Le 20 janvier tous les 4 ans, jour d’inauguration du président des États-Unis, c’est comme la journée de la marmotte. On peut prévoir les prochaines six semaines, mais le printemps, l’été, l’automne suivront inexorablement, fatalement. Rien ne change.
Au sujet de la politique aux États-Unis, Friedrich Engels a écrit, au milieu du 18e, dans son introduction à La guerre civile en France: « en Amérique nous pouvons le mieux voir comment le pouvoir d’Etat devient indépendant vis-à-vis de la société, dont, à l’origine, il ne devait être que le simple instrument. (…)
Et pourtant, nous avons là deux grandes bandes de politiciens spéculateurs, qui se relaient pour prendre possession du pouvoir de l’Etat et l’exploitent avec les moyens les plus corrompus et pour les fins les plus éhontées ; et la nation est impuissante en face de ces deux grands cartels de politiciens qui sont soi-disant à son service, mais en réalité, la dominent et la pillent. » (Engels, introduction à « La guerre civile en France »
Si on remonte à la fin de la Seconde guerre mondiale, on voit tous les 4 ans (ou 8 ans), un rebranding des États-Unis, un changement de l’image de marque, mais sans changement profond.
Dans cet éditorial, on démontre qu’à chaque changement d’administration, on voit comment ce rebranding se répète: De Eisenhower à Biden.
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