Voir ci-dessous : « Covid-19 : Nasrallah se fera-t-il vacciner ? »
Sources : AP, Bloomberg & British Medical Journal, 15 janvier 2021
Traduction : lecridespeuples.fr
[Mise à jour : au 16 janvier, il y a eu 29 morts en Norvège pour 42 000 personnes vaccinées]
Les responsables norvégiens ont réajusté leurs conseils quant aux personnes devant se voir administrer le vaccin COVID-19 à la lumière d’un nombre de décès chez les personnes âgées, laissant à chaque médecin le soin de déterminer qui devrait être vacciné.
L’agence norvégienne des médicaments a rapporté jeudi qu’un total de 29 personnes avaient subi des effets secondaires, dont 13 mortels [l’AP parle de 13 morts, mais Bloomberg, Fox News et le prestigieux British Medical Journal parlent de 23 décès]. Tous les décès sont survenus parmi des patients dans des EHPAD et tous avaient plus de 80 ans.
L’agence a répertorié la fièvre et les nausées comme des effets secondaires qui « pourraient avoir entraîné la mort de certains patients fragiles », a déclaré Sigurd Hortemo de l’Agence norvégienne des médicaments dans le premier rapport sur les effets secondaires.
« C’est peut-être une coïncidence, mais nous ne sommes pas sûrs », a déclaré Steinar Madsen, directeur médical de l’Agence norvégienne des médicaments. « Il n’y a pas de lien certain entre ces décès et le vaccin. »
L’agence a enquêté sur 13 des décès à ce jour et a conclu que les effets indésirables courants des vaccins à ARNm, tels que fièvre, nausées et diarrhée, peuvent avoir contribué à des issues fatales chez certains des patients fragiles.
33 000 personnes ont reçu le premier vaccin contre le coronavirus Pfizer ou Moderna dans le pays scandinave depuis fin décembre, selon les chiffres officiels.
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« Nous ne sommes pas alarmés par cela. Il est tout à fait clair que ces vaccins présentent très peu de risques, à une petite exception près pour les patients les plus fragiles », a déclaré Steinar Madsen, directeur médical de l’agence, à la chaîne norvégienne NRK.
« Les médecins doivent maintenant examiner attentivement qui doit être vacciné. Ceux qui sont très fragiles et en toute fin de vie peuvent être vaccinés après une évaluation individuelle », a-t-il ajouté.
Plus tôt cette semaine, l’Institut norvégien de santé publique a déclaré que « tous les effets secondaires du vaccin seront compensés par un risque réduit de tomber gravement malade avec le COVID-19 pour les personnes âgées et fragiles. »
Il a ajouté que « pour les patients très fragiles et les patients en phase terminale, un juste équilibre entre les avantages et les inconvénients de la vaccination est recommandé ».
Dans son rapport, l’Agence norvégienne des médicaments a déclaré que 21 femmes et 8 hommes avaient eu des effets secondaires. Outre ceux qui sont décédés, l’agence a déclaré que 9 avaient eu des effets secondaires graves sans conséquence fatale et que 7 avaient ressenti des effets secondaires moins graves. Les 9 patients les plus gravement atteints ont présenté des réactions allergiques, un fort inconfort et une fièvre sévère, tandis que les effets secondaires moins graves comprenaient une douleur intense au site d’injection.
Sur 29 cas d’effets secondaires potentiels étudiés par les autorités norvégiennes, près des trois quarts concernaient des personnes âgées de 80 ans ou plus, a déclaré le régulateur dans un rapport du 14 janvier.
Voir Vaccin contre le Covid-19 : en cas d’effets secondaires, les laboratoires ne seront pas responsables
Depuis le début de la pandémie, la Norvège a enregistré 58 004 cas de Covid-19 et signalé 517 décès [soit 10 654 cas par million d’habitants, et 95 décès par million d’habitants ; la proportion de 23 décès pour 33 000 personnes vaccinées, calcul purement indicatif qui vaut ce qu’il vaut, équivaudrait à 696 décès par million de personnes…].
En France, un patient fragile est décédé dans une maison de soins deux heures après avoir été vacciné, mais les autorités ont déclaré que compte tenu des antécédents médicaux du patient, rien n’indiquait que le décès soit lié au vaccin. L’agence française de sécurité pharmaceutique a signalé jeudi quatre cas de réactions allergiques sévères et deux incidents de battements cardiaques irréguliers après la vaccination.
L’Institut Paul Ehrlich en Allemagne enquête également sur 10 décès survenus peu de temps après la vaccination contre le Covid-19.
Lorsqu’on lui a demandé si des décès étaient survenus chez des patients britanniques après la vaccination, la Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency (MHRA) du Royaume-Uni a déclaré que les détails de toutes les réactions suspectes signalées en association avec les vaccins Covid-19 approuvés seraient publiés avec son évaluation des données sur une base régulière à l’avenir. Aucune date de publication n’a été communiquée. Sur la base des rapports publiés disponibles sur les essais cliniques, la MHRA a déclaré qu’elle n’anticipait actuellement aucun problème de sécurité spécifique.
Voir Covid-19 : politisation, corruption et répression de la science
Le Royaume-Uni et les États-Unis ont tous deux signalé un certain nombre de cas d’effets secondaires qui ont eu des conséquences mortelles.
Partout dans le monde, les responsables s’attendent à ce que des décès et d’autres effets secondaires graves soient signalés après toute campagne de vaccination de masse étant donné le grand nombre de personnes impliquées. Mais déterminer si le vaccin a causé des décès ou non peut être très difficile et nécessite que toutes les autres causes potentielles soient d’abord exclues.
L’Agence européenne des médicaments a déclaré vendredi qu’elle recevrait et examinerait les rapports de sécurité mensuels des entreprises autorisées à vendre des vaccins, à partir de janvier avec le vaccin Pfizer.
Le premier rapport de sécurité à l’échelle européenne sur le vaccin Pfizer-BioNTech sera probablement publié à la fin du mois de janvier, a déclaré vendredi le comité des médicaments clés du régulateur. Les fabricants de vaccins sont tenus de soumettre des données tous les mois.
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Covid-19 : Nasrallah se fera-t-il vacciner ?
Dernière question de la grande interview annuelle du Secrétaire Général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, le 27 décembre 2020, sur la chaîne libanaise panarabe Al-Mayadeen. Cet entretien a duré près de 4 heures.
Journaliste : […] Nous avons reçu des milliers de questions (à votre intention) que nous n’avons pas pu (toutes) poser, mais une question était récurrente : allez-vous vous faire vacciner (contre le Covid-19) ?
Hassan Nasrallah : Wallah (par Dieu), je n’y ai pas pensé.
Journaliste : Est-ce que vous allez prendre le vaccin américain ? (Pfizer)
Hassan Nasrallah : [Rires] Le vaccin américain, certainement pas ! Certainement pas !
Journaliste : Vous ne vous êtes pas encore demandé si vous allez vous faire vacciner.
Hassan Nasrallah : Nous n’avons même pas réfléchi ou discuté de cette question. Mais en fin de compte, généralement, pour les questions techniques, je m’en remets à l’avis des spécialistes. Il y a (autour de moi) des médecins plus savants que moi en qui j’ai toute confiance, et je place ma santé et ma vie entre leurs mains. Je leur demanderai. S’ils le recommandent, je le ferai. Sinon, je ne le ferai pas. Ce n’est ni une question politique, ni une question de jurisprudence [pour que je puisse me faire mon propre avis]. C’est une question exclusivement médicale. C’est aux spécialistes (de confiance) de dire faites-vous vacciner ou pas, faites confiance en ce vaccin mais pas en celui-là. Nous les écouterons et suivrons leur recommandations.
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