laisser-faire », de droits et d’argent !
Dans ce discours adressé aux jeunes, oubliés d’ailleurs les jeunes français appelés du contingent, qui n’avaient rien demandé à personne et qui ont été blessés, parfois handicapés physiquement ou psychologiquement et qui sont morts en Algérie « pour la France »… Oubliées leurs familles qui ont souffert de ces drames… Mais j’ai peut-être tort et ils n’ont peut-être pas été complètement oubliés : M. Macron a ainsi affirmé qu’il allait falloir ré analyser (réécrire ?) l’histoire, sans doute face à ce qu’il a qualifié en d’autres temps de « crimes contre l’humanité » en présentant des excuses et, peut-être aussi, en oubliant certains crimes du FLN (le massacre de Melouza par exemple)…
Alors, comment faire pour corriger cette France si malade, si injuste et qui doit avoir tellement honte de son histoire (toujours au second degré…) ?
Emmanuel Macron a appelé à « identifier 300 à 500 noms issus de cette population » pour « en faire des rues, des statues », en indiquant « c’est comme ça que les choses changent »…
L’histoire née de quelques décennies doit donc corriger celle de plusieurs siècles… Même chemin pour la culture, puisque M. Macron avait déjà affirmé en 2017 qu’il n’y avait pas de culture française, mais des cultures en France… Il est vrai que la culture et le nouveau monde font mauvais ménage…
Prétendant lutter contre le communautarisme, le Président a, ce faisant, fait preuve d’un communautarisme racialiste basique et coupable destiné à satisfaire ses auditeurs du jour : pourquoi ne pas chercher 300 à 500 noms parmi les populations immigrées polonaises, portugaises, espagnoles ou italiennes ou leurs descendants, qui ont souvent travaillé durement et de façon méritante pour la France ? Parce que ce sont les « blancs » dont parle Camélia Jordana ?
Enfin, selon le Président, « les discriminations à l’embauche, au logement nourrissent ce ressentiment » ; dans un pays, que tous savent dénué de générosité et, bien sûr, foncièrement raciste (évidemment du second degré).
Le Président ajoute : « aucun de ces facteurs ne justifie le terrorisme, mais il permet de l’expliquer, de le déconstruire »… Pas d’excuse, ni de compassion donc (c’est bien la moindre des choses), mais une empathie sous-jacente pour le moins gênante, déplacée et à vrai dire nauséabonde.
Aujourd’hui, doivent tout particulièrement se réjouir de ces nouvelles reculades et de cette débâcle de la France du nouveau monde, tous ceux qui haïssent notre pays, n’y sont venus ou n’y vivent que pour le « laisser-faire » (trafics en tous genres, loi des caïds) et les aides qu’il leur procure…
Ils pourront à juste titre exiger encore plus de la France, cette belle-mère indigne, mais si généreuse…
Tous les enfants, petits-enfants et descendants d’immigrés de toutes origines et de tous les continents, dont j’ai l’honneur de faire partie, venus en France pour travailler (et non pour ses aides), s’y intégrer, accepter son passé et partager son destin, tout en lui témoignant de la reconnaissance, ne peuvent qu’avoir honte face à de si pitoyables propos…
Oui, c’est une honte !
Quant à ceux qui détestent la France, ses principes, ses valeurs, sa culture ou son histoire, ils ont toute liberté et tout loisir d’aller vivre dans un pays idyllique où tout est parfait, correspondant mieux à leurs attentes et à leurs aspirations.
« Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas » (Charles De Gaulle, juin 1940).
Source : Agoravox
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