Nous présentons rapidement un texte d’interview, avec l’intention d’y revenir très vite par ailleurs puisqu’il s’agit de ce conflit gigantesque en cours aux USA, après l’intervention extrêmement censureuse des GAFAM. Cette intervention affecte non seulement le président des Etats-Unis, comme ce fut le cas au départ, mais à peu près autour de 70 000 de ses partisans, membres de son administration, amis politiques ou ‘alliés objectifs’, Deplorables et vulgum pecus, etc., ‘déplateformés’ plus ou moins nettement par les GAFAM.
En d’autres mots, le fait lui-même, – bien au-delà de l’analyse et de la polémique politiques, – est que l’attaque des GAFAM contre Trump s’est quasi-instantanément transformée en ‘attaque contre la liberté d’expression’, cela en 2-3 jours ; les choses même fondamentales, vont vite en ces Derniers Temps caractérisant le cours de la modernité.
Entretemps également, après l’épisode malheureux mais toujours en cours de la plateforme Parler.com, est apparu un nouvel acteur qui ne cesse de prendre du poids et de la taille : la plateforme Gab.com, de Andrew Torba, qui a l’avantage énorme (notamment par rapport à Parler) de disposer de tous ses propres outils pour son fonctionnement : ses propres serveurs, sa propre infrastructure de sécurité, de surveillance, de messagerie, etc. Gab ne dépend en rien, selon son créateur, d’aucun des bandits-GAFAM. Bien entendu, il se trouve dans une période de croissance exponentielle en raison de l’affrontement en cours, qui voit les ripostes et réactions aux GAFAM se multiplier (mais aussi, les attaques des GAFAM se renforcer). Torba cite aussi bien ses un million de nouveaux inscrits par jour depuis l’attaque des GAFAM, qu’une véritable migration d’employés des GAFAM en révolte, vers sa propre plateforme.
(De notre texte du 12 janvier : « L’exode a commencé », explique le CEO de Gab.com (Andrew Torba) dans un de ses tweets dimanche ; cela, suivi par des précisions le lendemain : « Je dirais que la moitié de Silicon Valley est à la recherche d’un emploi. Je ne plaisante pas. Ce sont des milliers de personnes. La panique dans la vallée ! Nous allons embaucher des citoyens américains… »)
L’interview a été donnée par Torba au site Revolver.com, en date du 11 janvier 2021. Nous sommes sûrs qu’il en fera ricaner beaucoup, notamment dans nos lieux de prédilection, salons et plateformes TV des beaux quartiers parisiens ; excellent pour le moral, ça, les ricanements pleins d’amertume méprisante,
- parce que Torba est un fidèle admirateur de Trump. Cela qui peut se discuter, et comment, et notamment très-fortement par nous, mais sans passion aucune, par esprit tactique pour notre compte, nous qui sommes très critiques de Trump mais apprécions son rôle de grand-fouteur de désordre (le “cocktail-Molotov humain”) ;
- parce qu’il (Torba) a un discours très traditionnaliste et communautaire, et également très fiévreusement religieux dans le sens chrétien : ce qui n’est en rien notre tasse de thé, mais là aussi nous convient tactiquement parce que garant d’un certain sens de la spiritualité même au très-premier degré ; après tout, les mêmes (dans les salons parisiens) qui ricaneront se prosternent devant le zèle de la foi musulmane “dans les banlieues”, – alors, à chacun son ‘outil tactique’ (oups), qui sera jugé à l’aune de sa stratégie ;
- enfin, ceci expliqué par ce qui précède, Torba présente une posture extrêmement idéaliste, chrétienne, altruiste, etc., dans des termes parfois naïfs, – mais qu’importe, puisque la sophistication est encore plus fatigante et en plus très-écœurante aujourd’hui ;
- Dans tous les cas, là aussi, ricanements assurés, par les mêmes couards (nous allions écrire ‘connards’), ou disons les mêmes épiciers qui, sous la baguette de Fabius, ont adoré les djihadistes qui “faisaient du bon boulot” contre le “boucher Assad” ; quant à nous, nous verrons bien, tout en croyant qu’effectivement cette sorte de personne (que prétend être Torba) existe encore, et peut-être même plus encore, notamment chez ceux qui en ont assez de vomir de dégoût.
dde.org
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Amicalement, Gab sur le grill
Une interview de Andrew Torba, le CEO de Gab.com, par le site Revolver.com le 11 janvier 2021… Torba estime que Gab, qui est complètement autonome, peut concurrencer victorieusement Twitter et les GAFAM.
REVOLVER : « Le président Trump a été interdit de Twitter et a été largement ‘déplateformé’ pour s’exprimer sur Internet. Pourquoi est-il crucial pour le président, ses partisans et plus largement pour notre pays que Trump contourne la censure et se mette sur Gab ? »
Andrew Torba : « Ce qui se passe actuellement en Amérique est sans précédent. Ces oligarques non élus de la Silicon Valley agissent comme des gardiens de ce que le peuple américain peut et ne peut pas entendre de la bouche de leur président, Donald J. Trump. Comme ils ont mis des masques sur nos bouches l’année dernière, ils tentent maintenant de museler le leader du monde libre et de l’empêcher de communiquer avec ses partisans en cette heure très critique. Chez Gab, nous ne pensons pas que la réponse aux désaccords soit la censure, mais plus de dialogue et plus de débats. La lumière du soleil est le meilleur désinfectant. Vous ne pouvez pas l’avoir quand un côté peut unilatéralement mettre l’autre en sourdine parce qu’il n’aime pas ce qu’il dit. Il est impératif à ce stade que le président Trump reprenne contact avec tous ceux qui le soutiennent, non seulement pour leur bien, mais aussi pour qu’il puisse voir à quel point il est soutenu par le peuple. »
REVOLVER : « Il y a une scène dans le film Jaws où les personnages principaux comparent leurs cicatrices. Maintenant que des dizaines de millions d’Américains se font dévorer par les mêmes requins de la Silicon Valley qui sont intervenus de nombreuses fois contre vous et Gab pendant des années, pouvez-vous nous raconter l’histoire de vos cicatrices ? C’est-à-dire, nommer toutes les plateformes technologiques et les processeurs de paiement qui ont interdit ou bloqué Gab, et nous dire quand et comment ils l’ont fait ? »
Andrew Torba : « Il y en a tellement à ce stade qu’il est presque préférable de commencer par la catégorie. Nous avons été bannis de Google et des app-stores d’Apple. Nous avons été ‘déplateformés’ par des plateformes d’hébergement comme Microsoft Azure, Joyent, Backblaze et Amazon Web Services. Nous avons été interdits par GoDaddy et Shopify, par des outils tiers tels que embedly, Mailgun et Medium. Nous avons été bannis de StartEngine et de Patreon. Nous ne pouvons même pas utiliser les publicités Twitter pour faire connaître notre existence à qui que ce soit. Gab a pris le temps de construire tous ses propres outils et ressources pendant de nombreuses années. Notre équipe n’a jamais baissé les bras et a travaillé 100 heures par semaine pendant quatre années consécutives. Notre communauté est restée autour de nous et nous a soutenus. Gab a des gens de tous les lieux, de tous les milieux, de toutes les ethnies, de toutes les religions, de toutes les cultures, et plus encore. Ce qui nous unit, c’est notre conviction commune de protéger la liberté d’expression à tout prix. Nous nous unissons malgré nos nombreuses différences pour surmonter l’adversité et sortir victorieux contre toute attente. Si ce n’est l’esprit américain, alors je me demande ce que c’est. Aujourd’hui, Gab est devenu la société de médias sociaux la plus résistante et la plus endurcie au monde. Nous possédons nos propres serveurs. Nous ne pouvons pas être bannis de leurs serveurs. Il n’y a littéralement aucune autre communauté dans le monde qui puisse faire ce que nous faisons en ce moment même. Gab est le site web qui connaît la croissance la plus rapide de l’histoire de l’internet. Le Rubicon a été franchi, le moule a été coulé, et l’Exode de la Grande Technologie a commencé. »
REVOLVER : « Est-il vrai que certaines de ces entreprises technologiques ne sont pas seulement venues vous chercher personnellement pour le simple crime de maintenir la liberté d’expression dans les conditions de service de Gab, mais que certaines sont même intervenues contre des membres de votre famille ? »
Andrew Torba : « On pourrait croire que nous vivons dans la Chine communiste, car Visa a interdit ma famille via la liste noire de mon adresse personnelle, de mon numéro de téléphone, etc. Ma femme ne peut pas ouvrir un compte de traitement de commerçant parce que nous partageons une même adresse. C’est cela, le niveau de contrôle qu’ont atteint ces oligarques et c’est ce qu’ils feront à quiconque osera s’opposer à eux. Ma famille et moi ne sommes qu’un cas parmi d’autres. Il faut mettre un terme à cela maintenant. Ils viendront pour quiconque se rendra coupable de “mauvaise pensée”. Nous voyons cela se produire maintenant avec l’interdiction faite au président de travailler avec des sociétés de traitement des paiements comme Stripe. Le président et tous ceux qui l’ont soutenu, même à distance, sont systématiquement retirés de l’internet et de l’infrastructure des services financiers. Cela devrait terrifier tout le monde, même ceux qui ne soutiennent pas le président. »
REVOLVER : « Vous êtes une créature de la Silicon Valley. Votre dernier projet de démarrage a eu lieu au Y Combinator, l’incubateur technologique le plus prestigieux du monde. Vous auriez pu gagner des millions en tant qu’entrepreneur technologique décoré, à l’époque où le capital-risque était facile à financer. Pourquoi diable avez-vous gâché tout cela pour créer Gab ?
Andrew Torba : « Je ne dirais pas que je suis une créature de la Silicon Valley. Contrairement à Joe Biden, qui a abandonné Scranton à l’âge de dix ans, je suis né et j’ai grandi à Scranton, en Pennsylvanie. Je suis diplômé de l’université de Scranton. Toute ma famille est ici. Joe Biden n’est pas un gars de Scranton, moi je le suis. Dire que l’homme représente notre communauté est une insulte au grand peuple de Scranton. Il nous a quittés quand nous étions enfants et n’est jamais revenu, sauf pour collecter des fonds. Je suis allé à Silicon Valley pendant un an et demi et j’ai été horrifié par ce que j’ai vu et appris. J’ai alors ai décidé de revenir dans ma ville natale afin de construire la maison de la liberté d’expression sur internet et de faire exister Scranton sur la carte. Je ne suis pas sûr que je dirais que j’ai “tout gâché”, d’autant que j’ai été mis sur la liste noire pour avoir été un partisan ouvertement chrétien de Trump. Il y a le simple fait est que notre droit à la liberté d’expression, donné par Dieu, est plus important que jamais. Si nous abandonnons la liberté d’expression, nous abandonnons le principe fondateur fondamental qui a fait la grandeur de cette nation en premier lieu. Il n’y a rien de plus important, ni l’argent, ni la célébrité, ni le statut. La plupart des gens de la Silicon Valley vendent leur âme au diable pour ces choses. Je ne veux rien de tout ça. Je veux simplement que mes enfants grandissent avec l’internet libre et ouvert avec lequel j’ai grandi et qu’ils exportent la liberté d’expression des États-Unis d’Amérique vers le reste du monde. Rien de plus, rien de moins. »
REVOLVER : « Parlez-nous de votre succès de cette semaine. J’ai entendu dire que vous aviez eu plus d’utilisateurs inscrits ces deux derniers jours que vos deux dernières années. Est-ce vrai ? »
Andrew Torba : « Nous avons certainement atteint un point de basculement majeur et cela prouve qu’existe la demande de véritables plates-formes et produits de libre expression. Rien que cette semaine, Gab a eu plus de 43 millions de visites sur le site et près d’un million de personnes s’y inscrivent chaque jour. Les gens sont fatigués d’être traités comme des enfants. Ils refusent d’être réduits au silence simplement parce qu’ils ont dit quelque chose d’impopulaire pour le discours conformiste. La grande erreur est que nous avons confié la protection de la liberté d’expression à une poignée de sociétés hostiles, venimeuses et tyranniques pendant bien trop longtemps. Ces régimes technologiques oppressifs ne peuvent tout simplement plus être tolérés.
REVOLVER : « Il a été noté que tandis que les plateformes de Big Tech continuent à faire pression pour la protection de l’article 230, qui empêche la responsabilité juridique pour le contenu que les utilisateurs publient librement sur leurs plateformes, ces plateformes ont toutes censuré Gab qui permet aux gens de publier librement du contenu. Je sais que vous critiquez l’abrogation des protections de l’article 230. Alors que devrions-nous faire ? »
Andrew Torba : « Je pense que nous devons faire appliquer l’article 230. Si nous nous débarrassons du 230, cela conduit des petites plateformes comme Gab vers des procès futiles et sans fin, et la conséquence indirecte est que ces plateformes hostiles qui ont tout l’argent et peuvent se payer tous les avocats du monde deviennent le seul ‘choix’ disponible pour tout le monde. Il faut donc maintenir des protections pour les plus petits avant tout, parce que Gab et d’autres startups de même gabarit méritent le droit de figurer sur le marché libre et de l’emporter. Je pense également que l’élaboration d’une charte des droits de l’internet devrait être une priorité pour les législateurs afin de s’assurer que ces oligarques non élus de la Silicon Valley ne puissent pas faire taire n’importe qui, et qu’il existe un cadre juridique pour aider à protéger ‘We, The People’. »
REVOLVER : « Ils vont essayer de vous détruire, Andrew. Maintenant plus que jamais. Le monde a été témoin des implications géopolitiques de la liberté d’expression sous la forme de l’élection de Donald Trump, du Brexit, et d’autres événements massivement populaires soutenus démocratiquement qui ont sapé de nombreuses structures profondes, élitistes et globalistes. Comment allez-vous défendre Gab contre presque toutes les institutions corrompues du monde occidental ? Comment les gens peuvent-ils vous soutenir ? »
Andrew Torba : « La meilleure façon de soutenir Gab est que les utilisateurs aillent sur GabPRO, fassent un don et parlent de Gab à un ami. Au lieu de soutenir quelque chose comme un Netflix qui répand des saleté dans vos salons, utilisez ces fonds pour vous inscrire à GabPRO et nous aider à protéger la liberté d’expression. D’autres sites de médias sociaux de la Silicon Valley récoltent toutes sortes de données sur les utilisateurs et font des bénéfices en vendant ces données. Nous ne considérons pas notre client comme un produit, et nous ne récoltons donc pas ce type de données ; nous considérons plutôt les membres de la communauté Gab comme un peuple doté de libertés et de droits inaliénables. Nous croyons au modèle de l’expression de nos valeurs. Si vous renforcez vos valeurs grâce à Gab, nous vous demandons d’envisager de vous inscrire à Pro ou de faire un don pour soutenir notre mission. »
REVOLVER : « Le mouvement MAGA est parsemé de nombreux ex-libertariens qui croyaient qu’ils “pouvaient construire la leur”. Ils ont ensuite été les victimes et les témoins du cimetière d’innombrables entreprises qui ont été déplateformées par les Big Tech et sont mortes asphyxiées parce qu’elles ne pouvaient pas “construire leurs propres plates-formes” sans utiliser les applications de Google ou d’Amazon, WordPress, les processeurs de paiement, les services de courrier électronique, les hôtes de domaines ou l’accès aux médias sociaux. Gab se distingue par sa résilience. Qu’avez-vous dû construire, et qu’allez-vous construire ensuite ? »
Andrew Torba : « Nous travaillons sur des projets vraiment passionnants, dont notre propre smartphone, dont je ne peux pas vraiment parler pour l’instant. Plus récemment, nous avons lancé Gab TV. Gab TV est notre propre YouTube. Nous ne nous contentons pas de créer un réseau social de libre expression, nous construisons un internet et une infrastructure de libre expression pour remplacer toute la Silicon Valley. La seule raison pour laquelle nous sommes capables de faire tout cela est le soutien de notre grande communauté, le travail inlassable de notre équipe extraordinaire, et à cause de Jésus-Christ et de son pouvoir et de sa domination sur nos vies. Sans cela, nous serions coulés comme tant d’autres. »
REVOLVER : « Comme si Parler n’en avait pas assez cette semaine avec son propre calvaire, des rapports ont été publiés sur une énorme fuite de données du même Parler juste avant que cette société soit bloquée par Amazon. Si vous voulez bien nous en dire un peu plus sur la façon dont Gab pense et gère les questions de confidentialité et de sécurité des données pour ses utilisateurs. »
Andrew Torba : « Nous ne nous intéressons pas à vos données car nous ne les vendons à personne. Tout ce qui nous importe, c’est de protéger la liberté d’expression et la libre circulation de l’information. Gab n’a besoin que d’une adresse électronique pour votre inscription. Nous n’avons aucun traqueur sur nos produits. Nous avons même notre propre navigateur web, Dissenter, qui bloque les publicités et les traqueurs de Big Tech. Gab est la plateforme la plus favorable à la protection de la vie privée sur Internet. Nous prenons la sécurité très au sérieux et l’une de nos principales priorités en matière d’ingénierie est de renforcer notre équipe, nos efforts et notre infrastructure de sécurité. Nous travaillons très dur pour garantir aux utilisateurs la confidentialité qu’ils méritent, car le respect de la vie privée est un élément crucial pour pouvoir parler librement et authentiquement. »
REVOLVER : « Qu’est-ce que cela signifierait pour Gab, et pour vous, votre famille et votre équipe qui ont tant souffert, que le président Trump rejoigne votre plateforme cette semaine ? »
Andrew Torba : « Je viens d’une humble famille de la classe moyenne et d’une ville. Tous les membres de ma famille élargie ont fait tant de sacrifices au cours des quatre dernières années et demie pour que Gab en arrive là. Chaque moment de sacrifice et de lutte a valu la peine de savoir que nous avons un endroit où le peuple peut parler librement en ligne loin de ces tyrans de la Silicon Valley, mais je sais que cela dépasse ma famille et moi. Je crois que le peuple américain a besoin d’entendre le président Trump. Nous avons été si nombreux à voter pour lui, à le soutenir ces quatre dernières années, et nous le soutenons encore aujourd’hui. Il dit 75 millions, mais en vérité, c’est probablement beaucoup plus, – et il le sait. Nous avons construit et préparé ce jour depuis plus de quatre ans maintenant. Si la Silicon Valley peut faire cela au président des États-Unis, elle peut le faire et le fera à n’importe qui. Il est important que “We, The People” voit le président Trump lutter contre la censure de la Silicon Valley et contre les bureaucrates enracinés à Washington qui aimeraient le voir dé-plateformé et réduit au silence pour toujours. Il y a beaucoup d’anxiété et d’incertitude dans le pays en ce moment. Le peuple est à la recherche d’un leadership et de conseils. Le président Trump a été le champion du peuple. Il nous a redonné une voix et nous sommes ici pour faire en sorte qu’il ait la sienne. »
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec