Investiture de Joe Biden : 25 000 gardes nationaux à Washington

Investiture de Joe Biden : 25 000 gardes nationaux à Washington

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Après l’assaut meurtrier du Capitole le 6 janvier, quand des supporters du président sortant Donald Trump avaient envahi le siège du Congrès, il est apparu que certains des manifestants avaient des liens – passés ou actuels – avec l’armée.

Le général Daniel Hokanson, qui dirige le Bureau de la Garde nationale, a été interrogé par CBS News pour savoir si les militaires avaient été contrôlés avant leur arrivée à Washington. « En coordination avec le Secret Service et le FBI, tous les militaires qui sont arrivés ont été passés au crible », a répondu le général Hokanson.

Militaires à tous les coins de rues, fils barbelés et imposants grillages… Joe Biden sera investi ce mercredi dans une capitale méconnaissable, transformée en camp retranché, après l’assaut meurtrier du Capitole le 6 janvier.

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Pendant ce temps se déploient, à moindre échelle bien entendu, des civils armés dans plusieurs capitales d’État du pays. Ceci fait suite à un bulletin spécial du FBI de la semaine dernière qui mettait en garde : Des « manifestations armées » sont prévues dans 50 capitales d’État et au Capitole américain de Washington DC, avant l’investiture du président élu Joe Biden le 20 janvier.

Attention, ces groupes armés ne sont pas nécessairement des mouvements de l’alt-right ou des partisans de Trump. Ils semblent même essentiellement formés de militants anarchistes hors système, tels les Boogaloo Boys. Ceux-ci sont décrits dans Wikipédia comme des extrémistes de droite ce qui est parfaitement erroné car ils regroupent des militants de tous horizons, de l’extrême gauche à l’extrême droite et restent assez indéfinissables.

Le Wikipédia anglophone est beaucoup plus précis sur le sujet (traduction E&R) :

Les groupes et les individus s’identifient souvent comme étant libertaires, bien que quelques individus se soient également décrits comme des adhérents d’idéologies connexes, notamment l’anarcho-capitalisme et le minarchisme. Pitcavage a décrit les « anarchistes » qui ont adopté la « rhétorique du boogaloo » comme étant généralement des anarcho-capitalistes de droite, et non comme des « anarchistes de gauche ». MacNab a déclaré que « la plupart des membres du boogaloo sont des anarchistes libertaires qui détestent les flics ». Le SPLC note qu’ « un regard sur les origines du mouvement et ses communautés en ligne montre clairement que sa politique est beaucoup plus compliquée que le simple libertarianisme ». Le Daily Beast a rapporté en octobre 2020 que les différentes idéologies des groupes au sein du mouvement provoquent une confusion sur son idéologie générale, et que certains adhérents brouillent intentionnellement l’idéologie du mouvement afin d’attirer plus d’adeptes.

En juin 2020, le Département de la sécurité intérieure (DHS) a tweeté en réponse à un article de Politico sur le mouvement Boogaloo qu’un bulletin de renseignement publié par l’agence « n’identifie pas le mouvement Boogaloo comme étant de gauche OU de droite » et a déclaré que « ce sont simplement des extrémistes violents des deux extrémités du spectre idéologique ».

La présence de drapeaux LGBT et de T-shirts « Black Lives Matter » confirme l’impossibilité de ranger ces militants armés dans une catégorie précise.

Les Boogaloo Boys ici ne souhaitent pas la présence des Prouds Boys qui sont, eux, un mouvement nationaliste mais dont il s’agit de nuancer la caricature qu’en font les médias (ou le Wikipédia) puisque leur chef actuel est l’Afro-cubain Enrique Tarrio, ce qui semble curieux pour des suprémacistes blancs.

Au New Hampshire, une poignée de manifestants armés se sont montrés devant le Capitole.

De même, devant le Capitole de l’Oregon, se revendiquant du groupe des Liberty Boys :

Au Capitole de l’Illinois, des soldats lourdement armés attendent les manifestants :

Le Capitole du Minnesota est aussi protégé par une large présence policière :

Au Capitole de Frankfort, Kentucky, des militants armés se rejoignent :

Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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