Les États-Unis pointent du doigt l’Iran comme nouvelle base centrale d’Al-Qaïda, « pire que l’Afghanistan ». Ce qui donne un fondement à de nouvelles sanctions. Dans cette volonté de dominer, qui semble sans retenue ni bon sens, vont-ils aller vers un nouveau conflit dans une région déjà largement déstabilisée ? Rien de tel qu’une nouvelle guerre pour faire oublier les échecs passés. Pour l’instant, la Russie, acteur influent dans la région, joue la tempérance.
Le Secrétaire d’État Mike Pompeo vient de cibler l’Iran comme la nouvelle base centrale du groupement terroriste Al-Qaïda, pire que l’Afghanistan selon lui, car :
« Si en Afghanistan, Al-Qaïda était dans les montagnes, en Iran ils agissent sous protection du régime iranien ».
Et d’ajouter :
« Le résultat, c’est que la création diabolique de ben Laden est en passe de se renforcer et d’accroître ses moyens d’action. Si nous ignorons cet axe Iran/Al-Qaïda, c’est à nos risques et périls. Nous devons le reconnaître. Nous devons l’affronter. Nous devons le vaincre ».
Et après cette déclaration très forte, il n’annonce que des sanctions. Surprenant… Soit, il y a la volonté, mais pas les moyens : c’est un aveu de faiblesse, car les États-Unis savent très bien qu’ils vont avoir du mal à convaincre leurs pays satellites de les suivre – hors cadre de l’ONU, une résolution du Conseil de Sécurité ne passerait pas grâce, au minimum, au veto de la Russie. Soit, il n’y a pas de réelle volonté d’un conflit, qui reste une menace.
Il est vrai que la Russie a immédiatement démenti n’avoir aucune information confirmant ces allégations sans fondement et le Ministère russe des Affaires étrangères a très justement déclaré :
« Il semblerait que M. Pompeo, avant la tombée du rideau, ne veuille faire quelque chose pour punir l’Iran ».
Et l’Iran a renvoyé Pompeo à ses chimères … et à ses alliances avec l’Arabie Saoudite :
La presse fait comprendre que l’opération Iran ne passera pas facilement :
Personne n’est dupe sur la volonté de Pompeo de lier la prochaine administration dans ses relations avec l’Iran :
« Le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a affirmé, sans fournir de preuves, que les dirigeants d’Al-Qaïda ont établi une nouvelle « base » en Iran, dans ce qui semble être son dernier effort pour augmenter le coût politique de la prochaine administration qui relance l’accord nucléaire de 2015 avec Téhéran ».
Entre Pompeo partisan d’une politique dure contre l’Iran et l’arrivée de Biden, enfermé dans l’image botoxisée sa jeunesse « héroïque », l’Iran pourrait bien être le prochain pays à subir une « démocratisation par les armes » sous couvert de guerre contre le terrorisme. Déstabilisant encore un peu plus la région. La Russie, qui est un acteur influent dans la région, joue le jeu de la tempérance.
source : http://russiepolitics.blogspot.com/
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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